Vers un pacte de compétitivité au sein de l'UE
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Bonjour,
C'est ce qu'ont proposé l'Allemagne et la France vendredi pour répondre à la crise en zone euro.
Un "pacte" visant à renforcer la discipline et la coordination au sein de la zone euro. C'est la solution proposée par la France et l'Allemagne pour faire face à la crise traversée par les pays de la zone euro. Mais l'initiative, présentée vendredi lors d'un sommet à Bruxelles, est déjà très critiquée. "Faire converger les différentes économies européennes" "Nous voulons dire clairement que sur le plan politique, nous voulons progresser ensemble. Cela signifie une coopération économique plus étroite", a déclaré la chancelière allemande Angela Merkel devant la presse, aux côtés du président français Nicolas Sarkozy. "Nous voulons renforcer la compétitivité de l'Europe et de son économie, nous voulons faire converger les différentes économies européennes", a renchéri le chef de l'Etat français. Ce pacte, d'inspiration largement allemande, consiste en six mesures destinées à améliorer le potentiel de croissance et à doper la compétitivité de la zone euro. Il prévoit notamment que les capitales suivent des objectifs communs concernant les systèmes de retraites (comme le recul de l'âge de départ en retraite si nécessaire), la politique salariale (suppression notamment de l'indexation des salaires sur les prix dans les pays qui l'ont), ou la dette publique avec des plafonds contraignants, tel que l'Allemagne l'a inscrit dans sa constitution en 2009. "Un pacte nuisible" La Confédération européenne des syndicats a, elle, parlé "d'un pacte nuisible" aux conventions collectives qui créera "davantage d'inégalités"La chancelière allemande a prévenu que le "critère retenu (pour ce pacte) doit être l'Etat membre qui remplit le mieux les conditions" fixées, laissant entendre qu'elle souhaitait qu'il soit à l'image de son économie. Côté français, on assure cependant que "le meilleur, ce n'est pas toujours l'Allemagne" et qu'il n'y a "pas de risque de domination allemande là-dedans". Le projet porte toutefois très nettement l'empreinte allemande. Et les propositions ne sont pas du goût de tout le monde. Le Premier ministre belge Yves Leterme les a déjà rejetées clairement jeudi. D'autres pays ont exprimé des réserves, comme l'Autriche sur les retraites ou l'Espagne sur les salaires. Le président du Conseil européen Herman Van Rompuy sera chargé de préparer ce nouveau pacte en vue du sommet des 24 et 25 mars. Un sommet spécifique des chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro sera organisé d'ici là afin de rapprocher les positions, ont annoncé Nicolas Sarkozy et Angela Merkel. Qu'en pensez vous ? A plus tard,
C'est ce qu'ont proposé l'Allemagne et la France vendredi pour répondre à la crise en zone euro.
Un "pacte" visant à renforcer la discipline et la coordination au sein de la zone euro. C'est la solution proposée par la France et l'Allemagne pour faire face à la crise traversée par les pays de la zone euro. Mais l'initiative, présentée vendredi lors d'un sommet à Bruxelles, est déjà très critiquée. "Faire converger les différentes économies européennes" "Nous voulons dire clairement que sur le plan politique, nous voulons progresser ensemble. Cela signifie une coopération économique plus étroite", a déclaré la chancelière allemande Angela Merkel devant la presse, aux côtés du président français Nicolas Sarkozy. "Nous voulons renforcer la compétitivité de l'Europe et de son économie, nous voulons faire converger les différentes économies européennes", a renchéri le chef de l'Etat français. Ce pacte, d'inspiration largement allemande, consiste en six mesures destinées à améliorer le potentiel de croissance et à doper la compétitivité de la zone euro. Il prévoit notamment que les capitales suivent des objectifs communs concernant les systèmes de retraites (comme le recul de l'âge de départ en retraite si nécessaire), la politique salariale (suppression notamment de l'indexation des salaires sur les prix dans les pays qui l'ont), ou la dette publique avec des plafonds contraignants, tel que l'Allemagne l'a inscrit dans sa constitution en 2009. "Un pacte nuisible" La Confédération européenne des syndicats a, elle, parlé "d'un pacte nuisible" aux conventions collectives qui créera "davantage d'inégalités"La chancelière allemande a prévenu que le "critère retenu (pour ce pacte) doit être l'Etat membre qui remplit le mieux les conditions" fixées, laissant entendre qu'elle souhaitait qu'il soit à l'image de son économie. Côté français, on assure cependant que "le meilleur, ce n'est pas toujours l'Allemagne" et qu'il n'y a "pas de risque de domination allemande là-dedans". Le projet porte toutefois très nettement l'empreinte allemande. Et les propositions ne sont pas du goût de tout le monde. Le Premier ministre belge Yves Leterme les a déjà rejetées clairement jeudi. D'autres pays ont exprimé des réserves, comme l'Autriche sur les retraites ou l'Espagne sur les salaires. Le président du Conseil européen Herman Van Rompuy sera chargé de préparer ce nouveau pacte en vue du sommet des 24 et 25 mars. Un sommet spécifique des chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro sera organisé d'ici là afin de rapprocher les positions, ont annoncé Nicolas Sarkozy et Angela Merkel. Qu'en pensez vous ? A plus tard,
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- Ilikeyourstyle
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PAR JEAN-MARC VITTORIOrganiser enfin le défaut grec
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Jean-Marc VITTORI
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Le vrai dopant de l'Allemagne[/list:u]
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Il faut souvent du temps pour accepter l'inacceptable. Depuis un an, les gouvernants des pays européens et le FMI se sont mobilisés pour sauver l'Etat grec de la faillite. Ils ont investi dans ce sauvetage des moyens colossaux, aussi bien financiers (plus de 100 milliards d'euros) qu'institutionnels (légitimité de la Banque centrale européenne) et politiques (affrontement avec des opinions publiques parfois très réticentes). De son côté, le gouvernement grec a pris des mesures brutales pour rééquilibre ses comptes. Les dernières ont été annoncées vendredi. Athènes compte vendre pour 50 milliard d'actifs publics (à l'échelle de la France cela fait plus de 400 milliards d'euros). Mais il est temps aujourd'hui de se rendre à l'évidence : la Grèce ne paiera pas. Sa dette publique dépassera 150 % du PIB dès cette année. Pour rembourser ses montagnes d'intérêts, elle devrait dégager un excédent budgétaire, avant remboursement de la dette, de plus de 10 % de son PIB. Jamais aucun pays ne l'a fait. La question n'est plus de savoir si l'Etat grec fera défaut, mais quand et comment. C'est le sens des confidences lâchées par les uns et les autres jusqu'à ce week-end, à Berlin, et à Washington où les grands argentiers étaient réunis pour la grand-messe annuelle du FMI. Cette évidence a souvent été repoussée... aux calendes grecques. Comme lors des embardées des banques d'affaires new-yorkaises en 2008, Bear Stearns en mars puis la fatale Lehman Brothers en septembre, on a commencé par raconter que l'emprunteur avait juste un problème de trésorerie. C'était un mauvais moment à passer, il fallait juste lui avancer un peu d'argent. Mais ce n'est pas un problème de liquidité. C'est un problème de solvabilité. La Grèce a trop emprunté. On a ensuite raconté une autre histoire : avec l'aide de l'Europe et du FMI, la Grèce allait vite retrouver le chemin d'une croissance rapide qui lui permettrait de dégager les milliards dus à ses créanciers. Mais c'est l'inverse qui s'est passé. Sans dévaluation, le pays s'est enfoncé dans la récession qui est loin d'être achevée. Les derniers chiffres publiés font état d'une chute de 7 % de la production entre fin 2009 et fin 2010. Le FMI prévoit une troisième année de récession en 2011, avec une production qui recule en volume et même en valeur alors que la dette, elle, monte.
Il faut maintenant organiser le défaut pour limiter la casse, à la fois pour les Grecs et pour leurs créanciers, au premier rang desquels se trouvent les banques françaises et allemandes. La solution la plus évidente consiste à rééchelonner le calendrier de remboursement sur une très longue période - il est question d'aller jusqu'à trente ans. Ca ne sera pas facile. Mais c'est nécessaire.
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Le défaut prochain de la Grêce devient une évidence. L'UE ne semble pas réagir. Pourquoi ?
Utilise-t-elle ce défaut pour imposer une coordination poussée des politiques économiques dotée d'un système de transfert ? Ou plus simplement les gouvernants attendent-ils les prochaines échéances électorales en se disant que ce n'est pas le moment de soulever un tel problème ?
- Nombrilist
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Tu crois qu'un pays fondé sur l'indexation automatique des salaires et prestations sociales, et qui s'en porte admirablement, va baisser pavillon pour amuser l'Allemagne ou d'autres pays qui ne s'y retrouvent plus, entre complexité et lamentations ?
Faudrait-il que ceux qui ont les taux les plus minables dictent leur loi à ceux qui font mieux qu'eux.?
J'ai comme un doute ... icon_biggrin
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C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
- Ilikeyourstyle
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Je ne comprend rien à ce que nous racontes, soit plus claire et précise.mps a écrit :Tu crois qu'un pays fondé sur l'indexation automatique des salaires et prestations sociales, et qui s'en porte admirablement, va baisser pavillon pour amuser l'Allemagne ou d'autres pays qui ne s'y retrouvent plus, entre complexité et lamentations ?
Faudrait-il que ceux qui ont les taux les plus minables dictent leur loi à ceux qui font mieux qu'eux.?
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La Belgique, par exemple, a l'indexation automatique des salaires et des prestations sociales.
Mais c'est aussi, malgré une dette héritées des années de socialisme, un pays qui a les finances les mieux équilibrées de l'UE, et qui contrôle fort bien son inflation malgré cette indexation.
elle a aussi une stabilité sociale remarquable, et une foule de mesures qui ont fait leurs preuves depuis 50 ans, et auxquelles la France n'est pas encore arrivée.
Crois-tu que nous allons régresser pour faire plaisir au tandem franco-allemand (un tandem assez contre nature, vu les politiques très différentes d'ailleurs) ?
Si on veut réformer l'Europe, sélectionnons les pays qui marchent le mieux, et prenons-les comme références. Pas le contraire !
Mais c'est aussi, malgré une dette héritées des années de socialisme, un pays qui a les finances les mieux équilibrées de l'UE, et qui contrôle fort bien son inflation malgré cette indexation.
elle a aussi une stabilité sociale remarquable, et une foule de mesures qui ont fait leurs preuves depuis 50 ans, et auxquelles la France n'est pas encore arrivée.
Crois-tu que nous allons régresser pour faire plaisir au tandem franco-allemand (un tandem assez contre nature, vu les politiques très différentes d'ailleurs) ?
Si on veut réformer l'Europe, sélectionnons les pays qui marchent le mieux, et prenons-les comme références. Pas le contraire !
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
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A contrario la dette en france est imputable à Pompidou et au fait qu'il a fait modifier les emprunts ,ceux ci avant été gérés par et avec la banque de France ,il a opté pour que ce soit du domaine des banques privées ,préalablement il travaillait chez rotchild.....Poussons l'analyse sur les véritables responsabilités..La droite en 40 ans a été au pouvoir les 2/3 du temps et les prétendus socialos un 1/3....Nul besoin d'avoir fait spé pour peu que l'on soit objectif ,d'en conclure les évidences, corroborés par le fait que les USA n'ont jamais eu de prétendue gauche et que leur situation est encore plus critique...
Démocratie :le pouvoir pour les poux de manger les lions Clémenceau
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