L'article est en accès protégé, mais on comprend l'idée générale.Et Poutine ressuscita l'Otan
L'Alliance atlantique, que l'on disait moribonde, a retrouvé cohésion et raison d'être après l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Elle a contribué, indirectement, à l'anéantissement de la réputation militaire de Moscou, voire à la destruction de la moitié de son armée de terre. Sans perdre un soldat et pour un coût financier très faible.
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Il y a peu, l'OTAN était diagnostiqué en état de mort cérébrale par Emmanuel Macron : les Américains s'en désintéressaient et appelaient les Européens à financer eux-mêmes leur propre défense, et les Européens s'interrogeaient sur une hypothétique armée européenne.
Et subitement, avec l'agression militaire russe, l'OTAN a retrouvé une raison d'être, à la fois dans l'esprit des Européens (qui prennent conscience de la protection militaire que leur offrent les Américains dans le cadre de cette institution) et des Américains (qui ont compris qu'ils ne devaient pas trop se désintéresser de la question européenne).
Contrairement à ce que croient certains poutinolâtres, ce sont bien les pays de l'Est qui sollicitent l'aide de l'OTAN, parce qu'ils ont peur de la Russie. Voici un nouvel exemple :
Une question s'impose dès lors, pour les Européens : y a-t-il vraiment besoin d'une armée européenne commune ? Dans l'esprit de beaucoup de pays européens, cette armée européenne commune existe déjà, c'est l'OTAN. Mais elle reste, forcément, placée sous la domination stratégique des Américains. Le recours à l'OTAN est assez confortable pour les Européens, mais dans ce cas, les Européens perdent en autonomie ce qu'ils gagnent en protection.Les pays des Balkans demandent le soutien de l'Otan face aux pressions russes
Les pressions de la Russie dans le Caucase et dans les Balkans occidentaux ont occupé une large part de la réunion de l'Otan qui a pris fin, mercredi 30 novembre, à Bucarest. Les ministres des Affaires étrangères de Moldavie, de Bosnie-Herzégovine et de Géorgie étaient d'ailleurs invités à participer à la dernière session du sommet et ils ont fait part de leurs inquiétudes.
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