Etats-Unis : La Cour suprême annule le droit à l’avortement, laissant chaque Etat décider
Re: Etats-Unis : La Cour suprême annule le droit à l’avortement, laissant chaque Etat décider
Il ne le sera pas, sa fille s'il en a une, peut-être. Je ne suis pas une militante acharnée de l'avortement mais ce que vient de faire la Cour Suprême, c'est de supprimer le filet de sécurité (plutôt mince) qui existait. Là, pour des raisons faussement morales, on laissera crever les femmes dont la grossesse se passe mal (comme ce qui sera le cas en Oklahoma, où la législation est la plus restrictive) et les femmes qui se sont fait violer.
La plupart des pays musulmans auront une législation moins restrictive que ces Etats-là, c'est dire...
La plupart des pays musulmans auront une législation moins restrictive que ces Etats-là, c'est dire...
Re: Etats-Unis : La Cour suprême annule le droit à l’avortement, laissant chaque Etat décider
Et quand on complique l’accès à l’avortement, on avorte plus tard, donc avec un être plus développé…Camille a écrit : ↑24 juin 2022, 21:02:49Il ne le sera pas, sa fille s'il en a une, peut-être. Je ne suis pas une militante acharnée de l'avortement mais ce que vient de faire la Cour Suprême, c'est de supprimer le filet de sécurité (plutôt mince) qui existait. Là, pour des raisons faussement morales, on laissera crever les femmes dont la grossesse se passe mal (comme ce qui sera le cas en Oklahoma, où la législation est la plus restrictive) et les femmes qui se sont fait violer.
La plupart des pays musulmans auront une législation moins restrictive que ces Etats-là, c'est dire...
De toute façon ce sont les mêmes que cela ne dérangent pas que les futurs enfants crèvent par millions à cause du réchauffement climatique… alors la morale à deux balles
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI.
Re: Etats-Unis : La Cour suprême annule le droit à l’avortement, laissant chaque Etat décider
Tu peux ajouter toutes les jeunes filles qui se retrouveront mères sans le vouloir et auront leur vie chamboulée : finies les études, souvent pas de père pour les aider, etc ...Camille a écrit : ↑24 juin 2022, 21:02:49Il ne le sera pas, sa fille s'il en a une, peut-être. Je ne suis pas une militante acharnée de l'avortement mais ce que vient de faire la Cour Suprême, c'est de supprimer le filet de sécurité (plutôt mince) qui existait. Là, pour des raisons faussement morales, on laissera crever les femmes dont la grossesse se passe mal (comme ce qui sera le cas en Oklahoma, où la législation est la plus restrictive) et les femmes qui se sont fait violer.
La plupart des pays musulmans auront une législation moins restrictive que ces Etats-là, c'est dire...
Quant au père, il lui suffit de se barrer. C'est facile de voter des lois qui pourrissent la vie des autres quand on est un homme, 65 ans et que ses propres enfants ont déjà une vie établie. Tout ça au nom de la bienpensance et de la religion.
Re: Etats-Unis : La Cour suprême annule le droit à l’avortement, laissant chaque Etat décider
Hé oui les religions c'est l'anéantissement de l'intelligence.
Re: Etats-Unis : La Cour suprême annule le droit à l’avortement, laissant chaque Etat décider
Avec les partis de droite
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI.
Re: Etats-Unis : La Cour suprême annule le droit à l’avortement, laissant chaque Etat décider
Il faut dire que la carte est impressionnante.
l'interdiction de l'avortement devrait concerner :
- 26 états / 50
- 160 millions d'Américains / 325 millions
Re: Etats-Unis : La Cour suprême annule le droit à l’avortement, laissant chaque Etat décider
https://www.huffingtonpost.fr/entry/avo ... 94c1e3c29aHuffington Post a écrit :
INTERNATIONAL
24/06/2022 19:32 CEST
Avortement aux États-Unis: le juge Thomas veut aussi revenir sur la contraception et le mariage pour tous
Le juge Clarence Thomas veut revoir le droit à la contraception et au mariage pour tous, pour éventuellement les annuler comme l'IVG.
Marie Terrier avec AFP
(...)
Dans un avis concurrent de celui de la majorité -ce qui signifie qu’il soutient le verdict mais souhaite ajouter un commentaire- le conservateur Clarence Thomas estime qu’il faut examiner d’autres jurisprudences qui concernent la vie privée des Américains et qui s’appuient sur le même argumentaire que Roe v. Wade. Selon lui, une “myriade de droits” ont été accordés et la Cour a “le devoir de corriger l’erreur” qu’elle a instaurée, écrit-il.
Le juge Clarence Thomas cite trois autres arrêts dans son viseur:
- “Griswold v. Connecticut” de 1965 qui autorise la contraception
- “Lawrence v. Texas” de 2003 qui rend inconstitutionnelles les lois pénalisant les relations sexuelles entre personnes de même sexe
- et “Obergefell v. Hodges” de 2015 qui légalise le mariage des personnes de même sexe.
(...)
Re: Etats-Unis : La Cour suprême annule le droit à l’avortement, laissant chaque Etat décider
La boîte de Pandore est ouverte...
Re: Etats-Unis : La Cour suprême annule le droit à l’avortement, laissant chaque Etat décider
Etant donné les brillantes perspectives d'avenir aux USA entre armes et feu et climat
on devrait plutôt rendre l'avortement obligatoire . Ca fera des malheureux en moins .
Sans surprise le juge Clarence Thomas a été nommé par G W Bush et confirmé par le sénat .
on devrait plutôt rendre l'avortement obligatoire . Ca fera des malheureux en moins .
Sans surprise le juge Clarence Thomas a été nommé par G W Bush et confirmé par le sénat .
Et pendant ce temps là le permafrost décongèle .
Re: Etats-Unis : La Cour suprême annule le droit à l’avortement, laissant chaque Etat décider
Cela deviendrait de fait des états fascistes. Consternant…Yakiv a écrit : ↑25 juin 2022, 15:40:25https://www.huffingtonpost.fr/entry/avo ... 94c1e3c29aHuffington Post a écrit :
INTERNATIONAL
24/06/2022 19:32 CEST
Avortement aux États-Unis: le juge Thomas veut aussi revenir sur la contraception et le mariage pour tous
Le juge Clarence Thomas veut revoir le droit à la contraception et au mariage pour tous, pour éventuellement les annuler comme l'IVG.
Marie Terrier avec AFP
(...)
Dans un avis concurrent de celui de la majorité -ce qui signifie qu’il soutient le verdict mais souhaite ajouter un commentaire- le conservateur Clarence Thomas estime qu’il faut examiner d’autres jurisprudences qui concernent la vie privée des Américains et qui s’appuient sur le même argumentaire que Roe v. Wade. Selon lui, une “myriade de droits” ont été accordés et la Cour a “le devoir de corriger l’erreur” qu’elle a instaurée, écrit-il.
Le juge Clarence Thomas cite trois autres arrêts dans son viseur:
- “Griswold v. Connecticut” de 1965 qui autorise la contraception
- “Lawrence v. Texas” de 2003 qui rend inconstitutionnelles les lois pénalisant les relations sexuelles entre personnes de même sexe
- et “Obergefell v. Hodges” de 2015 qui légalise le mariage des personnes de même sexe.
(...)
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI.
Re: Etats-Unis : La Cour suprême annule le droit à l’avortement, laissant chaque Etat décider
C'est en tout cas l'aboutissement du mouvement paléo-conservateur, qui prône en quelque sorte un retour aux Etats confédérés et l'affranchissement des institutions fédérales. Les Etats-Unis vont devenir un ensemble extrêmement hétérogène et participer d'autant plus à la polarisation de la vie politique. Paradoxalement, c'est plutôt une bonne nouvelle pour Biden, qui risquait de perdre sa majorité aussi bien au Sénat qu'à la Chambre des représentants. Il y aura une réaction de la population qui n'adhère pas aux arrêts de la Cour Suprême... mais celle-ci sera-t-elle seulement suffisante ?
Re: Etats-Unis : La Cour suprême annule le droit à l’avortement, laissant chaque Etat décider
Cette affaire pose plusieurs questions :
1. Pour ou contre le droit à l'avortement ?
2. Faut-il faire du droit à l'avortement un droit fondamental inscrit dans la Constitution ?
3. Peut-on accepter que des juges non élus (la Cour suprême là-bas, le Conseil constitutionnel chez nous, la Cour européenne des droits de l'homme pour les pays concernés, etc.) tranchent des questions de société telles que le droit à l'avortement ou la contraception ou le mariage gay ?
En ce qui me concerne, je ne suis pas contre le droit à l'avortement par principe. Je sais que derrière certains avortements, il y a des situations de détresse sociale. Mais je pense que le droit à l'avortement doit être limité dans le temps. Parce qu'à trois mois de grossesse, le fœtus a la forme d'un petit être humain, avec un cœur qui bat, que je trouve moralement choquant d'aller broyer un tel petit être humain, et que la détresse sociale ne saurait tout justifier.
En tout état de cause, je refuse qu'on fasse du droit à l'avortement un droit fondamental à valeur constitutionnelle. Pour deux raisons :
- parce que je trouve moralement choquant le fait d'ériger en droit fondamental à valeur constitutionnelle une pratique qui consiste, que vous le veuillez ou non, à broyer un petit fœtus, quelles que soient les justifications qu'on peut lui apporter,
- et parce que, de façon générale, je pense que la Constitution d'un pays doit se borner à définir les pouvoirs des différents organes institutionnels, elle n'a pas vocation à imposer le contenu de certaines politiques.
Il n'appartient donc pas, selon moi, à des juges non élus de trancher des questions de société telles que le droit à l'avortement ou la contraception ou le mariage gay, surtout quand la Constitution qu'ils sont chargés de faire appliquer ne leur confie pas expressément cette mission. L'arrêt Roe vs. Wade ayant proclamé le droit à l'avortement était fondé sur le 14e amendement à la Constitution des États-Unis, qui dit ceci :
1. Pour ou contre le droit à l'avortement ?
2. Faut-il faire du droit à l'avortement un droit fondamental inscrit dans la Constitution ?
3. Peut-on accepter que des juges non élus (la Cour suprême là-bas, le Conseil constitutionnel chez nous, la Cour européenne des droits de l'homme pour les pays concernés, etc.) tranchent des questions de société telles que le droit à l'avortement ou la contraception ou le mariage gay ?
En ce qui me concerne, je ne suis pas contre le droit à l'avortement par principe. Je sais que derrière certains avortements, il y a des situations de détresse sociale. Mais je pense que le droit à l'avortement doit être limité dans le temps. Parce qu'à trois mois de grossesse, le fœtus a la forme d'un petit être humain, avec un cœur qui bat, que je trouve moralement choquant d'aller broyer un tel petit être humain, et que la détresse sociale ne saurait tout justifier.
En tout état de cause, je refuse qu'on fasse du droit à l'avortement un droit fondamental à valeur constitutionnelle. Pour deux raisons :
- parce que je trouve moralement choquant le fait d'ériger en droit fondamental à valeur constitutionnelle une pratique qui consiste, que vous le veuillez ou non, à broyer un petit fœtus, quelles que soient les justifications qu'on peut lui apporter,
- et parce que, de façon générale, je pense que la Constitution d'un pays doit se borner à définir les pouvoirs des différents organes institutionnels, elle n'a pas vocation à imposer le contenu de certaines politiques.
Il n'appartient donc pas, selon moi, à des juges non élus de trancher des questions de société telles que le droit à l'avortement ou la contraception ou le mariage gay, surtout quand la Constitution qu'ils sont chargés de faire appliquer ne leur confie pas expressément cette mission. L'arrêt Roe vs. Wade ayant proclamé le droit à l'avortement était fondé sur le 14e amendement à la Constitution des États-Unis, qui dit ceci :
Il faut quand même être de sacrée mauvaise foi pour trouver, dans ce texte, une quelconque consécration du droit à l'avortement. Rien, dans ce texte, ne permet de consacrer le droit à l'avortement. En consacrant ce droit, en 1973, les juges de la Cour suprême sont clairement sortis de leur rôle, en se livrant à une interprétation totalement farfelue et erronée du 14e amendement. En 2022, les juges la Cour suprême ont simplement rétabli une certaine logique juridique.« Section 1. Toute personne née ou naturalisée aux États-Unis, et soumise à leur juridiction, est citoyen des États-Unis et de l'État dans lequel elle réside. Aucun État ne fera ou n'appliquera de lois qui restreindraient les privilèges ou les immunités des citoyens des États-Unis ; ne privera une personne de sa vie, de sa liberté ou de ses biens sans procédure légale régulière ; ni ne refusera à quiconque relevant de sa juridiction, l'égale protection des lois.
Re: Etats-Unis : La Cour suprême annule le droit à l’avortement, laissant chaque Etat décider
Je suis pas si éloigné, mais je pense quand même qu'une constitution ne peut pas se contenter d'être un texte technique sur le fonctionnement des institutions et qu'il doit consacrer des valeurs fondamentales, dans notre cas de liberté, d'égalité des droits, de protection des gens et enfin, de protection de l'environnement, étant entendu que la lutte contre le réchauffement climatique sera à la fois longue, difficile (nécessitera de gros moyens de l'état) et impérieuse.
Re: Etats-Unis : La Cour suprême annule le droit à l’avortement, laissant chaque Etat décider
Le problème, c'est qu'en insérant dans la Constitution quelques principes généraux, quelques valeurs fondamentales, on donne au juge constitutionnel le pouvoir de trancher des questions de société. Et plus les principes et valeurs ainsi énoncés sont nombreux et rédigés dans des termes assez généraux, plus le pouvoir du juge constitutionnel est grand. Et moi, ça me choque.
Il me semble aussi que les gens qui veulent insérer de nombreux beaux principes dans la Constitution sont des gens qui ont peur de la démocratie.
Par exemple, si le peuple, démocratiquement à travers sa représentation nationale, veut rétablir la peine de mort : n'aurait-il point le droit de le faire que la Constitution l'interdirait de façon plus ou moins précise ?
Si le peuple, démocratiquement à travers sa représentation nationale, veut abroger le droit à l'avortement : n'aurait-il point le droit de le faire sous prétexte que la Constitution l'interdirait, soit précisément, soit telle qu'interprétée par le juge constitutionnel ?
Si le peuple, démocratiquement à travers sa représentation nationale, veut rétablir la peine de mort : n'aurait-il point le droit de le faire sous prétexte que la Constitution l'interdirait, soit précisément, soit telle qu'interprétée par le juge constitutionnel ?
Si le peuple, démocratiquement à travers sa représentation nationale, veut que tout revenu au-delà d'un certain montant soit imposé à 100% : n'aurait-il point le droit de le faire sous prétexte que la Constitution l'interdirait, soit précisément, soit telle qu'interprétée par le juge constitutionnel ?
Si le peuple, démocratiquement à travers sa représentation nationale, veut que l'impôt sur le revenu soit désormais individuel (et non plus par foyer) : n'aurait-il point le droit de le faire sous prétexte que la Constitution l'interdirait, soit précisément, soit telle qu'interprétée par le juge constitutionnel ?
Il me semble aussi que les gens qui veulent insérer de nombreux beaux principes dans la Constitution sont des gens qui ont peur de la démocratie.
Par exemple, si le peuple, démocratiquement à travers sa représentation nationale, veut rétablir la peine de mort : n'aurait-il point le droit de le faire que la Constitution l'interdirait de façon plus ou moins précise ?
Si le peuple, démocratiquement à travers sa représentation nationale, veut abroger le droit à l'avortement : n'aurait-il point le droit de le faire sous prétexte que la Constitution l'interdirait, soit précisément, soit telle qu'interprétée par le juge constitutionnel ?
Si le peuple, démocratiquement à travers sa représentation nationale, veut rétablir la peine de mort : n'aurait-il point le droit de le faire sous prétexte que la Constitution l'interdirait, soit précisément, soit telle qu'interprétée par le juge constitutionnel ?
Si le peuple, démocratiquement à travers sa représentation nationale, veut que tout revenu au-delà d'un certain montant soit imposé à 100% : n'aurait-il point le droit de le faire sous prétexte que la Constitution l'interdirait, soit précisément, soit telle qu'interprétée par le juge constitutionnel ?
Si le peuple, démocratiquement à travers sa représentation nationale, veut que l'impôt sur le revenu soit désormais individuel (et non plus par foyer) : n'aurait-il point le droit de le faire sous prétexte que la Constitution l'interdirait, soit précisément, soit telle qu'interprétée par le juge constitutionnel ?
Re: Etats-Unis : La Cour suprême annule le droit à l’avortement, laissant chaque Etat décider
Dans ce cas, faut-il carrément supprimer toute mention faite à propos de liberté ou d'égalité dans la constitution sous prétexte que le pouvoir judiciaire pourrait l'interpréter sous divers angles ?johanono a écrit : ↑25 juin 2022, 22:43:14Le problème, c'est qu'en insérant dans la Constitution quelques principes généraux, quelques valeurs fondamentales, on donne au juge constitutionnel le pouvoir de trancher des questions de société. Et plus les principes et valeurs ainsi énoncés sont nombreux et rédigés dans des termes assez généraux, plus le pouvoir du juge constitutionnel est grand. Et moi, ça me choque.
Une nation ne serait plus donc qu'un ensemble culturel à l'instant T, sans aucune valeur qui puisse être gravée dans le marbre ?
Même si je comprends la crainte de partialité, je ne conçois pas que la république française puisse se résumer ) une norme techniqe institutionnelle.
Dans certains cas comme celui d'une réintroduction de la peine de mort, il faudra alors admettre qu'elle nécessite une révision constitutionnelle et qu'à ce titre, elle acte une évolution de nos valeurs sur le temps long.johanono a écrit : ↑25 juin 2022, 22:43:14Il me semble aussi que les gens qui veulent insérer de nombreux beaux principes dans la Constitution sont des gens qui ont peur de la démocratie.
Par exemple, si le peuple, démocratiquement à travers sa représentation nationale, veut rétablir la peine de mort : n'aurait-il point le droit de le faire que la Constitution l'interdirait de façon plus ou moins précise ?
Si le peuple, démocratiquement à travers sa représentation nationale, veut abroger le droit à l'avortement : n'aurait-il point le droit de le faire sous prétexte que la Constitution l'interdirait, soit précisément, soit telle qu'interprétée par le juge constitutionnel ?
Si le peuple, démocratiquement à travers sa représentation nationale, veut rétablir la peine de mort : n'aurait-il point le droit de le faire sous prétexte que la Constitution l'interdirait, soit précisément, soit telle qu'interprétée par le juge constitutionnel ?
Si le peuple, démocratiquement à travers sa représentation nationale, veut que tout revenu au-delà d'un certain montant soit imposé à 100% : n'aurait-il point le droit de le faire sous prétexte que la Constitution l'interdirait, soit précisément, soit telle qu'interprétée par le juge constitutionnel ?
Si le peuple, démocratiquement à travers sa représentation nationale, veut que l'impôt sur le revenu soit désormais individuel (et non plus par foyer) : n'aurait-il point le droit de le faire sous prétexte que la Constitution l'interdirait, soit précisément, soit telle qu'interprétée par le juge constitutionnel ?
Je ne suis pas choqué que la peine de mort (même si je suis pour dans l'absolu) ne puisse pas forcément être réintroduite du jour au lendemain par un nouveau pouvoir qui débarquerait, mais qu'elle relève plutôt d'un choix mûrement (et longuement) réfléchi.
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