Belgique : trop de congés de circonstances.

Venez parler ici de l'actualité étrangère et européenne
Répondre
Avatar du membre
mps
Messages : 20146
Enregistré le : 01 mars 2009, 00:00:00
Localisation : Belgique

Message non lu par mps » 02 nov. 2010, 09:05:00

Le Crédit-temps et les autres congés thématiques se multiplient ces dernières années.
Image

Les employeurs clament leur ras-le-bol devant l’augmentation des congés thématiques. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase, c’est le vote du Parlement européen prévoyant un allongement du congé de maternité à 20 semaines. Tour à tour, la FEB (Fédération des entreprises de Belgique) et l’UCM (Union des classes moyennes) ont sorti les calculettes. Les deux organisations patronales font les mêmes calculs: depuis quelques années, le nombre de congés grimpe de façon vertigineuse. Ce qui a trois conséquences. Un: cela coûte cher. A la sécurité sociale surtout. Mais aussi aux employeurs. Deux: cela pose de plus en plus de problèmes d’organisation dans les entreprises, en particulier dans les PME. Trois: beaucoup de ces congés sont pris par des femmes. In fine, cela peut leur être préjudiciable pour leurs perspectives d’embauche ou de carrière.
Coût de 1,7 milliard
En 2009, près de 435.000 personnes ont bénéficié de congés thématiques dans notre pays, selon les données de l’Onem et du Conseil national du Travail. "En deux ans, le recours à ces congés a globalement augmenté de 20,6 %", pointe l’UCM. D’après elle, "à politique inchangée, le coût global s’élèvera, en 2012, à 1,7 milliard d’euros". Et le passage du congé de maternité de 15 à 20 semaines augmenterait l’ardoise de 160 millions supplémentaires.  "Au cours des dix dernières années, les budgets affectés au crédit-temps, à l’interruption de carrière et au congé parental ont été multipliés par quatre", souligne-t-on à la FEB. "Un emploi à temps partiel sur quatre est aujourd’hui ‘subventionné’par un supplément de l’Onem, contre un sur sept en 1999", épingle la Fédération.
Ces congés thématiques sont de trois ordres. D’une part, le crédit-temps et les interruptions de carrière. Ces formules connaissent un succès considérable depuis quelques années. D’autre part, les congés liés aux jeunes enfants (congé de maternité, de paternité, d’allaitement, d’adoption, congé parental…). Enfin, le "petit chômage" (pris à l’occasion d’un mariage, d’une communion, d’un décès…) et les absences liées à l’assistance portée à un proche gravement malade.
 Devant ce qu’ils décrivent comme une "inflation intenable", les employeurs veulent que le prochain gouvernement mette le holà. "Le nombre de congés et les critères d’ouverture doivent être revus", plaide ainsi l’UCM. Et "les salariés doivent être davantage responsabilisés", estime-t-elle. "Travailler ou ne pas travailler, ce n’est pas équivalent. Il n’est pas normal de pouvoir réduire son temps de travail pratiquement sans perte de salaire, ni de continuer, pendant les périodes non travaillées, à se constituer un droit à la pension plein et entier", conclut l’UCM.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

Avatar du membre
Nombrilist
Messages : 63371
Enregistré le : 08 févr. 2010, 00:00:00

Message non lu par Nombrilist » 02 nov. 2010, 09:25:00

Quand je le dis que pour les patrons, un homme ou une femme n'est qu'un outil de production...

Avatar du membre
Golgoth
Messages : 22140
Enregistré le : 15 mars 2010, 00:00:00
Localisation : Chez moi

Message non lu par Golgoth » 02 nov. 2010, 15:22:00

Ces femmes devraient laisser la sélection naturelle agir, seul les meilleurs gamins survivront, les boulets seront éliminés avant même de coûter du pognon. Ca fera de meilleurs salariés, prêt à travailler plus pour moins cher. icon_mrgreen
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI. :mrgreen2:

Avatar du membre
mps
Messages : 20146
Enregistré le : 01 mars 2009, 00:00:00
Localisation : Belgique

Message non lu par mps » 03 nov. 2010, 08:33:00

[table cellpadding="0" cellspacing="0" border="0" width="100%"][tr][td colspan="1" rowspan="1" width="100%"][/td][td colspan="1" rowspan="1" valign="top"]Image Image[/td][/tr][tr][td colspan="2" rowspan="1"]Quand je le dis que pour les patrons, un homme ou une femme n'est qu'un outil de production...
[/td][/tr][/table]


Pour un patron, un salarié est un collaborateur. S'il a un  certain niveau, il est indispensable, et se sent tel.

C'est pouqoui les femmes qui exercent de réelles responsabilités ne prennent jamais qu'une petite partie de leurs congés de maternité, quitte à travailler à 90 % à partir de chez elles.

Mais Nombrilist rêve sans doute d'entreprises "humaines" où on ne viendrait travailler que quand on s'en sent l'envie et qu'on n'a rien d'autre à faire ... icon_biggrin
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

Avatar du membre
Nombrilist
Messages : 63371
Enregistré le : 08 févr. 2010, 00:00:00

Message non lu par Nombrilist » 03 nov. 2010, 09:53:00

Non, je parle d'entreprises humaines où le fait d'être une jeune femme ne serait pas un handicap pour elle-même, ce qui n'est évidemment pas le cas. Et désolé, les quelques PME que j'ai cotoyées (pisciculture), les patrons étaient de vraies raclures avec leurs salariés (et pourtant, ils étaient millionnaires).

Non, un salarié est un outil de production. Pourquoi les patrons rêvent-ils de les remplacer par des machines ?

Répondre

Retourner vers « Actualité étrangère et européenne »

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré