Immigrer en Australie.
Les gouvernements australiens sont sérieux, se considèrent comme les gérants de l'immeuble "Australie", et veillent à la tranquilité des résidents et à la bonne marche financière du pays, en toute démocratie.
Ils ont misau point une procédure incontournable en matière d'immigration, toutes tentatives dérogatoire valant de se faire virer sur l'heure.
Ce matin, appel d'un copain, Instructeur Airbus chez Air China (pas vraiment un infra-salarié, donc) , et qu songe à s'installer en Australie.
Il a introduit il y a 6 mois à son Ambassade d'Australie une demande en bonne et due forme (en fait, un gros dossier avec feuille de paie, déclarations fiscales sur 5 ans, certificats de propriétés, etc).
La demande vient d'être déclarée recevable. Nouveau dossier plus précis, l'accord définitif surviendra dans 15 mois.
Mais cet accord est subrogé en outre à un "deposite" de 700.000 euros, auprès d'un organisme public, à titre de garantie, et à vie. Il touchera cependant un joli intérêt de 6 % sur ce dépôt.
De la sorte, s'il venait à faire appel à l'aide sociale, pour lui ou son éventuelle famille, s'il avait une condamnation civile avec réparation à un tiers, etc; l'Etat pourrait couvrir les frais, y compris ceux de son expulsion.
Simple, clair et net.
Ils ont misau point une procédure incontournable en matière d'immigration, toutes tentatives dérogatoire valant de se faire virer sur l'heure.
Ce matin, appel d'un copain, Instructeur Airbus chez Air China (pas vraiment un infra-salarié, donc) , et qu songe à s'installer en Australie.
Il a introduit il y a 6 mois à son Ambassade d'Australie une demande en bonne et due forme (en fait, un gros dossier avec feuille de paie, déclarations fiscales sur 5 ans, certificats de propriétés, etc).
La demande vient d'être déclarée recevable. Nouveau dossier plus précis, l'accord définitif surviendra dans 15 mois.
Mais cet accord est subrogé en outre à un "deposite" de 700.000 euros, auprès d'un organisme public, à titre de garantie, et à vie. Il touchera cependant un joli intérêt de 6 % sur ce dépôt.
De la sorte, s'il venait à faire appel à l'aide sociale, pour lui ou son éventuelle famille, s'il avait une condamnation civile avec réparation à un tiers, etc; l'Etat pourrait couvrir les frais, y compris ceux de son expulsion.
Simple, clair et net.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
- El Fredo
- Messages : 26459
- Enregistré le : 17 févr. 2010, 00:00:00
- Parti Politique : En Marche (EM)
- Localisation : Roazhon
- Contact :
L'immigration de travail est beaucoup plus simple. Je viens de passer le test ici et j'ai obtenu 120 points :
http://www.workpermit.com/australia/poi ... ulator.htm
http://www.workpermit.com/australia/poi ... ulator.htm
Here I come, mateys!
http://www.workpermit.com/australia/poi ... ulator.htm
http://www.workpermit.com/australia/poi ... ulator.htm
Here I come, mateys!
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.
Non, ce test est le préliminaire à la suite (pour le volet immigation -travail, ce qui n'est pas le cas de mon ami)
Ayant répondu à ton test, même avec 120 points, tu peux alors prendre contact avec l'Ambassade, qui te donnera la liste (régulièrement remise à jour) des métiers demandés en Australie.
Si tu n'as pas les aptiudes recherchées, tu passes ton chemin.
Si tu les as, tu peux alors remplir un dossier très détaillé (diplômes, expérience, certificats e.a;)
Ce dossier retourne alors en Australie, où ton profil est proposé aux patrons. Si l'un d'eux retient ta andidature, tu auras alors de nombrexu échanges et questions avec lui.
S'il persiste à vouloir t'engager, tu recevras alors un contrat d'essai, et tu devras provisionner trois ou six mois de fais d'existence et ton billet de retour.
C'est seulement à ce moment que tu mettras le pied sur le territoire, seul bien entendu. Si ton contrat est validé et devient CDI, tu devras encore attendre un an ou plus avant de pouvoir prétendre à faire venir ta femme et tes enfants (persone d'autre), à condition deprouver que tes ressources professionnelles te permettent de les faire vivre, et que tu disposes d'un logement suffisant pour une famille.
Ayant répondu à ton test, même avec 120 points, tu peux alors prendre contact avec l'Ambassade, qui te donnera la liste (régulièrement remise à jour) des métiers demandés en Australie.
Si tu n'as pas les aptiudes recherchées, tu passes ton chemin.
Si tu les as, tu peux alors remplir un dossier très détaillé (diplômes, expérience, certificats e.a;)
Ce dossier retourne alors en Australie, où ton profil est proposé aux patrons. Si l'un d'eux retient ta andidature, tu auras alors de nombrexu échanges et questions avec lui.
S'il persiste à vouloir t'engager, tu recevras alors un contrat d'essai, et tu devras provisionner trois ou six mois de fais d'existence et ton billet de retour.
C'est seulement à ce moment que tu mettras le pied sur le territoire, seul bien entendu. Si ton contrat est validé et devient CDI, tu devras encore attendre un an ou plus avant de pouvoir prétendre à faire venir ta femme et tes enfants (persone d'autre), à condition deprouver que tes ressources professionnelles te permettent de les faire vivre, et que tu disposes d'un logement suffisant pour une famille.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
- El Fredo
- Messages : 26459
- Enregistré le : 17 févr. 2010, 00:00:00
- Parti Politique : En Marche (EM)
- Localisation : Roazhon
- Contact :
Pas la peine, cette liste est incluse dans le test. Ma qualité d'ingénieur informatique me donne 60 points sur les 120 que j'ai obtenus.mps a écrit :Non, ce test est le préliminaire à la suite (pour le volet immigation -travail, ce qui n'est pas le cas de mon ami)
Ayant répondu à ton test, même avec 120 points, tu peux alors prendre contact avec l'Ambassade, qui te donnera la liste (régulièrement remise à jour) des métiers demandés en Australie.
Et le GSM (General Skilled Migration) pour lequel ce calcul de points est déterminant, et qui donne droit au statut de résident permanent, ne nécessite pas d'être en contact avec un employeur. Si tu as déjà un employeur potentiel alors tu peux suivre un autre circuit plus simple ou bien suivre celui-ci sachant que la barrière est à 100 points au lieu de 120. Tu peux aussi candidater si tu es déjà présent en Australie avec un visa de travail temporaire (pareil, 100 points).
Et je ne vois pas "Flight Instructor" sur la liste du SOL (Skilled Occupation List), donc pas étonnant que ton ami ait à suivre un parcours si contraignant. Bref, ton exemple est certes instructif pour illustrer les barrières à l'immigration générale en Australie, mais n'est pas représentatif de la majorité des immigrants qualifiés.The offshore Skilled - Independent visa is assessed on a points based system, with 120 points required to pass and 100 points required to be placed within a reserve pool. Those who are granted a Skilled - Independent visa can live and work in any part of Australia and take up any employment they wish.
http://www.workpermit.com/australia/ski ... n_list.htm
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.
Mon ami ne prend pas la filière "travail" (il en a un en Chine, et fera simplement ses rotations à partir de Sydney) : c'est la filière "convenance personnelle".
Que, dans un cas bien qualifié comme le tien, le parcours soit assez simple est tout à fait normal. Ce qui est intéressant, c'est de voir la sélectivité, pratiquée avec bon sens par un pays parfaitement démocratique.
Que, dans un cas bien qualifié comme le tien, le parcours soit assez simple est tout à fait normal. Ce qui est intéressant, c'est de voir la sélectivité, pratiquée avec bon sens par un pays parfaitement démocratique.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
En même temps, l'Australie étant une ile très loin de tout, c'est facile de contrôler l'immigration.
Ce contrôle, si il se justifie d'un point de vue australien .... est discutable sur un plan mondialiste. Comment peut on défendre ta position : immigration controlée sévèrement et ton point de vue exprimé récemment concernant le chômage ou tu nous disais que celui qui veut se donner les moyens (même si je ne vais pas revenir sur tes critères glorifiant la mobilité) pouvait aller ou il voulait pour taffer à bon prix.
Personellement je considère que le fait de naître quelque part sur terre devrait offrir le droit à chacun de tenter sa chance ou il veut. C'est mon coté "libéral" .... mais je pense que tu ne seras pas d'accord avec cela, n'est ce pas ?
Ce contrôle, si il se justifie d'un point de vue australien .... est discutable sur un plan mondialiste. Comment peut on défendre ta position : immigration controlée sévèrement et ton point de vue exprimé récemment concernant le chômage ou tu nous disais que celui qui veut se donner les moyens (même si je ne vais pas revenir sur tes critères glorifiant la mobilité) pouvait aller ou il voulait pour taffer à bon prix.
Personellement je considère que le fait de naître quelque part sur terre devrait offrir le droit à chacun de tenter sa chance ou il veut. C'est mon coté "libéral" .... mais je pense que tu ne seras pas d'accord avec cela, n'est ce pas ?
Il y a un point d'intersection entre le devoir d'un état de protéger ses citoyens, et la liberté de chacun de se positionner au mieux de ses possibilités.
L'état ne peut à mon avis imposer des charges "caritatives"à ses citoyens, autres que les budgets votés à l'aide au développement, en tenant compte anuellement des possibilités contributives du pays. Avec pour seule exception l'accueil personnalisé et circonstancié de tel réfugié réellement politique. Par contre, il peut définir l'admission sur son territoire d'un nombré défini de professionnels définis qui lui font éventuellement défaut.
Tout citoyen du monde peut envisager sa délocalisation, dans le respect des lois et règlements migratoires. S'il outrepasse ces lois, il est de facto un délinquant qui doit être sanctionné.
L'état ne peut à mon avis imposer des charges "caritatives"à ses citoyens, autres que les budgets votés à l'aide au développement, en tenant compte anuellement des possibilités contributives du pays. Avec pour seule exception l'accueil personnalisé et circonstancié de tel réfugié réellement politique. Par contre, il peut définir l'admission sur son territoire d'un nombré défini de professionnels définis qui lui font éventuellement défaut.
Tout citoyen du monde peut envisager sa délocalisation, dans le respect des lois et règlements migratoires. S'il outrepasse ces lois, il est de facto un délinquant qui doit être sanctionné.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré