La différence avec la prévision du FMI devrait être plus importante que 0.5%.
Conflit ukrainien : quelles sanctions économiques contre la Russie ?
Re: Conflit ukrainien : quelles sanctions économiques contre la Russie ?
Re: Conflit ukrainien : quelles sanctions économiques contre la Russie ?
Re: Conflit ukrainien : quelles sanctions économiques contre la Russie ?
Les pays du G7 ont-ils les moyens d'imposer un prix plafond au reste du monde ? That is the question. La Chine, l'Inde et d'autres pays bénéficient déjà de prix cassés, mais qui restent élevés comparés au prix du marché d'avant le conflit. Tout va dépendre du niveau de ce plancher, et des sanctions qui frapperont ceux qui ne l'appliqueront pas. Si elles se limitent à ne pas pouvoir contracter une assurance à Londres ou NY, ça ne sera pas dissuasif.
Re: Conflit ukrainien : quelles sanctions économiques contre la Russie ?
La Russie prévoit une contraction de son PIB inférieure à 3 % cette année.
https://www.zonebourse.com/cours/devise ... -41642282/
On peut penser que c'est très optimiste et que c'est de la propagande.
D'un autre côté, le chiffre de -6.5% du FMI semble dépassé si l'on en croit Goldman Sachs.
La réalité sera sans doute entre les 2, entre 4 et 5 % de récession sur 2022.
En 2023, le FMI prévoit 3.5 % de récession.
https://www.latribune.fr/economie/inter ... 27056.html
Re: Conflit ukrainien : quelles sanctions économiques contre la Russie ?
On a eu bien des études plus alarmistes, comme celle de Yale.Kadavre a écrit : ↑03 sept. 2022, 10:04:04La Russie prévoit une contraction de son PIB inférieure à 3 % cette année.
https://www.zonebourse.com/cours/devise ... -41642282/
On peut penser que c'est très optimiste et que c'est de la propagande.
D'un autre côté, le chiffre de -6.5% du FMI semble dépassé si l'on en croit Goldman Sachs.
La réalité sera sans doute entre les 2, entre 4 et 5 % de récession sur 2022.
En 2023, le FMI prévoit 3.5 % de récession.
https://www.latribune.fr/economie/inter ... 27056.html
Je ne crois pas du tout à une récession entre 2 et 5.
Je crois plutôt à une récession entre 5 et 15 avec beaucoup d'incertitudes pour le moment.
C'est ce qu'ils vont tenter de faire en tout cas, avec des mécanismes de pression comme essayer de ne plus assurer les transports maritimes des pays qui refuseront le plafond de prix. Ce qui peut aussi intéresser les pays non-occidentaux finalement.Kadavre a écrit : ↑03 sept. 2022, 09:51:26Les pays du G7 ont-ils les moyens d'imposer un prix plafond au reste du monde ? That is the question. La Chine, l'Inde et d'autres pays bénéficient déjà de prix cassés, mais qui restent élevés comparés au prix du marché d'avant le conflit. Tout va dépendre du niveau de ce plancher, et des sanctions qui frapperont ceux qui ne l'appliqueront pas. Si elles se limitent à ne pas pouvoir contracter une assurance à Londres ou NY, ça ne sera pas dissuasif.
Si les occidentaux l'envisagent sérieusement, c'est qu'il y a une chance que ça fonctionne.
Re: Conflit ukrainien : quelles sanctions économiques contre la Russie ?
https://atlantico.fr/article/decryptage ... inozemtsevAtlantico a écrit :
SIX MOIS DE GUERRE EN UKRAINE
L’économie russe souffre plus qu’il n’y paraît
Après six mois de guerre, l'économie russe est confrontée à un excédent du commerce extérieur couplé à un déficit chronique du budget fédéral.
Vladislav Inozemtsev
Cet article a été publié initialement sur le site de Riddle Russia et traduit avec leur aimable autorisation
Bien que la fin de l'année soit encore loin et que de nombreuses tendances puissent encore changer, 2022 a sans aucun doute été assez unique pour l'économie russe. En termes de profondeur du ralentissement économique, elle va certainement "surpasser" l'année de crise de 2009, où le PIB de la Fédération de Russie a reculé de 7,9 %. En ce qui concerne la démondialisation, elle dépassera tous les paramètres de 2014-2015, lorsque la Russie a été soumise pour la première fois aux sanctions occidentales à la suite de l'occupation de la Crimée et des efforts pour provoquer le séparatisme dans les régions orientales de l'Ukraine.
(...)
Re: Conflit ukrainien : quelles sanctions économiques contre la Russie ?
Voici les conséquences des sanctions contre la Russie pour l'économie européenne :
En Allemagne, des entreprises à l'arrêt face à la flambée des prix du gaz
L’industrie allemande subit de plein fouet la guerre en Ukraine. Des petites et moyennes entreprises sont forcées de suspendre leur production pour ne pas sombrer.
suite
Gaz, électricité : des industries contraintes de s'adapter pour faire des économies, " Cela ne va pas se faire en claquant des doigts "
Gaz, électricité ... ils ne peuvent pas s'en passer pour faire fonctionner leurs entreprises. Des patrons réagissent à la "sobriété énergétique" prônée par Elisabeth Borne en début de semaine. Toutes les entreprises vont devoir rapidement établir un plan de sobriété. Quelles stratégies sont mises en place dans certaines PME énergivores pour faire 10% d'économies d'énergie ?
suite
Si on y réfléchit bien, on s'aperçoit que ça fait deux fois en l'espace de trois ans que les dirigeants européens font le choix de la récession. C'est courageux, mais très dangereux. Tant que l'argent public coule à flots pour acheter la paix sociale, ce n'est pas trop grave. Mais comme les taux d'intérêts remontent, les marges de manœuvre budgétaires deviennent de plus en plus minces."Nous ne serons pas en capacité d'ouvrir la station" : le cri d'alarme des professionnels de la montagne face à la hausse des prix de l'énergie
Avec la multiplication du prix du mégawattheure par 20, les stations de ski subissent elles aussi la hausse des prix de l'électricité. A tel point que de nombreux professionnels remettent en question leur ouverture à la saison prochaine.
suite
Re: Conflit ukrainien : quelles sanctions économiques contre la Russie ?
Sauf qu'à ce jour, il n'est pas question de récession en Europe.
Sinon, voilà une nouvel exemple d'accointance avec le régime sanguinaire poutinien chez ceux qui réclament la levée des sanctions.
Eric Zemmour juge Ségolène Royal «très courageuse» après ses propos sur l’Ukraine
Sinon, voilà une nouvel exemple d'accointance avec le régime sanguinaire poutinien chez ceux qui réclament la levée des sanctions.
Eric Zemmour juge Ségolène Royal «très courageuse» après ses propos sur l’Ukraine
Re: Conflit ukrainien : quelles sanctions économiques contre la Russie ?
Si, le risque de récession existe en Europe.
https://www.lefigaro.fr/conjoncture/la- ... 3-20220905
Surtout que jeudi prochain, la BCE devrait annoncer une forte hausse de ses taux, ce qui ne devrait pas arranger les choses.
Re: Conflit ukrainien : quelles sanctions économiques contre la Russie ?
Je pense que c'est loin d'être le scénario privilégié.Kadavre a écrit : ↑06 sept. 2022, 20:16:13Si, le risque de récession existe en Europe.
https://www.lefigaro.fr/conjoncture/la- ... 3-20220905
Surtout que jeudi prochain, la BCE devrait annoncer une forte hausse de ses taux, ce qui ne devrait pas arranger les choses.
Re: Conflit ukrainien : quelles sanctions économiques contre la Russie ?
https://korii.slate.fr/biz/economie-rap ... ion-roubleKorii a écrit :
Un rapport confidentiel russe le confirme: les sanctions occidentales font très mal à Moscou
Les effets seront longs et durables.
Repéré par Thomas Burgel sur Bloomberg
06/09/2022 à 7h09
C'est une petite musique que l'on entend de plus en plus régulièrement en Occident, et qui fait la joie de la propagande russe: les sanctions prises par les pays occidentaux à l'encontre de Moscou, à la suite de son invasion de l'Ukraine, ne fonctionnent pas.
(...)
Pourtant, nier le marasme économique russe en cours et à venir semble tenir du mensonge pur et simple. En mars, des économistes expliquaient même que la guerre en Ukraine pourrait faire faire un bond de trente ans en arrière à l'économie russe.
Le pays souffre notamment d'une fuite des cerveaux sans précédent, qui risque de peser très lourd dans l'avenir de la nation. Par ailleurs très dépendante des technologies et de l'informatique occidentales, l'industrie russe souffre –et ses tanks utilisent désormais des composants destinés à des lave-vaisselle.
(...)
Et si celles et ceux qui refusent de croire à cette thèse préfèrent une source interne à la Russie, qu'ils se rassurent: Bloomberg en a dégoté une. Le média américain a ainsi eu accès à un rapport confidentiel, rédigé à la demande du Kremlin, et qui dessine un présent sombre et un avenir noir pour le pays.
(...)
Dans le scénario médian, l'économie russe ne reviendrait à son niveau d'avant-guerre qu'en 2028, dans le pire elle resterait à -3,6% en 2030 par rapport à 2021. Le rapport note que le pays subit un blocus de fait, qui handicape fortement ses capacités à l'export. Il prend également acte du départ des spécialistes en informatique, cruciaux pour l'avenir du pays –ils seraient plus de 200.000 à avoir quitté la Russie depuis le début du conflit.
(...)
Quant à la coupure du gaz destiné à l'Europe, si elle est une nouvelle difficile pour cette dernière, elle pourrait coûter chaque année à l'État russe 6,6 milliards de dollars, soit à peu près la même chose en euros, en taxes diverses. Comme l'embargo sur le pétrole du pays, cette perte nette risque de peser lourd sur les investissement du pays dans son si précieux secteur énergétique, et mettre ainsi en grand péril ses revenus futurs.
(...)
Re: Conflit ukrainien : quelles sanctions économiques contre la Russie ?
Selon certains médias anglo-saxons, la Russie serait en train de se fournir en armes auprès de... la Corée du Nord ! Si cette information était vérifiée, ce serait plutôt une bonne chose.
Cependant, l'hypothèse la plus probable, que tu as toi-même admise, est celle d'un enlisement de la guerre. Donc les effets néfastes des sanctions sur l'économie européenne risquent de se faire sentir pendant longtemps.
Cependant, l'hypothèse la plus probable, que tu as toi-même admise, est celle d'un enlisement de la guerre. Donc les effets néfastes des sanctions sur l'économie européenne risquent de se faire sentir pendant longtemps.
Re: Conflit ukrainien : quelles sanctions économiques contre la Russie ?
Poutine a hélas raison. Bien sûr, on nous dira que la production industrielle russe diminue, ce qui prouve l'efficacité des sanctions. Sauf que... L'urgence est de notre côté, pas du sien.Faim, froid, obscurité... la Russie promet un hiver apocalyptique à l'Europe dans une vidéo choc
Le géant du gaz russe, Gazprom, a publié une vidéo menaçant les pays européens d'un hiver apocalyptique.
suite
Il faut bien comprendre que Poutine a préparé son coup depuis longtemps, depuis plusieurs années probablement, alors que, la veille de l'invasion russe, nous doutions encore de sa volonté... Il a tout anticipé (les sanctions à venir, auxquelles ils répondrait par un arrêt des livraisons de gaz, et qu'il compenserait par de nouvelles alliances avec la Chine et l'Inde, notamment), alors que nous n'avons rien anticipé (Merkel qui ferme les centrales nucléaires allemandes et se place volontairement sous la dépendance du gaz russe, Macron qui ferme Fessenheim et qui, en 2020, envisageait encore de fermer plusieurs centrales).
Ce sont bien les Européens qui s'apprêtent à passer un hiver de pénuries : sans chauffage, avec peut-être des manques de nourriture et qui, comme les Russes, verront leur industrie décliner. Les Russes vont subir un déclin industriel (comme les Européens), mais ne manqueront ni de chauffage ni de nourriture.
Et dans deux ou trois ans, Poutine a achevé son entreprise de russification de la société ukrainienne, dans les régions occupées (celles de l'est de l'Ukraine), et il ne sera plus possible de revenir en arrière.
La politique est une affaire de rapports de forces : Poutine a été plus fort que nous, et nous n'avons pas les moyens de lui tenir tête.
Re: Conflit ukrainien : quelles sanctions économiques contre la Russie ?
C'est hallucinant de lire ce genre de chose.johanono a écrit : ↑07 sept. 2022, 21:49:04Poutine a hélas raison. Bien sûr, on nous dira que la production industrielle russe diminue, ce qui prouve l'efficacité des sanctions. Sauf que... L'urgence est de notre côté, pas du sien.Faim, froid, obscurité... la Russie promet un hiver apocalyptique à l'Europe dans une vidéo choc
Le géant du gaz russe, Gazprom, a publié une vidéo menaçant les pays européens d'un hiver apocalyptique.
suite
Il faut bien comprendre que Poutine a préparé son coup depuis longtemps, depuis plusieurs années probablement, alors que, la veille de l'invasion russe, nous doutions encore de sa volonté... Il a tout anticipé (les sanctions à venir, auxquelles ils répondrait par un arrêt des livraisons de gaz, et qu'il compenserait par de nouvelles alliances avec la Chine et l'Inde, notamment), alors que nous n'avons rien anticipé (Merkel qui ferme les centrales nucléaires allemandes et se place volontairement sous la dépendance du gaz russe, Macron qui ferme Fessenheim et qui, en 2020, envisageait encore de fermer plusieurs centrales).
Ce sont bien les Européens qui s'apprêtent à passer un hiver de pénuries : sans chauffage, avec peut-être des manques de nourriture et qui, comme les Russes, verront leur industrie décliner. Les Russes vont subir un déclin industriel (comme les Européens), mais ne manqueront ni de chauffage ni de nourriture.
Et dans deux ou trois ans, Poutine a achevé son entreprise de russification de la société ukrainienne, dans les régions occupées (celles de l'est de l'Ukraine), et il ne sera plus possible de revenir en arrière.
La politique est une affaire de rapports de forces : Poutine a été plus fort que nous, et nous n'avons pas les moyens de lui tenir tête.
J'hésite toujours entre la naïveté et un tropisme pro-russe à peine refoulé pour comprendre les motivations de ceux qui déclarent que Poutine (en énorme difficulté) aurait déjà gagné sa guerre contre l'occident.
Les Européens ont commis une erreur, relativement grave oui.
Non, ce n'est évidemment pas d'avoir fermé Fessenheim.
Non, ce n'est pas pas le choix allemand de se retirer du nucléaire.
La plus grande erreur faite par les Européens, c'est de ne pas s'être rapidement lancé dans la diversification des sources d'énergie et dans la substitution du gaz russe dès 2014, et d'avoir au contraire fait le choix, pour les Allemands notamment, d'accroître les importations de gaz russe avec Nord-Stream 2.
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré