Voilà qui pose la question du filtrage des réfugiés. Clairement, il y a des réfugiés que nous sommes prêts à accueillir (les Ukrainiens), et d'autres, un peu moins (tout ce qui vient du sud de la Méditerranée).L’inquiétude des étrangers non ukrainiens qui ont fui en France
Une instruction gouvernementale exclut de la protection temporaire les réfugiés qui peuvent rentrer dans leur pays d’origine, dont de nombreux étudiants originaires du Maghreb et d’Afrique de l’Ouest.
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Il n'y a pas qu'en France que cette question se pose. Les Polonais, par exemple, accueillent volontiers les Ukrainiens qui se massent à la frontière entre la Pologne et l'Ukraine, alors qu'ils ont refusé les Syriens qui se massaient à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie. Et peut-on leur en vouloir ?