B. Obama se déclare candidat pour 2012

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politicien
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Message non lu par politicien » 04 avr. 2011, 13:34:00

Bonjour,

Le président américain Barack Obama a annoncé lundi sa candidature à un second mandat de quatre ans à la tête des États-Unis lors de la présidentielle de 2012, appelant ses partisans à se mobiliser pour "protéger les progrès effectués". "Aujourd'hui, nous déposons les documents pour lancer notre campagne 2012", a déclaré Barack Obama dans un communiqué. Assurant que son administration et ses partisans "se battent pour protéger les progrès enregistrés, et en réaliser davantage", il souligne : "Nous devons aussi commencer à nous mobiliser pour 2012, bien avant que vienne pour moi l'heure de me lancer vraiment dans la campagne."  "J'aurai besoin de vous pour établir notre plan et créer une campagne qui aille plus loin, soit plus concentrée et plus innovante que tout ce que nous avons bâti jusque-là", poursuit Barack Obama, dont la campagne pour le scrutin de 2008 avait été considérée comme particulièrement innovante, s'appuyant notamment sur Internet et les réseaux sociaux pour mobiliser de nombreux volontaires. "Ce sera ma dernière campagne, en tout cas comme candidat", poursuit-il, la Constitution américaine limitant à deux le nombre de mandats présidentiels. "Mais l'objectif de laisser une marque durable pour nos familles, nos communautés et notre pays, n'a jamais concerné qu'une seule personne. Et ça ne marchera que si nous travaillons ensemble."  La diffusion du texte a été précédée de celle d'une première vidéo de campagne présentant des partisans du président évoquant l'importance de le voir continuer le travail entrepris depuis le début de son mandat et s'achevant sur la date 2012 avec, en dessous, l'adresse barackobama.com. Barack Obama, 49 ans, avait été élu lors de la présidentielle en novembre 2008 et est entré en fonction en janvier 2009, devenant le premier président noir des États-Unis. Cette annonce formelle de candidature va notamment permettre à son équipe de campagne, qui sera basée dans son fief politique de Chicago (nord), de commencer à récolter des fonds en vue de la prochaine campagne électorale.  Qu'en pensez vous ?   A plus tard,  
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Nombrilist
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Message non lu par Nombrilist » 04 avr. 2011, 15:00:00

J'espère qu'il repassera.

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mps
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Message non lu par mps » 04 avr. 2011, 18:40:00

Devant évaluer Obama sur ses hauts faits, tout électeur recevra avec sa convocation une loupe "made in china" !

Parce qu'il faudrait de bonsyeux pour voir ce qu'à fait ce Messie de carnaval.

Voila ce que je publiais il n'y a pas longtemps. a présent, c'est encore pire !

 
  
  
Il y a quelques mois, une sorte d’hystérie collective s’emparait de l’Amérique et rapidement les media du monde entier s’emballaient à leur tour : Obama était l’homme que le monde attendait … Sous les yeux d’observateurs ne s’étant pas départis de leur esprit d’observation,
l’engouement, les larmes de joie matinées de revanche raciale provoquaient évidemment un malaise …
 

Quelques bons mots, un sourire étincelant, un métissage, et une assurance de surface que démentaient des propos perpétuellement contradictoires du candidat suffisaient donc à charmer l’électeur ?  Même dans la désorientation des flonflons de la fête, comment des millions d’individus pouvaient-il se leurrer aussi facilement … ?
 

Un animateur de rues,même empathique, un lecteur de cours dans une université, un joueur de poker professionnel, ou même un parlementaire fraîchement émoulu pouvaient-ils, même réunis en un seul individu, offrir l’intelligence, la culture, l’expérience, la fermeté nécessaires au gouvernement du plus puissant pays du monde.
 

Déjà aussi apparaissaient les manipulations de la campagne. Cette incitation au petit peuple de verser son obole, lui donnant l’impression de financer la campagne la plus onéreuse de l’Histoire, tandis que les gros dons des lobbies habituels étaient escamotés, contrairement aux usages de tous les candidats précédents. Le bon peuple voulait du jeune, du frais, du neuf, on le lui servait au prix de quelques artifices …
 

Le ton ne changeait pas, après l’installation du Président messianique à la Maison Blanche …
 

Il y a d’abord l’histoire du chien. Grotesque, mais bien dans la ligne du candidat. Oui, il aurait un chien, mais un chien comme vous et moi, tout simple, cherché dans un refuge … Emotion des cœurs sensibles … Et bien non ! Finalement, sou prétexte d’une allergie subite d’une de ses filles, le Président s’offrait un toutou de luxe, parmi les plus chers du monde … Détail ?
 

Et la first Lady se faisait complaisamment photographier dans les cuisines de la Maison Blanche, gage de son immense simplicité, et y invitait même quelques gosses, sortis de l’école ultra sélect de ses filles. Une « mère comme nous » soupiraient les ménagères en extase …
 

On était au pied du mur, celui où on voit le maçon, mais aussi le Président ! Une crise monstrueuse dans l’industrie automobile ? Le magicien signe des chèques dont l’Amérique ne se remettra pas facilement … mais oublie de demander un plan financier à ses assistés ! Un mois plus tard, il faut rallonger. Autre chèque ! L’argent, on s’en fout, ce qu’il faut, c’est l’image ! D’après tout, c’est sur cette image qu’il a été élu !  Alors, qu’importe que des milliards soient allés à une société dont ils n’auront pas enrayé la faillite …
 

Ah oui, n’oublions pas « les pauvres » ! Soyons social, que diable ! Vous leur enverrez à chacun 500 $ de ma part ! Injurieux, inutile, ruineux pour le Trésor …
 

Mais l’Amérique n’est pas une île, il y a l’international …
 

Pour l’Irak et l’Afghanistan, on suivra à la lettre le plan Bush. L’Iran ? Un petit contact avec son Président, une phrase mêleuse d’oignons et sans l’ombre d’un intérêt sur la validité des élections, et ça suffit. La Palestine ? Un coup de fil au Président de l’Autorité palestinienne, ça fait sympa. Un superbe discours au Caire, lu par le Président, mais déjà des propos contradictoires, le temps de se poser à Paris …
 

Mais il y a aussi les « gros formats », qu’il va évangéliser sans vraiment convaincre.
 

Avec l’arrogance des innocents, il vient dire à Sarkozy que l’UE doit intégrer la Turquie : ça arrangerait  peut-être la stratégie américaine, mais l’Europe reste de glace devant cette ingérence.
 

Puis, il vient faire son petit numéro du changement à Moscou. Quelques sourires pour faire oublier son infiltration de la Géorgie, dans le seul but de faciliter le développement du terminal pétrolier et gazier d’Israël, qui devrait être le plus important de Méditerranée, et avaler au passage d’immense nappe de gaz palestinienne au large de Gaza. Visages fermés à la Douma, et la conclusion de Poutine : « changez si vous voulez, mais nous, nous ne le ferons pas ». Exit le barde, sous les tomates pourries …
 

Et puis, il y a Israël ! Auquel il a promis, durant sa campagne, de leur « rendre Jérusalem » en toute simplicité, comme si cette ville lui appartenait. Et bien non, il a changé d’avis, et veut empêcher la poursuite de la colonisation dans Jérusalem Est ! Inutile de dire que les israéliens se fichent de son avis comme un  poisson d’une pomme …
 

Puisque la diplomatie est plus complexe qu’on ne l’imaginait dans son bled culturel, le Président passe aux mondanités : un petit tour en Afrique (plutôt bon public) mais surtout une visite à la Reine d’Angleterre ! Effarement général devant le léger bagage du Président, avec sa flotte de gros porteurs, ses hélicos, ses limousines blindées, ses blocs opératoires, ses mille collaborateurs : l’âne est mis en scène par la Metro Goldwin Mayer … Il aura un appui considérable de sa ménagère qui, mise en confiance par l’exquise urbanité de la Reine, la prend par les épaules, lui tape dans le dos, à croire qu’elles ont patiné à roulettes sur les mêmes trottoirs. Consternation …
 

Bon, il vaudra mieux le garder sur le marché intérieur …
 

L’image, toujours elle, veut qu’on passe à un programme de sécurité sociale pour tous ! Enfin non, ça c’est trop cher. On va plutôt l’offrir à ceux qui n’en ont pas prise dans le privé. Ce privé qui emploie plus d’un million de salariés ! Bref, on ne sait pas en finale combien il faudra assurer de gens, ni ce qu’il faudra prévoir  dans un pays où les interventions sont particulièrement onéreuses. La grande masse des assurés volontaires vont désormais se passer de ces paiement pour bénéficier du système étatique, des millions de gens qui différaient une intervention vont s’y ruer, et tout le système va être mis sans dessus dessous … Pas de budget, pas de contenu précis, comme d’habitude … Un « truc » bâclé qui va réserver de formidables surprises …
 

L’image, c’est aussi un Président ferme et juste. L’histoire de ce Professeur noir fracturant sa propre porte, signalé à la Police par une voisine (qui ne l’a pas reconnu ) et répondant aux questions de la patrouille par des flots de grossièretés, de « vous ne savez pas à qui vous avez affaire » et obligeant les policiers à l’embarquer de force, sert de prétexte au Président pour déblatérer d’emblée sa propre Police sans même demander à voir l’enquête … Du jamais vu, surtout que la Police a strictement fait ce qu’elle avait à faire. Quelques excuses embrouillées n’effaceront pas le gâchis …
 

Sur le plan de la crise, on préfère oublier le Président, son incapacité à imposer une régulation dont il (soit le lobby de Wall Street) ne veut pas.  Les banques tombent comme des dominos, le trou budgétaire devient abyssal, de nombreux Etats sont au bord de la faillite … et les économistes avertis ne cachent plus que les largesses non ciblées de l’Arlequin en paillettes sont en train de ruiner complètement les USA.
 

Mauvais sur les grands problèmes, on l’attendait donc sur le terrain de la proximité, comme l’accident pétrolier dans le Golfe du Mexique. .On l’a vu !  Une arrivée en fanfare sur une plage de Floride, en joli costume beige et coquets mocassins, quelques poses pour les photographes (menton levé ou de profil, style « imperator ») et ce geste si proche des gens : le Président des Etats-Unis se baissant pour ramasser, sur une plage impeccable, une minuscule boulette de mazout solidifié.  Fin de cette mission essentielle et combien créative.  Quelques jours plus tard, un discours ferme et vengeur contre BP, plus ami quand il s’agit d’encaisser des royalties que dans l’adversité …
 

Totalement disqualifié sur la scène internationale, avec ses conseils pompeux et son incapacité, Obama bat aussi le record d’impopularité dans son propre pays, à ce stade de son mandat …
 

Yes, we can … J
 

 

 

 

 

 


 


 

 
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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