Qu'en pensez vous ?Alors que les chefs de la troïka (UE, BCE et FMI) viennent d'arriver discrètement en Grèce, le ministère des finances grec a annoncé vendredi 7 septembre le renforcement des règles de contrôle des salaires, retraites et bonus des cadres des banques.
Le secteur bancaire en Grèce est frappé de plein fouet par la crise que traverse le pays depuis 2010 et la restructuration de sa dette souveraine intervenue en mars. En raison du manque de liquidités, les quatre principales banques grecques sont en cours de recapitalisation depuis le printemps par le Fonds européen de stabilité financière (FESF) dans le cadre du prêt accordé à la Grèce par l'Union européenne (UE) et le Fonds monétaire international (FMI).
"Dans le cadre du renforcement de la surveillance des sociétés du secteur de crédit, des soupapes de sécurité sont mises en place pour contrôler salaires et retraites" ainsi que "les bonus, qui dépendent dorénavant des bénéfices de long terme de ces sociétés", explique le ministère dans un communiqué.
"Ainsi sont découragées les activités dangereuses, qui ont des conséquences négatives pour les investisseurs et clients des banques", ajoute le ministère. La réglementation adoptée "fait suite à l'initiative du président américain Barack Obama adoptée en 2009 à une réunion du G20 pour garantir la stabilité financière et à des directives européennes concernant la politique des salaires dans le secteur des services financiers".
RÉDUCTION DU COÛT DU TRAVAIL
Le ministère du travail grec a de son côté annoncé la suppression d'une cotisation sociale patronale pour satisfaire aux exigences des créanciers du pays, UE, BCE et FMI, dont des représentants sont arrivés à Athènes pour une visite d'inspection.
"Il s'agit de la première mise en œuvre des mesures de réduction du coût non salarial du travail convenues en mars" entre la Grèce et ses bailleurs de fonds, a précisé à l'AFP une source au ministère. L'économie ainsi réalisée par les entreprises est de quelque 260 millions d'euros par an, a-t-elle ajouté.
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