Conflit ukrainien : quelles sanctions économiques contre la Russie ?

[johanono]

Russie: l'économie rebondit plus que prévu, selon le FMI

L'économie mondiale montre des signes de léger mieux. Dans ses dernières prévisions publiées mardi 25 juillet, le Fonds monétaire international anticipe désormais une croissance mondiale à 3% cette année, contre 2,8% prévus en avril. Cela reste les plus faibles prévisions depuis une trentaine d'années. Dans le détail, une donnée a de quoi surprendre : un rebond de l'économie russe plus important que prévu.

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Il va bien falloir s'interroger sur l'efficacité, et donc l'opportunité, des sanctions.

[Yakiv]

Russie: l'économie rebondit plus que prévu, selon le FMI

L'économie mondiale montre des signes de léger mieux. Dans ses dernières prévisions publiées mardi 25 juillet, le Fonds monétaire international anticipe désormais une croissance mondiale à 3% cette année, contre 2,8% prévus en avril. Cela reste les plus faibles prévisions depuis une trentaine d'années. Dans le détail, une donnée a de quoi surprendre : un rebond de l'économie russe plus important que prévu.

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Il va bien falloir s'interroger sur l'efficacité, et donc l'opportunité, des sanctions.

Si on se contente d'une analyse de surface et qu'on ferme les yeux sur le déficit public nécessaire pour maintenir le PIB et la chute du rouble, alors on peut se dire que les sanctions contre la Russie n'affectent pas non plus la France puisque sa croissance est plutôt bonne en 2023.

[Yakiv]

Le rouble poursuit lentement mais inexorablement son déclin (ici face à l'euro, sur 1 an).

Rouble.png (87.01 Kio) Vu 918 fois

(c'est notamment comme ça que la Russie parvient artificiellement à stabiliser son PIB)

[Yakiv]

L'euro est repassé légèrement sous les 100 roubles (98,2), il y a une stabilisation du rouble ces derniers mois..

[Yakiv]

L'économie de guerre fait tenir l'économie russe à court terme, mais cet "investissement" vient nécessairement grignoter mois après mois sur les biens de consommations, l'industrie russe et ses transports.

Poutine : ses folles dépenses vont mener la Russie à la surchauffe, par Alexandra Prokopenko

Guerre en Ukraine. Si elles sont favorables à la croissance russe à court terme, la guerre en Ukraine et les dépenses militaires du régime mettent l’économie sous tension.

Par Alexandra Prokopenko (Foreign Affairs)*
Publié le 11/01/2024 à 18:30
(...)

Grâce à des dépenses publiques record, sa croissance a été plus rapide que celle de l’économie mondiale en 2023. Alors que le Fonds monétaire international prévoit une croissance de 3 % pour l’économie mondiale, le gouvernement russe envisage une croissance de 3,5 %. Une fois que les chiffres précis seront connus, il est probable que la croissance économique de la Russie dépasse les 3 % pour 2023, et Poutine ne manquera pas de s’en attribuer les mérites dans les discours qu’il prononcera avant l’élection présidentielle, dont le premier tour se tiendra en mars.

Ces chiffres sont le signe non pas d’une bonne santé économique mais plutôt d’une surchauffe. En effet, les problèmes de l’économie russe sont tels que Poutine est confronté à un trilemme impossible à résoudre. Il doit affronter trois défis : financer sa guerre contre l’Ukraine, maintenir le niveau de vie de sa population et préserver la stabilité macroéconomique. Pour atteindre les deux premiers objectifs, il faudra augmenter les dépenses, ce qui alimentera l’inflation et empêchera d’atteindre le troisième. Les revenus élevés du pétrole et du gaz, la gestion financière habile des autorités russes et l’application trop laxiste des restrictions occidentales ont certes chacun joué un rôle dans la croissance économique du pays, mais ils masquent des déséquilibres croissants.

A l’approche de la présidentielle, il est peu probable que Poutine mentionne le fait que plus d’un tiers de la croissance de la Russie est en réalité une conséquence de la guerre, comme le montrent les taux de croissance à deux chiffres des industries liées à la défense. Les industries civiles, qui sont également impliquées dans la production de produits pour le front, comme les chaussures, les vêtements et les médicaments, sont légèrement à la traîne. Le paysage économique prometteur de la Russie en 2023 dissimule des compromis dangereux faits pour la recherche de gains à court terme. Même si les dirigeants financiers de Moscou parviennent à refroidir l’économie d’ici à la fin de 2024, les problèmes majeurs causés par la guerre sont inévitables. Cela inclut le mécontentement suscité par le sous-financement de la santé publique, les pénuries croissantes en outils et équipements dues au durcissement des sanctions, ou les bouleversements majeurs causés par les investissements colossaux dans l’industrie de la défense. Les générations futures paieront (...)

https://www.lexpress.fr/idees-et-debats ... S5TM5XVUE/

[pierre30]

Oui c'est toujours le cas à la sortie d'une guerre : la croissance liée à l'économie de guerre masque la décroissance de l'économie civile et donc le niveau de vie en baisse.
C'est pour ça que le régime matraque des discours nationalistes qui visent à faire taire le mécontentement de la population.