Les états unis perdront probablement leur note triple A

Venez parler ici de l'actualité étrangère et européenne
Cobalt

Message non lu par Cobalt » 19 avr. 2011, 08:51:00


 
"Les Etats-Unis perdront probablement leur AAA"
S&P a baissé la perspective sur la note des Etats-Unis. Ce qui pourrait signifier la fin du AAA d'ici six mois à un an. Mais les conséquences seraient surtout symboliques, selon Norbert Gaillard, économiste et consultant auprès de la Banque mondiale. Décryptage.



Le président des Etats-Unis, Barack Obama, lors d'une visite en Ohio, le 22 janvier 2010.



REUTERS/Kevin Lamarque


L'abaissement de la perspective sur la note américaine est-elle méritée ?
Oui, et S&P aurait même pu le faire plus tôt. Le problème avec la crise budgétaire américaine, c'est le manque total de visibilité politique. Les services publics étaient au bord du blocage il y a dix jours, faute d'accord budgétaire pour l'exercice 2011. Et ce n'est pas fini : il faut encore que les républicains et les démocrates se mettent d'accord d'ici un mois sur le relèvement du plafond de la dette. Bref, on ne sait pas où on va. A cet égard, le contraste avec la Grande Bretagne est frappant. S&P avait abaissé la perspective du Royaume-Uni il y a près de deux ans. Un an et demi plus tard, la note a été remontée à "stable", alors que la situation reste inquiétante. Pourquoi ? Parce que David Cameron a envoyé un signal très fort aux marchés sur sa volonté de réduire le déficit et de couper les dépenses avec un plan d'austérité drastique. La politique américaine est beaucoup plus laxiste depuis les années 60. Les Américains considèrent qu'en tant que première puissance mondiale dotée de la principale monnaie internationale, ils peuvent se permettre moins d'orthodoxie....



Est-il probable que la note baisse ?
Quand la perspective est négative, il y a deux issues possibles : soit la note est dégradée, soit la note est confirmée et la perspective redevient stable. On constate que généralement, une fois la perspective abaissée à "négative", cela prend en moyenne 6 mois pour que la note soit dégradée. Une fois passé ce délai, il est probable que la note soit confirmée, six mois ou un an après. Ce qui signifie que tout se joue dans les six premiers mois, même si en pratique, on peut imaginer que pour un pays au statut aussi particulier que les Etats-Unis, S&P attende un an avant de décider d'abaisser la note. Il est probable que la note soit alors dégradée car les démocrates et les républicains semblent incapables d'arriver à un accord sur des vraies mesures de moyen terme pour réduire le déficit. D'autant plus que l'on va bientôt entrer dans la période préélectorale. Obama ne peut accepter des coupes importantes dans des programmes sociaux sans se mettre à dos sa base électorale.
Quelle serait la conséquence d'une dégradation pour les Etats-Unis ?



En réalité, il n'y aurait pas vraiment d'impact sur la capacité des Américains à se financer. Les Etats-Unis ont d'autres ressources, que ce soit leur politique monétaire ou leur liens avec les milieux d'affaires. Ce serait surtout un symbole énorme. Le rating des Etats-Unis a toujours été le benchmark, l'idéal de crédibilité au niveau mondial !
Les autres triple A sont ils menacés aussi ?
Les autres Etats dotés du triple A qui sont menacés sont ceux qui n'ont pas encore fait la réforme de l'Etat providence, à savoir l'Autriche, qui en plus a des problèmes avec son secteur bancaire et la France. Comme aux Etats-Unis, le timing en France n'est pas favorable à de vraies mesures de rigueur puisqu'on entre aussi dans une période pré-électorale. La Suède, la Finlande et le Canada ont fait leur réforme au début des années 90, l'Allemagne l'a fait au début des années 2000 sous Schröder et aujourd'hui le Royaume-Uni s'occupe de la sienne.



Avatar du membre
mps
Messages : 20146
Enregistré le : 01 mars 2009, 00:00:00
Localisation : Belgique

Message non lu par mps » 19 avr. 2011, 15:10:00

Les USA croulent sous la dette, et n'ont aucune politique crédible de redressement.

Cette décote est donc minimaliste. Et M "ues we can" n'en rate pas une ...

Venir dire que cela n'aura aucun impact, c'est asez ollé ollé,et les bourses asiatiques ont vivement réagit à la baisse.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

Avatar du membre
Ilikeyourstyle
Messages : 4387
Enregistré le : 06 déc. 2010, 00:00:00
Localisation : La Perle
Contact :

Message non lu par Ilikeyourstyle » 19 avr. 2011, 16:23:00

mps a écrit : Les USA croulent sous la dette, et n'ont aucune politique crédible de redressement.

Cette décote est donc minimaliste. Et M "ues we can" n'en rate pas une ...

Venir dire que cela n'aura aucun impact, c'est asez ollé ollé,et les bourses asiatiques ont vivement réagit à la baisse.
Obama n'y est pas pour grand-chose. GW Bush et sa clique de tares , par contre ... eux ils en ont gros sur la conscience. icon_mrgreen

Avatar du membre
mps
Messages : 20146
Enregistré le : 01 mars 2009, 00:00:00
Localisation : Belgique

Message non lu par mps » 19 avr. 2011, 16:37:00

Blabla. Bush n'a pas été un aigle, mais Obama a confondu le budget de l'Etat avec sa cagnotte électorale !

Il est passé  où, ce budget ? Prêts immoibiliers "sociaux sans budget" ; Envoi de 100 dollars (tips ou pouroire) du Président à tous les pauvres d'Amériqe (vois lecout et l'intérêt pour les bénéficiaires,c'est injurieux !), milliards versésà uneindustries automobiles sansmême leur demander un plan de redressement, et qui ont étéperdus avec lesfaillites ; etc, etc ... en attendant lamise à mort,avec sa Sécu pour tous non budgétée ...
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

Avatar du membre
Nombrilist
Messages : 63371
Enregistré le : 08 févr. 2010, 00:00:00

Message non lu par Nombrilist » 19 avr. 2011, 16:49:00

Quand mps dénigre, c'est que c'est bon signe. Parcontre Ilike, tu me surprends, j'aurais juré que tu aurais pro-Bush.

Avatar du membre
El Fredo
Messages : 26459
Enregistré le : 17 févr. 2010, 00:00:00
Parti Politique : En Marche (EM)
Localisation : Roazhon
Contact :

Message non lu par El Fredo » 19 avr. 2011, 22:35:00

mps a écrit :milliards versésà uneindustries automobiles sansmême leur demander un plan de redressement, et qui ont étéperdus avec lesfaillites
De la part de quelqu'un qui a soutenu que le plan de sauvetage des banques avaient été une bonne affaire pour l'Etat, c'est assez fort. Sans compter que le sauvetage de GM est un succès et a rapporté de l'argent au budget fédéral.
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.

Avatar du membre
mps
Messages : 20146
Enregistré le : 01 mars 2009, 00:00:00
Localisation : Belgique

Message non lu par mps » 20 avr. 2011, 07:52:00

Le plan de sauvetage des banques s'est articulé principalement sur des crédits de pont grassement rémunérés d'ailleurs, et dans des cas extrèmes, dans des prises de participation juteuse  pour l'Etat. bref, dans tous les cas de figure l'Etat a fait bon flouze.

Aucune comparaison donc avec la charité précipitée d'Obama, qui a donné l'argent du conribuable aux fabricants de bagnoles, sans aucune contrepartie, obligations ou mêmeplan financier. Ce n'est pas parce que GM s'en est plus ou moins sortie que c'est le cas pour tout le secteur,ni que la légèreté à faire valser les milliards "en aveugle" soit excusable.

 
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

Avatar du membre
El Fredo
Messages : 26459
Enregistré le : 17 févr. 2010, 00:00:00
Parti Politique : En Marche (EM)
Localisation : Roazhon
Contact :

Message non lu par El Fredo » 20 avr. 2011, 09:39:00

mps a écrit :Le plan de sauvetage des banques s'est articulé principalement sur des crédits de pont grassement rémunérés d'ailleurs, et dans des cas extrèmes, dans des prises de participation juteuse  pour l'Etat. bref, dans tous les cas de figure l'Etat a fait bon flouze.

Aucune comparaison donc avec la charité précipitée d'Obama, qui a donné l'argent du conribuable aux fabricants de bagnoles, sans aucune contrepartie, obligations ou mêmeplan financier. Ce n'est pas parce que GM s'en est plus ou moins sortie que c'est le cas pour tout le secteur,ni que la légèreté à faire valser les milliards "en aveugle" soit excusable.
C'est complètement faux, ta haine d'Obama t'aveugle. Déjà, c'est Bush qui a initié ce plan de sauvetage et non Obama. Ensuite l'Etat fédéral américain est entré au capital et a pris le contrôle de GM à la suite d'un Chapter 11, il n'a pas balancé l'argent dans un trou sans fond. Ensuite il a imposé des restructurations conséquentes. Une fois que la situation a été rétablie l'Etat a pu revendre ses parts et engranger une confortable plus-value. Et puis GM, excuse du peu, mais c'est seulement le 1er constructeur US et le 2e mondial après Toyota. Chrysler s'en est sorti également sans nécessiter de prise de contrôle de l'Etat, et Ford s'en est sortie sans Chapter 11.

Quant au plan de sauvetage des banques je parle bien entendu du nôtre, pas de celui des USA, qui a consisté pour Sarkozy à faire exactement ce que tu reproches à Obama, à savoir balancer de l'argent sans contrepartie ni prise de contrôle.
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.

Cobalt

Message non lu par Cobalt » 20 avr. 2011, 16:23:00


 
"Le règne du dollar touche à sa fin"
Par Benjamin Masse-Stamberger, publié le 20/04/2011 à 12:30



 





"Les chiffres de croissance et d'inflation ne correspondent plus du tout à la réalité sous-jacente. Il faudra bien que cela cesse à un moment, et alors, cela risque de faire très mal."  
REUTERS



Myret Zaki, journaliste au magazine suisse Bilan, dévoile, dans un livre provocateur, les failles de la première économie mondiale et de sa monnaie.  

Pourquoi êtes-vous aussi inquiète de la situation du dollar ?
Le billet vert est devenu, en une décennie, la plus grande bulle spéculative de l'Histoire. Bernard Madoff lui-même - un expert - a dit que l'Etat américain était une gigantesque pyramide de Ponzi. Le système repose sur un recours extensif à la planche à billets : la banque centrale, la Fed, déverse sans limites des milliards de dollars pour doper l'économie américaine. Résultat : les chiffres de croissance et d'inflation ne correspondent plus du tout à la réalité sous-jacente. Il faudra bien que cela cesse à un moment, et alors, cela risque de faire très mal. Par ailleurs, la Fed a récupéré à son bilan beaucoup d'actifs toxiques en provenance des banques en difficulté. C'est une autre bombe à retardement, au sujet de laquelle le Fonds monétaire international a tiré la sonnette d'alarme : il a dit que le bilan de la Fed ressemblait désormais à celui d'un hedge fund. Enfin, il y a le problème du surendettement massif des Etats et des municipalités américaines. C'est le cas par exemple de la Californie, qui est au bord de la faillite. Or il s'agit de l'équivalent de la septième économie de la planète. En comparaison,la Grèce, avec ses 2 % du PIB européen, représente bien peu de chose ! 
Vous faites aussi le lien entre les problèmes du dollar et la crise dans la zone euro..


Oui. Cela a été une aubaine incroyable pour les Etats-Unis. En 2008, l'euro montait en puissance par rapport au dollar, et beaucoup de pays détenteurs de billets verts avaient commencé à diversifier leurs actifs. Jusqu'à la crise européenne, qui a, de nouveau, fait apparaître le dollar comme une valeur refuge. N'oublions pas - sans tomber dans la théorie du complot - que cette crise a également été alimentée par des hedge funds américains. Mais, à présent que le pire de la crise en Europe semble derrière nous, l'Amérique est à nouveau au centre des inquiétudes. 



Que peut-il se passer ?
Le règne du dollar touche inéluctablement à sa fin. A terme, il y a deux possibilités : la première, c'est une sortie intelligente et ordonnée du système monétaire fondé sur cette devise. Compte tenu de l'ampleur des dénégations en la matière, ce n'est pas le scénario le plus probable. L'autre issue, c'est que l'on attende une crise déclenchée par la défiance vis-à-vis du dollar : dans ce cas-là, on entre à nouveau dans l'inconnu. 
Que deviendrait un système monétaire international dont le dollar ne serait plus le pivot ?
Cela a longtemps été le cas, jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il est possible que l'on revienne à un système multipolaire, dominé cette fois par le yuan. Les Chinois ont d'ailleurs dit explicitement qu'ils l'avaient programmé pour en faire la nouvelle monnaie de réserve. Et ils sont aujourd'hui clairement en position de force, avec plus de 3 000 milliards de dollars de réserves de change détenus par la Banque centrale. On dit parfois qu'il y a une interdépendance entre Chinois et Américains. Mais c'est une supercherie que de mettre sur le même plan les difficultés d'un débiteur et celles de son créancier. Ce dernier est à l'évidence dans une situation beaucoup plus favorable.  

pierre30
Messages : 11671
Enregistré le : 18 juil. 2009, 00:00:00

Message non lu par pierre30 » 20 avr. 2011, 17:40:00

Pour le moment ça tient. N'oublions pas que le PIB US est colossal et qu'on parle là de différentiels de croissance seulement.
Mais il est vrai qu'à force de cacher la misère, un accident peut se produire. Par exemple de l'inflation forte qui créerait des problèmes sociaux.

Quant au YUAN chinois comme monnaie de réserve, ce n'est pas pour tout de suite : la Chine est encore une dictature et son marché intérieur est peu développé. A cela s'ajoute des pb de spéculation. Tout ça ne donne pas confiance.

Cobalt

Message non lu par Cobalt » 20 avr. 2011, 17:42:00

J'avais bien aimé ton optimisme,nous verrons... mais les choses vont si vite maintenant...

Cobalt

Message non lu par Cobalt » 21 avr. 2011, 09:51:00


 
Chez Facebook, Obama a parlé de réforme fiscale


Lors de sa visite au siège de Facebook, le président américain a taquiné le jeune PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, cravaté pour sa visite. Crédits photo : Marcio Jose Sanchez/AP
Lors de sa visite au siège de Facebook jeudi soir, le président américain a abordé la question épineuse des déficits publics abyssaux. Il mise entre autres sur la fin des cadeaux fiscaux aux plus riches pour y remédier. Image
C'est sur le ton de la plaisanterie que Barack Obama a entamé sa visite au siège de l'emblématique société Facebook jeudi soir à Palo Alto en Californie. «Mon nom est Barack Obama, et je suis le type qui a fait porter une veste et une cravate à Mark», a-t-il taquiné d'entrée de jeu. Plutôt coutumier d'un style vestimentaire décontracté, le jeune PDG Mark Zuckerberg, bientôt 27 ans, portait en effet une veste, et une cravate au nœud un peu lâche. (Voir la vidéo ACB News)

Facétie mise à part, Barack Obama, qui revendique plus de 19 millions d'«amis» sur Facebook, est venu s'exprimer sur un sujet bien plus lourd : le budget des États-Unis. Un problème abyssal auquel il va bien finir par falloir s'attaquer, alors qu'en début de semaine, l'agence de notation Standard and Poor's a dégradé à «négative» sa perspective de note de la dette de long terme du pays. En outre, la pression internationale (FMI, G20, etc.) et nationale (le Parti républicain et les centristes) en faveur d'un assainissement des comptes publics américains monte. Les États-Unis enchaînent en effet trois années de déficit public supérieur à 10%. L'Oncle Sam ajoute cette année 1650 milliards de dollars à une montagne de dettes, qui atteint désormais 14.200 milliards, soit 46.000 dollars pour chaque citoyen des États-Unis.

Pourtant, aucun plan n'est prévu pour y remédier. Hier encore, le FMI, par la voix d'Olivier Blanchard, chef économiste, dans Le Monde, déplorait que les Américains manquent d'un programme crédible à moyen terme pour réduire leur déficit. Selon lui, «le débat entre les deux partis qui s'est conclu, le 8 avril, par un plan d'économies de 39 milliards de dollars est insuffisant. (...) Le discours du président Barack Obama, prononcé le 13 avril, va dans la bonne direction, mais les décisions concrètes restent à prendre», a-t-il estimé.
La fiscalité dans le viseur
Deux semaines après avoir confirmé son intention de briguer un second mandat, le président Obama, qui s'est fixé pour objectif de diminuer le déficit du budget américain de 4000 milliards de dollars au cours des douze prochaines années, mise entre autre sur la fiscalité: il faut mettre fin aux cadeaux fiscaux pour les Américains les plus riches, et leur faire payer plus d'impôts. Ce à quoi Mark Zuckerberg a répondu : «ça ne me dérange pas».

Le président des États-Unis propose des économies dans le programme de santé très populaire des retraités «Medicare», envisage de limiter les dépenses militaires et les aides à l'agriculture.

Le président américain tente ainsi de définir une voie médiane entre ceux qui, sur sa gauche, refusent que l'on touche aux programmes sociaux, et ceux qui, parmi les républicains, rejettent toute hausse d'impôts. Il s'inspire d'idées proposées par une commission bipartite qui, en décembre, a rendu un rapport sur ce sujet délicat. Il compte aussi, pour l'aider, sur le travail entamé depuis quelques semaines par un groupe de six sénateurs, baptisé le «gang des six», qui doit présenter début mai un plan censé guider le Congrès vers un compromis fiscal.



LIRE AUSSI :



» Obama tente de convertir l'Amérique à la rigueur

» Le candidat Obama lance la course aux dollars

http://www.lefigaro.fr/international/20 ... ollars.php» Course contre la montre pour sauver le budget américain

Avatar du membre
mps
Messages : 20146
Enregistré le : 01 mars 2009, 00:00:00
Localisation : Belgique

Message non lu par mps » 21 avr. 2011, 10:31:00

J'ai lu ton premier article : très intéresant, merci !

Le dilapideur se repend, le prince des pauvres resserre l'aumone, le FMI se fâche, bref, le pus !

Un de mes amis, très américanisé, medit que tout cela vient de"mesures Clinton" ??? Je lui ai demandé de préciser icon_confused
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

Avatar du membre
Ilikeyourstyle
Messages : 4387
Enregistré le : 06 déc. 2010, 00:00:00
Localisation : La Perle
Contact :

Message non lu par Ilikeyourstyle » 21 avr. 2011, 17:27:00

Nombrilist a écrit :Quand mps dénigre, c'est que c'est bon signe. Parcontre Ilike, tu me surprends, j'aurais juré que tu aurais pro-Bush.


Tu me connais très très mal ... Si tu me lisais depuis 5 ans ici et là, tu saurais que je suis libéral et conservateur , mais que je ne  suis pas anti-neonservateur (impossible d'être libéral et neocon) et antisioniste accessoirement. 




mps a écrit :J'ai lu ton premier article : très intéresant, merci !

Le dilapideur se repend, le prince des pauvres resserre l'aumone, le FMI se fâche, bref, le pus !

Un de mes amis, très américanisé, medit que tout cela vient de"mesures Clinton" ??? Je lui ai demandé de préciser icon_confused


Ton ami a compris une partie du problème mais pas tout. C'est Clinton qui avait mis en place le système des subprimes, mais avec des taux d'intérêt de base très bas, et il avait institué une mauvaise pratique de déficit budgétaire élevé. Bush a baissé les impôts, fait la guerre, augmenté considérablement le déficit puis laissé filer les taux d'intérêts. Les gens qui avaiennt fait des dettes se sont retrouvés mécaniquement dans l'impossibilité de payer, fabriqué des subprimes avec des taux d'intérêts élevés qui sont devenus encore plus impayables et donc des junk bonds. Les banques et les fonds qui émettaient les junk bonds sont allées dans le mur et çà été 2007-2008. Je dis bien 2007 et 2008 car la faillite de Lehman Brothers en septembre 2008 n'est venue que bien après la crise des subprimes qui a commencé en 2006 voire avant. 


J'ai une vision nettement moins négative que toi d'Obama. La sécu ne sera pas une mauvaise chose pour nombre s'américains pauvres, les groupes automobiles sont redressés et l'économie américaine s'est remise ; et quand l'économie américaine tourne, elle crée des emplois et des richesses. Obama est prudent en politique étrangère, voire la Lybie. Reste le déficit et là c'est sérieux car les USA sont une NO TAX country et celui qui augmente les impôts perd les élections; il reste donc à réduire la dépense publique ... en commençant par l'US Army, l'US Air Force, l'US Navy, la CIA, la diplomatie, bref tous les symboles de la puissance américaine. ILva falloir mettre 5 pore-avions et 50 sous-marins à la feraille ... 
 

Avatar du membre
El Fredo
Messages : 26459
Enregistré le : 17 févr. 2010, 00:00:00
Parti Politique : En Marche (EM)
Localisation : Roazhon
Contact :

Message non lu par El Fredo » 21 avr. 2011, 19:15:00

Je suis d'accord avec toi ILYS sauf sur la partie déficit budgétaire. En effet Clinton a laissé un excédent à son départ il me semble.
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.

Répondre

Retourner vers « Actualité étrangère et européenne »

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré