Pourquoi l'Italie fait semblant de redouter une invasion d'i

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Cobalt

Message non lu par Cobalt » 30 avr. 2011, 08:42:00


 
Pourquoi l'Italie fait semblant de redouter une invasion d'immigrés
Source : La Tribune.fr - 
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Depuis l'arrivée de 27.650 migrants du Maghreb sur ses côtes, Silvio Berlusconi et ses alliés xénophobes de la Ligue du Nord agitent le risque d'une "invasion massive" étrangère. Eux-mêmes régularisent toutefois trois fois plus d'étrangers. Car le pays a besoin de 350.000 immigrés par an pour maintenir sa population active.


La cause serait entendue : l'Italie serait envahie par des boat people fuyant des pays récemment libérés d'un dictateur (la Tunisie) ou en proie à la guerre civile (la Libye). Le « Bel Paese » serait l'antichambre de l'Europe, elle-même menacée par une horde de migrants arabes et musulmans. Il n'y aurait finalement qu'une seule chose à faire : sceller les frontières extérieures de l'Union européenne (et parfois intérieures comme Paris l'a proposé) pour éviter une déferlante sur nos 27 pays de l'UE. Le gouvernement de Silvio Berlusconi fournit bien volontiers un décompte des migrants débarqués sur les côtes italiennes depuis le début de cette année, en somme depuis les premiers effets des révolutions au Maghreb, en premier lieu en Tunisie. 23.589 migrants arrivés de Tunisie sur 372 bateaux, le plus souvent de fortune. De Libye sont arrivés 4.061 personnes sur 18 bateaux, selon le secrétaire d'État à l'Intérieur italien, Alfredo Mantovano.
Durant la même période de l'an dernier, à peine 25 personnes auraient débarqué de cette façon, selon le ministre de l'Intérieur Roberto Maroni, un des leaders du parti régionaliste et xénophobe de la Ligue du Nord.


Une invasion donc ? Loin de là. Ces 27.650 migrants de Tunisie et de Libye, pour la plupart de jeunes hommes tout à fait capables de travailler, représentent moins d'un tiers des migrants que le gouvernement de Silvio Berlusconi a décidé d'accueillir cette année !
La péninsule va en effet accorder, en 2011, 97.080 permis de travail à des ressortissants non européens, au titre de l'immigration légale. Début février ont déjà eu lieu les procédures de demandes via Internet, soit un de ces « click day » que les autorités italiennes affectionnent pour, en fait, régulariser des centaines de milliers d'immigrants irréguliers travaillant déjà dans la péninsule. Au premier jour, le 31 janvier, plus de 300.000 personnes avaient demandé par ordinateur à être ainsi régularisées, trois fois plus que le quota prévu.
Cette politique n'est pas nouvelle. Sous le gouvernement de gauche de Romano Prodi, 520.000 entrées régulières pour des ressortissants de pays hors UE avaient été autorisées pour la seule année 2006. Et sous le précédent exécutif dirigé par Silvio Berlusconi (2001-2006), la nouvelle législation sur l'entrée et le séjour des étrangers (la loi Bossi-Fini) déboucha sur la régularisation de 700.000 étrangers présents en Italie. De quoi fâcher le ministre français de l'Intérieur de l'époque, Nicolas Sarkozy, parlant « d'appel d'air » ainsi créé en Europe.


On aurait pu croire que, sous l'actuelle férule du ministre de l'Intérieur, la demande de migrants aurait cesser. « Abbiammo fermato l'invasione » (dans le texte : « Nous avons arrêté l'invasion ») proclame en effet une de ces affiches de la Ligue du Nord, avec la photo d'un bateau accueillant une foule de migrants. Le nombre d'immigrants autorisés par an a certes un peu diminué (autour de 100.000) mais il reste important. « Le besoin de ?badanti? [en fait des femmes, en général étrangères, prenant soin des personnes âgées italiennes à leur domicile] et de femmes de ménage est en hausse non seulement pour nos seniors mais aussi pour les familles des immigrés qui demandent l'arrivée de leurs concitoyens pour aider aux tâches ménagères en Italie », explique Pino Gulia, responsable immigration de l'association Acli.
Ces migrants arrivent toutefois en Italie non pas sur des bateaux de fortune, sur une île facilement circonscrite et sous le feu des caméras de télévision du monde entier. Ces migrants venant compenser un État providence défaillant (il n'y a pas d'assurance dépendance digne de ce nom en Italie) entrent en toute légalité en Italie avec un visa de tourisme le plus souvent. Ils y demeurent ensuite, presque sûrs d'être vite régularisés.


Durant la décennie 1999-2008 chaque année le nombre d'étrangers en Italie a augmenté de 350.000 personnes en moyenne » comme le rappelle le démographe Francesco C. Billari. Il précise que, pour maintenir la population active résidente en Italie au niveau actuel, il faudra maintenir leur entrée à ce rythme à moins de se résoudre à une réduction du nombre d'actifs dans la péninsule. Si le taux de fécondité italien s'est un tant soit peu relevé depuis son plus-bas de 1995 (1,19 enfant par femme), il est encore loin d'assurer le maintien duy niveau actuel de population. Mais alerter contre une « invasion » de migrants arabes et musulmans (et se plaindre du manque d'aide des partenaires européens) sert les intérêts électoraux de l'exécutif Berlusconi. « Le risque immigration aide Berlusconi et nous aide », a bien résumé fin février le leader de la Ligue du Nord, Umberto Bossi.



Frank Paul Weber

Cobalt

Message non lu par Cobalt » 30 avr. 2011, 08:49:00

En Italie ils ont besoin de population d'actif,donc de femme qui feront encore plus d'enfant que nous n'en faisons en Europe,les langues se délient,il y a six mois que je vois les choses ainsi,et en France on les accueille pour ces mêmes raisons,décidément les FNne voient pas plus loin que le bout de leur nez.

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FIFE
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Message non lu par FIFE » 30 avr. 2011, 09:20:00

Oui, on a vraiment besoin de pondeuses qui feront des futurs chômeurs ou délinquants!

Comme je l'ai déjà dit, j'ai vu plus d'immigrés à Rome en mars qu'il y a 10 ans.

La majorité vendaient à la sauvette des faux sacs Vuitton sur les sites touristiques!

Cobalt

Message non lu par Cobalt » 30 avr. 2011, 09:23:00

FIFE a écrit : Oui, on a vraiment besoin de pondeuses qui feront des futurs chômeurs ou délinquants!
Ca ne se passe certainement pas comme cela,sur toute cette population un pourcentage aura des problèmes d'emploi,mais ce dont je suis sûre c'est que nous ne voyons pas précisemment l'enjeu mais nos politiques les voient et les ont calculés.En même temps pendant que vous vous préoccupés de ça,ils ont la paix et la tranquillité^^

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FIFE
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Message non lu par FIFE » 30 avr. 2011, 09:27:00

Nous avons déjà plus de 3 millions de chômeurs à qui il faut donner du travail !
Est il nécessaire d'en importer d'autres qu'ils faudra quand même faire vivre avec des allocs ?

Cobalt

Message non lu par Cobalt » 30 avr. 2011, 09:47:00


 
"Nous pourrions avoir besoin de nouvelle immigration"
Source : La Tribune.fr - 
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Image Dans un entretien exclusif à La Tribune, la Secrétaire d'Etat espagnole à l'Immigration et l'Emigration, Anna Terron, explique la donne migratoire actuelle en Espagne. "A moyen terme et à long terme, les projections démographiques européennes étant très basses, cela n'aurait pas de sens que des personnes bien intégrées en Espagne en partent maintenant si nous avons besoin de nouvelle immigration dans le futur." dit-elle.
 
La Tribune: Quel impact sur l'immigration peuvent avoir les changements au Maghreb?


Anna Terrón: En Espagne, il n'y a pas eu d'impact de ces phénomènes. Nous-mêmes avons eu une transition politique vers la démocratie précédée de décennies d'émigration espagnole et nous savons que quand les gens ont l'espoir de pouvoir construire dans leur pays un futur meilleur, ils ne partent pas. Notre priorité est donc que les transitions vers la démocratie du monde arabe arrivent à bon port. En second lieu, nous voulons être prêts pour la possible arrivée de personnes en raison de l'instabilité. On est loin d'assister à des mouvements massifs. La situation aux frontières espagnoles est normale mais le gouvernement est paré à toute éventualité.
Comment expliquer cette entrée « non massive » d'immigrants des pays arabes en Europe?
D'abord, il y a là-bas une connaissance plus profonde de la réalité de la situation en Europe et sur le fait qu'en ce moment ce n'est pas facile ici non plus. L'autre facteur, c'est le système de coopération que nous avons établi avec ces pays. D'abord, nous travaillons ensemble sur la consolidation des voies d'immigration régulière. En ce moment, elles sont inexistantes, non pas à cause du changement de pouvoir, mais parce que nous ne pouvons pas assurer un emploi à ces personnes. D'autre part, cette coopération passe par le contrôle du trafic de personnes et des frontières.
L'Espagne demandera-elle, comme l'Italie, l'aide de l'UE en cas d'arrivée massive de réfugiés ?
Nous avons toujours plaidé pour une solidarité européenne dans ce domaine, financière et de contrôle des frontières. Nous avons beaucoup avancé en ce sens. Quant à la somme à apporter, l'évaluation doit être faite par la Commission européenne.
Que pense l'Espagne du débat sur l'espace Shengen des derniers jours ?
Pour le gouvernement espagnol il est essentiel que ce débat ait lieu dans le cadre de l'Union Européenne (UE), et de façon européenne, sans décisions unilatérales. L'UE a des voies et canaux pour gérer ces situations.
L'arrivée d'immigrants irréguliers en Espagne a baissé de moitié en 2010. Dans quelle mesure la crise économique joue-t-elle ?
La baisse drastique de l'immigration irrégulière n'est pas spécialement le fruit de la situation économique bien que cela joue aussi. Elle a commencé à baisser de façon spectaculaire avant la crise, dès 2008 et 2009. Nous avons créé un système positif de relations avec d'autres pays de lutte contre la criminalité, le trafic des êtres humains et de contrôle des frontières. Nous avons déployé le SIVE (Système Intégré de Vigilance Extérieure), renforcé les missions de Frontex (organisme européen de coordination de contrôle des frontières. Ndlr). Tout ceci a été accompagné d'entrées moins nombreuses et d'un taux d'accidents moindre. Nous allons continuer sur cette voie.


Le règlement d'application de la loi sur "l'extranéité" de décembre 2009 est censé faciliter les retours " volontaires" des immigrés à leur pays d'origine. Pourtant, le programme « Retorno » en place depuis 2008 ne semble pas avoir connu un franc succès...
Tout d'abord, je ne crois pas que le programme fonctionne mal, au contraire. Ce programme n'essaie pas du tout de générer une fuite de l'Espagne. C'est un élément de plus pour accompagner un mouvement volontaire de personnes : il y a des gens qui viennent de pays où la croissance est de 7,5%. Il leur apparaît donc sensé de chercher de nouvelles opportunités dans leur pays. D'autres pensent qu'ils ont tout simplement fait leur temps en Espagne. Nous voulons juste accompagner ces décisions. Déjà 30.000 personnes ont souscrit au programme "Retorno". Si on multiplie ce nombre par les membres de leur famille, on arrive à une quantité notable de personnes. Et nous sommes au courant de la sortie de bien d'autres personnes qui sont parties sans profiter du programme.


Quel avenir pour les immigrés sans emploi restés en Espagne et qui souvent travaillaient dans le secteur, désormais en panne, de la construction ?
Ils bénéficient des mêmes services d'aide à l'emploi que les citoyens espagnols. Ce dont ils ont besoin, c'est de formation. L'Espagne n'aura plus besoin d'autant de main d'œuvre non qualifiée que pendant les années du boom économique, spécialement en ce qui concerne les emplois masculins comme ceux de la construction.
Le départ d'Espagne est-il une solution ?
Cela dépend de qui et cela dépend beaucoup de l'évolution économique et du parcours de vie de chacun. A court terme, oui. A moyen terme et à long terme, les projections démographiques européennes étant très basses. Cela n'aurait pas de sens que des personnes bien intégrées en Espagne en partent maintenant si nous avons besoin de nouvelle immigration dans le futur.
Quel modèle devrait adopter l'Union européenne selon l'Espagne?
Avec la vague d'immigration des années 2000, l'Espagne a dû monter une politique d'accueil de ces personnes en très peu de temps. Elle l'a fait de façon très décentralisée parce que nos politiques sociales sont aux mains des mairies et des communautés autonomes. Nous n'avons pas eu le temps d'établir un modèle. Simplement, la musique qui nous parvenait de la politique d'intégration du reste de l'Europe n'était pas une mélodie de succès. Nous nous sommes plus basés sur l'individu que sur les collectifs. Le risque que comporte le fait de considérer selon les facteurs religieux ou culturels un groupe de personnes dans lequel il peut y avoir autant de diversité que dans notre propre population est très important. La somme de ces deux facteurs nous a fait approcher la question de l'accueil des immigrés de façon très pratique (Un modèle basé sur le marché du travail : l'immigration a été très élevée pendant le boom économique et sa hausse est moindre maintenant que les besoins en emplois ont baissé ; ndlr). Le succès ne signifie pas qu'il n'y ait pas de problèmes. Toutefois, en Espagne, ils restent peu nombreux.
En Europe, nous avons identifié trois domaines d'action : l'éducation, l'insertion socio-professionnelle et, en dernier lieu les quartiers. Nous ne pouvons pas permettre que certains quartiers échappent à notre contrôle et deviennent des zones d'exclusion sociale. Chez nous, ce sont les mairies qui déterminent les actions à mettre en place dans ce contexte.


Le modèle espagnol a-t-il plus de succès qu'ailleurs en Europe ?
Notre histoire est plus courte que celle des autres. Nous sommes en train de passer le test maintenant que nous sommes en crise.


Est-ce un succès ?
Je n'ose pas être aussi optimiste ! (rires). Mais il est certain que le modèle fonctionne dans les moments difficiles et les moins difficiles.



Très certainement pour des raisons démographique dans l'avenir,reconnait que quand même ce n'est pas facile à dire par nos politiques,puisque ça se résume à nous achetons à coup d'allocation des mères fertiles,ce n'est pas politiquement correct,mais puisqu'il faut tout vous dire,peu à peu ils essaient de vous le faire comprendre.

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Message non lu par mps » 30 avr. 2011, 11:14:00

Quelles inepties !

Commençons par la repopulation de l'Italie, alors que n'arrivent que des hommes.

Continuions par la peur des italiens, qui n'a rien de pseudo : ils sont aux premières loges pour tous les flux du sud (maroc, tunisie, libye, algérie un de ces jours sans doute.)

Qu'il s'agisse de l'Espagneou de l'Italie, nous les avons se laisser se démerder dans une belle indifférence, malgré leurs appels au secours.

Résultat, comme à Fukishima, il faut relâcher la pression, c'est à dire balancer des permis de circulation à tour de bras, au risque de voir leslâches qui  n'ont pas bronché soudain s'offusquer quand la vague arrive chez eux.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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Message non lu par El Fredo » 30 avr. 2011, 11:28:00

Si les Italiens faisaient plus d'enfants ils n'auraient pas besoin d'autant d'immigrés.
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Message non lu par FIFE » 30 avr. 2011, 11:29:00

alors que n'arrivent que des hommes.
Oui, les rares femmes qui arrivent à embarquer avec eux sont jetées par dessus bord!

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Message non lu par FIFE » 30 avr. 2011, 11:31:00

El Fredo a écrit :Si les Italiens faisaient plus d'enfants ils n'auraient pas besoin d'autant d'immigrés.
Les Italiens ne font que leur délivrer un permis de séjour de 6 mois, ils savent que la plupart ne veulent pas rester et viennent en France!

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Message non lu par El Fredo » 30 avr. 2011, 11:33:00

FIFE a écrit :
El Fredo a écrit :Si les Italiens faisaient plus d'enfants ils n'auraient pas besoin d'autant d'immigrés.
Les Italiens ne font que leur délivrer un permis de séjour de 6 mois, ils savent que la plupart ne veulent pas rester et viennent en France!
L'article parle de l'immigration pérenne en Italie, pas de l'immigration de transit.
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Message non lu par FIFE » 30 avr. 2011, 11:51:00

Les immigrés en Italie sont quand même beaucoup moins nombreux qu'ici....

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Message non lu par mps » 30 avr. 2011, 12:19:00

J'imagine que l'immigration pérenne,ce sont des gens installés, en ordre de papiers,et travaillant.
a chaque pays de déterminer les quotas qu'il souhaite.

Le problème, ce sont les sans papiers,  sans langue compréhensible, sans compétence quelconque, attirés comme des papillons de nuit par les lumières de nos sociétés ...
 
Sans doute y a-t-il dans le tas deux jeunes ingénieurs désespérés de ne pas trouver de travail, mais qui auraient mieux fait de procéder via nos Ambassades.

Mais dans l'ensemble,ne nous faisons pas d'llusions : ces desperados n'auraient aucune chance d'être acceptés à l'immigration, et beaucoup ont de jolis états de services dans les prisons tunisiennes, et pas pour leurs "idées" icon_confused  

La seule réponse correcte et raisonnable serait de les renvoyer poste pour poste, les contraignant ainsi à suivre la voie légale.

Je me souviens d'une jeune africaine friquée et très civilisée, qui avait débarqué en Belgique avec 3 millions d'euros, pour y ouvrir un formidable restaurant,mais avait besoin pour ce faire d'une "carte professionnelle". Elle a eu droit à toutenotre sympathie, mais n'a pas pu fairel'économie de retourner à Dakar et d'introduire sa demande via notre Ambassade !

On ne peut faire éluder nos règles sociétales sansnous tirer une balle dans le pied.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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Message non lu par avatabanana » 06 mai 2011, 19:49:00

Les immigrés sont certes des gens jeunes et en capacité de travailler mais a-t-on du travail pour eux .

Nous sommes des pays qui ont environ 10% de chômage souvent du fait de la baisse des effectifs nécessaires à la production restante soit à la disparition de cette production. Nous avons donc déjà sur notre sol des centaines de milliers de gens en capacité de travailler et qui ne travaillent pas


Si nous ne parvenons pas à utiliser toute notre main d'œuvre je me demande comment on pourrait utiliser celles provenant d'ailleurs, à moins que les arrivants disposent de compétences inexistantes ou insuffisantes chez nous...

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Message non lu par mps » 06 mai 2011, 22:12:00

La Belgique vient enfin, aujourd'hui, de limiter le regourpement familial à des demandeurs ayant un logement suffisant et un revenu dpte à la prise en charge de cette famillle.

Peut mieux faire, mais c'est déjà ça. (les socialos et les verts ontquitté la séance ; dame, c'est leur électorat !) icon_biggrin  
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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