Il y a deux ans, je frémissais de compassion en voyant ces millions d'américains défaillir de bonheur à l'élection de leur Messie.
Un pâle type, qui n'avait jamais rien fait dans sa vie, sauf jouer au poker, et qui leur promettait monts et merveilles.
Aujourd'hui, c'est la douche froide. Guatanamo est toujours ouvert, les guerres se poursuivent avec des restrictions d'effectifs qui sont des capitulations, l'économie cale, et il a jonglé avec des milliards dispersés au petit bonheur la chance, sauf celle d'un retour économique. Sa réforme de la Sécu, complètement bâclée et inappplicable.
On se souvient qu'il n'a jamais voulu produire son acte de naissance, pourtant indispensable pour prouver qu'il était né aux USA, condition constitutionnelle à son électon.
On voit sa vie de nabab, ses filles placées dans des écoles privées ultra-huppées, loin de la plèbe, les 3 gros porteurs écessaires au séjour de détente de sa ménagère et de sa cadette sur une plage espagnole interdite à tout public pour la circonstance.
Cette nullité tapageuse n'a strictement rien fait, et plus de 50 % de son électorat déclare lui tourner le dos.
Bref, à l'entrée de l'hiver, l'élection de mi-mandat risque bien d'être ... une dégelée ...
Quand le Messie se prépare à une tatouille.
N'ayant rien fait il a toujours fait mieux que son prédécesseur. C'est au moins ça de gagné 
On peut aussi penser, comme le font toujours les nervis UMP à propos de la présidence Sarkozy, qu'Obama a hérité d'une situation pourrie : deux guerres sur les bras et une crise financière pour compliquer le tout.
Perso je ne suis pas assez au courant pour pouvoir juger de sa prétendue nullité.
On peut aussi penser, comme le font toujours les nervis UMP à propos de la présidence Sarkozy, qu'Obama a hérité d'une situation pourrie : deux guerres sur les bras et une crise financière pour compliquer le tout.
Perso je ne suis pas assez au courant pour pouvoir juger de sa prétendue nullité.
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
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El Fredo
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De ce côté de l'Atlantique on s'en aperçoit peu, mais les principaux responsables de l'immobilisme régnant aux USA sont les Républicains qui depuis l'élection d'Obama appliquent la stratégie de l'obstruction généralisée. Obama est un centriste très attaché au compromis. Il a tenté d'arracher une adhésion bipartisane sur la plupart des réformes qu'il a présentées (notamment sur les lois dites de "Reconciliation"), or malheureusement les Républicains n'en veulent absolument pas et ont juré de lui faire subir en pire ce qu'ils ont fait subir à Clinton (*). Il faut savoir que le règlement du Sénat prévoit une majorité qualifiée de 3/5e (soit 60 sénateurs sur 100) pour mettre fin à une "flibuste" parlementaire, or la majorité démocrate ne dispose que de 59 sièges. Cela donne donc en pratique un droit de veto illimité à la minorité républicaine, et connaissant l'extrême animosité dont ils font preuve envers Obama (considéré par beaucoup comme illégitime), ils ne se gênent pas pour s'en servir.
Ajoutons aussi les traitres (Joe Liberman par exemple) et les sans-c...... du camp démocrate qui brillent par leur absence de soutien à leur président pour des raisons essentiellement locales, les élections approchant.
Je pense qu'il est à la fois trop faible et mal entouré (ceci expliquant cela, dans les 2 sens). De plus il a dû subir un certain nombre de trahisons de ses proches conseillers, je pense en particulier à Rahm Emanuel, qu'il avait appointé justement pour ses talents de négociateur acharné (dans le but d'obtenir des soutiens bipartisans aux réformes), et qui s'est plutôt fait remarquer par son absence suspecte de pugnacité. On a d'ailleurs appris récemment qu'il avait torpillé en douce la loi sur le climat (**) en présentant aux Républicains comme une taxe une mesure qui n'en était pas une, ce qui revenait à signer l'acte de décès de la loi. Aux dernières nouvelles il a quitté l'administration pour briguer la mairie de Chicago (good riddance).
(*) http://krugman.blogs.nytimes.com/2010/1 ... s-of-1995/
(**) http://www.treehugger.com/files/2010/10 ... se-senate-…
Ajoutons aussi les traitres (Joe Liberman par exemple) et les sans-c...... du camp démocrate qui brillent par leur absence de soutien à leur président pour des raisons essentiellement locales, les élections approchant.
Je pense qu'il est à la fois trop faible et mal entouré (ceci expliquant cela, dans les 2 sens). De plus il a dû subir un certain nombre de trahisons de ses proches conseillers, je pense en particulier à Rahm Emanuel, qu'il avait appointé justement pour ses talents de négociateur acharné (dans le but d'obtenir des soutiens bipartisans aux réformes), et qui s'est plutôt fait remarquer par son absence suspecte de pugnacité. On a d'ailleurs appris récemment qu'il avait torpillé en douce la loi sur le climat (**) en présentant aux Républicains comme une taxe une mesure qui n'en était pas une, ce qui revenait à signer l'acte de décès de la loi. Aux dernières nouvelles il a quitté l'administration pour briguer la mairie de Chicago (good riddance).
(*) http://krugman.blogs.nytimes.com/2010/1 ... s-of-1995/
(**) http://www.treehugger.com/files/2010/10 ... se-senate-…
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.
Je suis assez d'accord, mais outre le fait que mps déjà avant l'élection dobama ne le supportait pas et préférait soutenir les bush et leurs mensonges avérés, je m'interroge de plus en plus sur l'intelligence de ce peuple. Il n'y a visiblement que le dollar qui les intéresse, peu importe le prix à payer.
Je ne suis pas anti américan, mais je suis anti c.... Ce pays en contient trop pour me faire rêver ....
Je ne suis pas anti américan, mais je suis anti c.... Ce pays en contient trop pour me faire rêver ....
[table cellpadding="0" cellspacing="0" border="0" width="100%"][tr][td colspan="1" rowspan="1" width="100%"][/td][td colspan="1" rowspan="1" valign="top"]
[/td][/tr][tr][td colspan="2" rowspan="1"]Je suis assez d'accord, mais outre le fait que mps déjà avant l'élection dobama ne le supportait pas et préférait soutenir les bush[/td][/tr][/table]
Je te mets au défi de produire une seule phrase de moi en ce sens. D'autant pous idiot qu'aucun Bush n'était candidat. J'ai par contre dit qu'Obama était un naze inexpérimenté, et son adversaireun gâteux. Bref, je déplorais qu'un aussi vaste pays ait fait un casting aussi désastreux.
Ceci dit, Obama est dans l'ordre des choses. Le coup de génie des grands lobbies a été de sortir de leur chapeau un insignifiant personnage de couleur, qui allait automatiquement rallier les exotiques et les progressistes, susciter un enthousiaste messianique, et ne les dérangerait pas ensuite.
Le pantin a réussi, il est bien logé et bien servi, et les USA ne sont tout simplement plus gouvernés.
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Ceci dit, Obama est dans l'ordre des choses. Le coup de génie des grands lobbies a été de sortir de leur chapeau un insignifiant personnage de couleur, qui allait automatiquement rallier les exotiques et les progressistes, susciter un enthousiaste messianique, et ne les dérangerait pas ensuite.
Le pantin a réussi, il est bien logé et bien servi, et les USA ne sont tout simplement plus gouvernés.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
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Cobalt
mps,qui n'entend qu'un son n'entend qu'une cloche.
mardi 2 novembre 2010Etats-Unis : Une drôle de manifestationCourrier International - 2/11/10 - Sabrina Tavernise et Brian Shelter | The New York Times
Pari tenu pour les deux humoristes Jon Stewart et Stephen Colbert. Leur rassemblement conjoint, organisé le 30 octobre à Washington, a attiré une foule d'Américains venus clamer dans la bonne humeur leur frustation de la politique.
Le site Internet de la campagne de Jon Stewart et Stephen Colbert
En partie cirque, en partie satire, en partie défilé carnavalesque, le "rassemblement pour le rétablissement de la santé mentale et/ou de la peur" de Jon Stewart et Stephen Colbert qui s'est tenu le 30 octobre sur le Mall de Washington a été un événement politique semblable à aucun autre.
C'était un rassemblement démocrate sans personnalité politique, mais avec deux satiristes aux commandes - Jon Stewart et Stephen Colbert - qui ont profité de cette tribune pour mettre en boîte les journalistes et les politiciens qui sème la peur. Même si aucun d'eux n'a affiché son soutien pour un parti ou un candidat, la foule immense qui allait du Capitole jusqu'aux abords du Washington Monument [l'obélisque de Washington] était parcourue par un fort courant d'engagement politique. Une chose est sûre, l'appel lancé par Jon Stewart dans son émission The Daily Show sur la chaîne de télévision Comedy Central a eu un grand retentissement.
Pour nombre de participants, l'événement était destiné à faire contrepoids au "Rassemblement pour le rétablissement de l'honneur" que Glenn Beck, le présentateur de la chaîne cablée ultraconservatrice Fox News, a organisé en août dernier dans la capitale américaine. Selon la société AirPhotosLive.com qui se fonde sur des photos aériennes pour décompter les manifestants, l'événement a réuni 225 000 personnes, contre 87 000 manifestants lors du rassemblement de Glenn Beck. Pour nombre de personnes présentes, cette manifestation était l'occasion de prendre le contrôle du débat politique, ne serait-ce que pendant un samedi après-midi ensoleillé. Les participants, en grande majorité de gauche, arboraient des pin's politiques, agitaient des drapeaux et brandissaient des pancartes couvertes de messages humoristiques.
Certains étaient mêmes venus déguisés pour exprimer leur opinion. Un homme vêtu uniquement d'une couche-culotte et d'un sombrero portait à son cou une grande ancre de bois, pour symboliser les Anchor Babies [les "bébés ancre"], le surnom que les présentateurs des talk shows conservateurs donnent aux enfants nés aux Etats-Unis de parents immigrés clandestins [et destinés, selon eux, à favoriser le regroupement familial]. Au-delà des plaisanteries, l'événement semblait refléter quelque chose de profond, un violent désir d'être entendu et une grande frustration devant l'absence de leadership, moins de la part d'Obama que du parti démocrate critiqué par de nombreuses personnes présentes pour sa trop grande timidité, sa frilosité et son incapacité à défendre les réussites de Barack Obama.
"Je suis fier d'Obama mais les démocrates du Congrès, ce sont tous des planqués", a ainsi souligné Ron Harris, 64 ans, avocat de Laguna Beach en Californie. "Ils seraient incapable de vendre du pain à une mère affamée même avec Dieu à leurs côtés." Certains regrettaient que ce soient des humoristes et non des hommes et femmes politiques qui soient capables de canaliser leur frustration, comme Michelle Sabol, 41 ans, créatrice de bijoux de Pittsburgh, en Pennsylvanie. "On n'a nulle part où aller, ni personne vers qui se tourner", a t-elle déclaré en ajoutant que seul Jon Stewart lui permettait d'exprimer son sentiment de frustration et d'isolement.
Quatre amis, déguisés en sachets de thé géants pour se moquer du mouvement Tea Party, ont également souligné que Jon Stewart et Stephen Colbert étaient les seuls à exprimer leur point de vue. "Pour supporter tout ce qui se passe depuis deux ans, on n'a que le Daily Show", s'est emporté l'un des quatre amis, S.J. Klein, 40 ans, venu d'Anchorage, en Alaska. "La bataille pour convaincre les Américains se joue en ce moment entre les présentateurs de talk show et les humoristes, a résumé Alex Foxworthy, 26 ans, étudiant en thèse de Richmond, en Virginie. Moi je choisis les humoristes."
mardi 2 novembre 2010Etats-Unis : Une drôle de manifestationCourrier International - 2/11/10 - Sabrina Tavernise et Brian Shelter | The New York Times
Pari tenu pour les deux humoristes Jon Stewart et Stephen Colbert. Leur rassemblement conjoint, organisé le 30 octobre à Washington, a attiré une foule d'Américains venus clamer dans la bonne humeur leur frustation de la politique.
Le site Internet de la campagne de Jon Stewart et Stephen Colbert
En partie cirque, en partie satire, en partie défilé carnavalesque, le "rassemblement pour le rétablissement de la santé mentale et/ou de la peur" de Jon Stewart et Stephen Colbert qui s'est tenu le 30 octobre sur le Mall de Washington a été un événement politique semblable à aucun autre.
C'était un rassemblement démocrate sans personnalité politique, mais avec deux satiristes aux commandes - Jon Stewart et Stephen Colbert - qui ont profité de cette tribune pour mettre en boîte les journalistes et les politiciens qui sème la peur. Même si aucun d'eux n'a affiché son soutien pour un parti ou un candidat, la foule immense qui allait du Capitole jusqu'aux abords du Washington Monument [l'obélisque de Washington] était parcourue par un fort courant d'engagement politique. Une chose est sûre, l'appel lancé par Jon Stewart dans son émission The Daily Show sur la chaîne de télévision Comedy Central a eu un grand retentissement.
Pour nombre de participants, l'événement était destiné à faire contrepoids au "Rassemblement pour le rétablissement de l'honneur" que Glenn Beck, le présentateur de la chaîne cablée ultraconservatrice Fox News, a organisé en août dernier dans la capitale américaine. Selon la société AirPhotosLive.com qui se fonde sur des photos aériennes pour décompter les manifestants, l'événement a réuni 225 000 personnes, contre 87 000 manifestants lors du rassemblement de Glenn Beck. Pour nombre de personnes présentes, cette manifestation était l'occasion de prendre le contrôle du débat politique, ne serait-ce que pendant un samedi après-midi ensoleillé. Les participants, en grande majorité de gauche, arboraient des pin's politiques, agitaient des drapeaux et brandissaient des pancartes couvertes de messages humoristiques.
Certains étaient mêmes venus déguisés pour exprimer leur opinion. Un homme vêtu uniquement d'une couche-culotte et d'un sombrero portait à son cou une grande ancre de bois, pour symboliser les Anchor Babies [les "bébés ancre"], le surnom que les présentateurs des talk shows conservateurs donnent aux enfants nés aux Etats-Unis de parents immigrés clandestins [et destinés, selon eux, à favoriser le regroupement familial]. Au-delà des plaisanteries, l'événement semblait refléter quelque chose de profond, un violent désir d'être entendu et une grande frustration devant l'absence de leadership, moins de la part d'Obama que du parti démocrate critiqué par de nombreuses personnes présentes pour sa trop grande timidité, sa frilosité et son incapacité à défendre les réussites de Barack Obama.
"Je suis fier d'Obama mais les démocrates du Congrès, ce sont tous des planqués", a ainsi souligné Ron Harris, 64 ans, avocat de Laguna Beach en Californie. "Ils seraient incapable de vendre du pain à une mère affamée même avec Dieu à leurs côtés." Certains regrettaient que ce soient des humoristes et non des hommes et femmes politiques qui soient capables de canaliser leur frustration, comme Michelle Sabol, 41 ans, créatrice de bijoux de Pittsburgh, en Pennsylvanie. "On n'a nulle part où aller, ni personne vers qui se tourner", a t-elle déclaré en ajoutant que seul Jon Stewart lui permettait d'exprimer son sentiment de frustration et d'isolement.
Quatre amis, déguisés en sachets de thé géants pour se moquer du mouvement Tea Party, ont également souligné que Jon Stewart et Stephen Colbert étaient les seuls à exprimer leur point de vue. "Pour supporter tout ce qui se passe depuis deux ans, on n'a que le Daily Show", s'est emporté l'un des quatre amis, S.J. Klein, 40 ans, venu d'Anchorage, en Alaska. "La bataille pour convaincre les Américains se joue en ce moment entre les présentateurs de talk show et les humoristes, a résumé Alex Foxworthy, 26 ans, étudiant en thèse de Richmond, en Virginie. Moi je choisis les humoristes."
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