Déficits : comment les Vingt-Sept vont se serrer la ceinture

Venez parler ici de l'actualité étrangère et européenne
Cobalt

Message non lu par Cobalt » 26 avr. 2011, 18:22:00


 
Déficits : comment les Vingt-Sept vont se serrer la ceinture
Source : La Tribune.fr - 
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Ce jeudi, le sommet européen de Bruxelles va se pencher sur l'adoption de mesures vigoureuses contre les déficits. Le nouveau régime que vont s'imposer les 27 est contraignant, notamment pour la France.
En période de vaches grasses, fais des réserves et en période de vaches maigres, jeûne ! Telle est la philosophie du nouveau Pacte de stabilité que les Vingt-Sept adopteront ce jeudi lors du sommet européen de Bruxelles. Quand il fallait jusqu'à présent que le déficit d'un pays dépasse durablement la limite de 3% du PIB avant que celui-ci soit mis sous surveillance, il suffira à l'avenir qu'il s'éloigne du chemin autorisé de croissance de ses dépenses pour s'exposer à des sanctions. Si les nouvelles règles sont appliquées, la marge de croissance des dépenses budgétaires de Paris pour les prochaines années devrait être par exemple inférieure à 1 milliard d'euros, indépendamment du déficit. "Il s'agit d'obtenir que les recettes exceptionnelles ne soient pas dépensées, mais consacrées à la réduction de la dette", explique sobrement une note du conseil des ministres. Voilà pour le volet dit "préventif".


La règle d'or du PIB
Son pendant "correctif" est plus salé. Pour le déficit, rien n'est changé : les 3% du PIB restent la règle d'or. Mais le nouveau pacte entend mordre aussi dans le stock de dettes, à raison, plus précisément, d'un vingtième par an pour la part des dettes dépassant 60% du PIB. Si le mécanisme était mis en place dès cette année, la France devrait rembourser d'emblée 0,9% du PIB, soit 17 milliards d'euros. Cependant, d'"autres facteurs pertinents", comme une forte épargne privée, pourraient apaiser les gendarmes du pacte pour la Belgique ou l'Italie. On ne sait pas trop quand ce mécanisme sera mis en oeuvre : le pacte suggère qu'il faudra mesurer le rythme de décroissance de la dette sur "trois années successives" avant de présenter la facture.
Car facture il y aura. La crédibilité du nouveau système repose sur des sanctions "semi-automatiques" proposées par la Commission européenne. Seule une majorité qualifiée d'États pourra s'y opposer. Cependant l'ouverture de la procédure elle-même, au tout début du processus, requerra à l'inverse le soutien d'une majorité qualifiée de pays. Les amendes, de 0,1% à 0,2% du PIB, rémunérées ou non, seront versées au "pot commun" du Fonds de stabilité financière.
Enfin, la productivité du travail, la soutenabilité des régimes sociaux et d'autres "indicateurs" sont également mis sous surveillance, avec sanctions à la clé pour ceux qui n'obtempèrent pas aux recommandations de l'Union. Bref ! Les Vingt-Sept sont en train d'enfiler un véritable corset économique. Ils vont devoir apprendre à y respirer.



Florence Autret, à Bruxelles -

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Message non lu par Nombrilist » 27 avr. 2011, 00:08:00

"la soutenabilité des régimes sociaux"

Qu'ils s'aillent tous ces ordures. Sans préavis et sans indemnités. Une poignée de ronds de cuir invisibles qui matent leurs fiches Excel toute la journée et qui passent par dessus les démocraties, qu'est ce que ça peut m'énerver.

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mps
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Message non lu par mps » 27 avr. 2011, 08:47:00

Nombrilist, tu nous as démontré ton immense compétence en matière financière et bancaire ...

Mais à part la crise irlandaise, dont la seule cause est d'avoir eu trop d'activités dansun domaine qui a été brutalement touché, ne vois-tu pas que les autres pays en difficulté sont malades de démagogie et se sont mis dans des situations impossibles pour cacher à leurs citoyens que le confort de vie, cela se mérite ?

Développements hasardeux (immobilier espagnol), fonctionnaires geignasses et prébendiers (Grèce), politiue du "tout pour le citoyen et parès nous lesmouches (Angleterre et Portugal), c'est peut-être sympathique au moment même,mais moins drôle quand ilfaut payer la note.

La décision réitérée et sage de fixer des règles aux Etats et d'en contrôler le respect n'est pas une déicision de quelques ronds de cuir, mais bien des 27 pays et de leurs représentants démocratiquement élus.

Tes commentaires sont aussi crédibles que le gosse d'une famille fauchée qui trépigne pour avoir des bonbons.

Pour prendre un exemple : tu vois comme la Belgique irait bien si elle ne traînait une dette énorme depuis si longtemps, souvenir des "bontés socialistes" dont plus personne ne se souvient en quoi elles ont consisté ? Si le "corset" avait mis un frein à la démagogie, il n'y aurait pas de dette, tout simplement.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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Message non lu par Nombrilist » 27 avr. 2011, 09:45:00

"Nombrilist, tu nous as démontré ton immense compétence en matière financière et bancaire..."

C'est à dire ?

Cobalt

Message non lu par Cobalt » 27 avr. 2011, 09:50:00

Nombrilist a écrit : "Nombrilist, tu nous as démontré ton immense compétence en matière financière et bancaire..."

C'est à dire ?
Ben,je crois que ça veut dire que tu es incompétent et qu'il vaut mieux que tu te taises,car en Belgique ils sont très compétent et pourtant avec cette magnifique comptabilité qui donne la préférence au grand capital,est pourtant assez mal placé pour sa dette publique,alors on peut se demander si cette politique à une chance d'aboutir et à quoi,étant donné leurs très mauvais résultat.

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Message non lu par Ilikeyourstyle » 27 avr. 2011, 12:17:00

mps a écrit : Nombrilist, tu nous as démontré ton immense compétence en matière financière et bancaire ...

Mais à part la crise irlandaise, dont la seule cause est d'avoir eu trop d'activités dansun domaine qui a été brutalement touché, ne vois-tu pas que les autres pays en difficulté sont malades de démagogie et se sont mis dans des situations impossibles pour cacher à leurs citoyens que le confort de vie, cela se mérite ?

Développements hasardeux (immobilier espagnol), fonctionnaires geignasses et prébendiers (Grèce), politiue du "tout pour le citoyen et parès nous lesmouches (Angleterre et Portugal), c'est peut-être sympathique au moment même,mais moins drôle quand ilfaut payer la note.

La décision réitérée et sage de fixer des règles aux Etats et d'en contrôler le respect n'est pas une déicision de quelques ronds de cuir, mais bien des 27 pays et de leurs représentants démocratiquement élus.

Tes commentaires sont aussi crédibles que le gosse d'une famille fauchée qui trépigne pour avoir des bonbons.

Pour prendre un exemple : tu vois comme la Belgique irait bien si elle ne traînait une dette énorme depuis si longtemps, souvenir des "bontés socialistes" dont plus personne ne se souvient en quoi elles ont consisté ? Si le "corset" avait mis un frein à la démagogie, il n'y aurait pas de dette, tout simplement.
Incompetence ? J'appelle cela etre borne et refractaire a toute reforme.

Je n'approuve pas cette réforme européenne. Je suis pour le déficit ZERO sauf circonstances exceptionnelles. L'idée d'imposer une réduction de la dette genre 1 point de PIB par an est excellente.

De toute facon, Sarko va laisser le principe du déficit ZERO dans la Consitution e qu'il passera a DSK en mai 2012. Ca sera sans doute sa seule bonne idée en 5 ans !

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Message non lu par Nombrilist » 27 avr. 2011, 12:18:00

Bien sur que je suis borné, j'ai des idées et des idéaux. T'es souple dans les tiennes toi peut-être, avec ton ZERO idéologique qui ne repose sur pas grand chose ?

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Message non lu par Ilikeyourstyle » 27 avr. 2011, 12:23:00

Tu n'as aucune idée politique, ni évidemment idéal. Tu es just un braillard gauchiste. 

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Message non lu par Nombrilist » 27 avr. 2011, 14:18:00

Je ne vais pas répondre. Je vais te laisser imaginer...

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Message non lu par mps » 27 avr. 2011, 15:29:00

Nombrilist, il est clair que tout idéaliste ne peut viser qu'au déficit zéro. Imagine un pays dont toutes les richesses produites pourraient être réinvesties au bonheur des citoyens, au lieu de devoir en consacrer lamajeure partie à payer des intérêts sur les conneries précédentes.

Un pays, comme un particulier d'ailleurs, ne devrait au maximum que s'endetter pour des projets manifestement rentables et donc vite et facilement remboursés.
si une famille par exemple emprunte pour doubler l'isolation de sa maison,, elle pourra probablement liquider les intérêts d'emprunt avec ses économies de consommation, aura amorti l'emprunt en 5 ans, et se trouvera délivrée, et en bénéficie pur par la suite.  Ca, c'est de la bonne gestion.
Maintenant, si elle emprunte pour payer sa bonne ou ses vacances, elle vit tout bêtement au-dessus de ses moyens et aura vite le choc en retour.

Quant à Cobalt,autre interlocuteur de poids en lamatière, il ne lui aura pas échappé que notre dette est stabilisée et reprned raisonnablement sa régression, dans un paysage économique florissant et salué non seulement en Europe maisoutre-atlantique.

http://www.lesoir.be/actualite/belgique ... ficit-limi…
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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Message non lu par pwalagratter » 27 avr. 2011, 15:37:00


 
FAUSSE EVIDENCE N° 4 : L’ENVOLEE DES DETTES PUBLIQUES RESULTE D’UN EXCES DE DEPENSES


Michel Pébereau, l’un des « parrains » de la banque française, décrivait en 2005 dans l’un de ces rapports officiels ad hoc, une France étouffée par la dette publique et sacrifiant ses générations futures en s’adonnant à des dépenses sociales inconsidérées. L’État s’endettant comme un père de famille alcoolique qui boit au dessus de ses moyens : telle est la vision ordinairement propagée par la plupart des éditorialistes. L’explosion récente de la dette publique en Europe et dans le monde est pourtant due à tout autre chose : aux plans de sauvetage de la finance et surtout à la récession provoquée par la crise bancaire et financière qui a commencé en 2008 : le déficit public moyen dans la zone euro n’était que de 0,6% du PIB en 2007, mais la crise l’a fait passer à 7% en 2010. La dette publique est passée en même temps de 66% à 84% du PIB.


Cependant la montée de la dette publique, en France et dans de nombreux pays européens a d’abord été modérée et antérieure à cette récession : elle provient largement non pas d’une tendance à la hausse des dépenses publiques – puisqu’au contraire celles-ci, en proportion du PIB, sont stables ou en baisse dans l’Union européenne depuis le début des années 1990 – mais de l’effritement des recettes publiques, du fait de la faiblesse de la croissance économique sur la période, et de la contre-révolution fiscale menée par la plupart des gouvernements depuis vingt-cinq ans. Sur plus long terme la contre-révolution fiscale a continûment alimenté le gonflement de la dette d’une récession à l’autre.



Ainsi en France, un récent rapport parlementaire chiffre à 100 milliards d’euros en 2010 le coût des baisses d’impôts consenties entre 2000 et 2010, sans même inclure les exonérations de cotisations sociales (30 milliards) et d’autres « dépenses fiscales ».

Faute d’harmonisation fiscale, les États européens se sont livrées à la concurrence fiscale, baissant les impôts sur les sociétés, les hauts revenus et les patrimoines.
Même si le poids relatif de ses déterminants varie d’un pays à l’autre, la hausse quasi-générale des déficits publics et des ratios de dette publique en Europe au cours des trente dernières années ne résulte pas principalement d’une dérive coupable des dépenses publiques. Un diagnostic qui ouvre évidemment d’autres pistes que la sempiternelle réduction des dépenses publiques.



Manifeste d'économistes atterrés
Une bande de bornés idéalistes eux aussi ?

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Message non lu par mps » 27 avr. 2011, 15:42:00

En Belgique, les  rentrées de l'etat sont supérieures aux attentes. ce qui a permis un budget encore plus ambitieux en matière de déficit et de dette.

Pas besoind'ISF pour ça icon_biggrin
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

Cobalt

Message non lu par Cobalt » 27 avr. 2011, 15:42:00


 


Faute d’harmonisation fiscale, les États européens se sont livrées à la concurrence fiscale, baissant les impôts sur les sociétés,



Il faut mettre cette phrase en rouge aussi,car pour moi le problème réside là.

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Message non lu par Nombrilist » 27 avr. 2011, 15:46:00

C'est exact.

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Message non lu par Ilikeyourstyle » 27 avr. 2011, 15:48:00

pwalagratter a écrit :
 

FAUSSE EVIDENCE N° 4 : L’ENVOLEE DES DETTES PUBLIQUES RESULTE D’UN EXCES DE DEPENSES


Michel Pébereau, l’un des « parrains » de la banque française, décrivait en 2005 dans l’un de ces rapports officiels ad hoc, une France étouffée par la dette publique et sacrifiant ses générations futures en s’adonnant à des dépenses sociales inconsidérées. L’État s’endettant comme un père de famille alcoolique qui boit au dessus de ses moyens : telle est la vision ordinairement propagée par la plupart des éditorialistes. L’explosion récente de la dette publique en Europe et dans le monde est pourtant due à tout autre chose : aux plans de sauvetage de la finance et surtout à la récession provoquée par la crise bancaire et financière qui a commencé en 2008 : le déficit public moyen dans la zone euro n’était que de 0,6% du PIB en 2007, mais la crise l’a fait passer à 7% en 2010. La dette publique est passée en même temps de 66% à 84% du PIB.


Cependant la montée de la dette publique, en France et dans de nombreux pays européens a d’abord été modérée et antérieure à cette récession : elle provient largement non pas d’une tendance à la hausse des dépenses publiques – puisqu’au contraire celles-ci, en proportion du PIB, sont stables ou en baisse dans l’Union européenne depuis le début des années 1990 – mais de l’effritement des recettes publiques, du fait de la faiblesse de la croissance économique sur la période, et de la contre-révolution fiscale menée par la plupart des gouvernements depuis vingt-cinq ans. Sur plus long terme la contre-révolution fiscale a continûment alimenté le gonflement de la dette d’une récession à l’autre.



Ainsi en France, un récent rapport parlementaire chiffre à 100 milliards d’euros en 2010 le coût des baisses d’impôts consenties entre 2000 et 2010, sans même inclure les exonérations de cotisations sociales (30 milliards) et d’autres « dépenses fiscales ».

Faute d’harmonisation fiscale, les États européens se sont livrées à la concurrence fiscale, baissant les impôts sur les sociétés, les hauts revenus et les patrimoines. Même si le poids relatif de ses déterminants varie d’un pays à l’autre, la hausse quasi-générale des déficits publics et des ratios de dette publique en Europe au cours des trente dernières années ne résulte pas principalement d’une dérive coupable des dépenses publiques. Un diagnostic qui ouvre évidemment d’autres pistes que la sempiternelle réduction des dépenses publiques.



Manifeste d'économistes atterrés

Une bande de bornés idéalistes eux aussi ?
Tout a fait bornés idéalistes que ces grands banquiers venus de la haute fonction publique.

Au moins ils dissocient la montée de la dette publique dans les 2000s de la momté brutale due a la crise de 2008, c'est déja ca. Les baisses d'impots compétitives ? Oui, peut-etre mais la concuurence n'est pas quéuropéenne, elle est mondiale et en particulier des pays BRICS. Alors l'harmonisation fiscale européenne est déja un doux reve, mais l'harmonisation mondiale n'y comptez pas trop !

Ces gars la fument la moquette, ils font partie du systeme gaulliste/socialiste/étatiste intégralement et ne peuvent penser autrement qu' état et Etat et encore l'Etat. Ces gars la, ils sont nés avec la cuillere en argent dans la bouche et des portiers pour leur ouvrir les portes, il ný en a pas un qui a vendu des carottes dans sa vie !

A quand notre Tatcher ?

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