Pour en finir avec la sortie de l'euro et autres absurdités

Venez parler ici de l'actualité étrangère et européenne
Cobalt

Message non lu par Cobalt » 30 avr. 2011, 10:50:00

 




Pour en finir avec la sortie de l'euro et autres absurdités
Par Jean Matouk | Economiste





L'euro est sans conteste le sujet qui fait dire et écrire le plus de bêtises à droite comme à gauche. Rappelons les faits : l'euro a été lancé en 1999 à 1 euro pour 1,17 dollar. Il a chuté presque immédiatement, jusqu'à une parité de 1euro pour 0,85 dollar. Cris de victoire des opposants initiaux à la monnaie unique : elle s'effondrait ! Elle allait sauter.




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L'euro monte irrésistiblement par rapport au dollar
Puis l'euro est remonté régulièrement jusqu'en 2003 (1 euro pour 1,25-1,30 dollar en moyenne). Légère rechute vers 1,20 dollar. Remontée brutale presque jusqu'à 1,60 USD et lamentation des exportateurs européens : l'euro fort rend les produits européens plus chers à l'exportation, comparativement à ceux vendus en dollars.

Depuis lors, entre hausses et baisses alternées, l'euro a toujours été, en moyenne, à 1,35 dollar. Au 22 avril, il a terminé à 1,456 dollar, après une pointe en début de journée à 1,458 dollar.
La hausse du taux de la BCE l'a poussé vers le haut
Entre-temps, le 7 avril, le conseil de la Banque centrale européenne (BCE) avait pris la décision « monétaro-germano-correcte » d'augmenter le taux d'intérêt auquel les banques de la zone euro peuvent se refinancer auprès de la BCE de 1% à 1,25%.

Pourquoi ? Parce que, depuis trois mois, la hausse des prix dans l'ensemble de la zone dépassait 2%, limite stricte fixée pour l'inflation. Elle fluctuait, plutôt à la hausse, c'est vrai, vers 2,3% - 2,4%.

Sous pression allemande, dès la création de l'euro, il a été décidé et gravé dans le marbre du traité que le premier devoir de la BCE était de lutter contre l'inflation. Il fallait donc prendre cette décision de hausse, sans quoi le gouverneur de la Bundesbank, membre du conseil, et quelques autres Européens du nord, auraient commencé à tiquer. A dire vrai, une hausse de 0,25% est très faible et en réalité sans aucun impact réel sur la conjoncture économique. Elle était déjà prévue : « dans les tuyaux », comme disent les boursiers.

Jean-Claude Trichet, qui est un excellent économiste, savait d'ailleurs bien que la décision était de pure forme sur le plan de l'inflation. Il espérait sans doute que la crise de la dette portugaise qui commençait et qui est, comme les autres, une crise de toute la zone euro, tirerait l'euro vers le bas et annulerait donc l'effet sur la conjoncture de sa hausse de taux.

Mauvaise pioche ! L'euro s'est plutôt apprécié sensiblement par rapport au dollar. C'est à partir de là que le flot d'absurdités s'est déversé.
Sortir de l'euro ? Juste fou !
Marine Le Pen et d'autres démagogues préconisent la sortie de l'euro. A les écouter, notre franc ressuscité chuterait de 20% ou 30% par rapport à l'euro, ce qui nous donnerait des « marges de prix à l'exportation ». C'est oublier :
  • que le prix de toutes les importations incompressibles, notamment le pétrole, augmenterait du même coup de 20% ou 30% ;
  • que service de notre dette, qui est détenue à 70% par l'étranger, serait augmenté d'autant ;
  • surtout, hormis les céréales et le vin, quels produits industriels serions-nous aptes à vendre en profitant de cette chute du franc, et à qui ? Comment croit-on que réagiraient les autres pays, qui verraient ainsi l'un d'entre eux se doter de marges artificielles par la dévaluation ? Certains risqueraient d'en faire autant, ce qui ramènerait les compteurs vers zéro.
    [/list:u]
    Il ne faut jamais oublier, entre parenthèses, que de 1 franc français pour 1 mark en 1958, la parité était montée jusqu'à 3,55 francs français pour 1 mark en 1999, sans que la France ait réussi à rééquilibrer sa balance commerciale…
    Une hausse à l'effet négatif pour l'économie de la zone
    A lire d'autres « experts », dans des journaux économiques sérieux, la hausse de l'euro est présentée comme un avantage. Ainsi payerions-nous le pétrole moins cher, ce dernier étant libellé en dollars.

    D'ailleurs, aux « temps heureux » de 2008, quand le baril de pétrole en dollars avait atteint 146 dollars, le prix à la pompe n'était pas plus élevé qu'aujourd'hui, alors que le prix du baril aujourd'hui est moins élevé (110 dollars). Il faudrait donc se réjouir de ce cette envolée de l'euro.

    Ceux-là oublient que chaque hausse de l'euro freine un peu plus les exportations de la zone. Répétons-le : chaque fois que l'euro gagne 10 centimes par rapport au dollar, Airbus perd un milliard de dollars. Et les Alstom, Siemens, Areva… y perdent aussi, soit en carnets de commande, soit en recettes en euros, sur les contrats vendus en dollars.

    Bien sûr, ces grands groupes se sont « couverts ». Ils ont vendu des contrats financiers en dollars à terme et, comme le dollar baisse, ils gagnent sur ces opérations financières ce qu'ils perdent sur leurs marchandises.

    Mais, outre que ces couvertures sont de plus en plus « chères » et risquées, nombre d'entreprises, notamment les fameuses PME exportatrices dont nous manquons tant, n'ont pas ces moyens de couverture financière. Bref, le résultat net pour les économies de la zone euro, de la hausse de notre devise commune, est négatif. Sa hausse est une mauvaise chose.
    Faudra-t-il une crise de la dette espagnole ?
    Nous sommes les victimes du duo diabolique yuan-dollar. La monnaie chinoise, se refusant à réévaluer, sauf petits « mouvements » progressifs, suit le dollar dans sa baisse et rend les importations chinoises encore plus compétitives, malgré des hausses de salaire chinois de 20% par an.

    Quelle solution ? La crise de la zone euro ! Une bonne crise ! Celle de la dette espagnole peut-être ! La zone euro n'éclatera pas, mais pendant quelques semaines au moins, l'euro baissera vers la parité qu'il aurait toujours dû garder, entre 1,15 et 1,25 dollar. C'est la parité « portrait » de nos forces économiques relatives et il est essentiel que nous y revenions.

    Si le traité de Maastricht pouvait être révisé, ou si les 27 chefs d'Etat et de gouvernements de l'Union le décidait, il faudrait donner à la BCE la charge de maintenir, si elle le peut, la parité euro-dollar dans cette plage de valeurs.
Heureusement que marine ne passera pas....


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Message non lu par mps » 30 avr. 2011, 11:07:00

Evidemment que sortir e l'euro, fermer nos frontières,et chercher le bonheur au fond de cavernes est assez idiot.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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FIFE
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Message non lu par FIFE » 30 avr. 2011, 11:10:00

Et pourtant, de plus en plus d'économistes en parlent!

Le cours très haut de l'euro n'est pas une bonne chose, Cobalt, contrairement à ce que tu sembles croire!

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Message non lu par mps » 30 avr. 2011, 11:19:00

Les économistes en parlent, ou ceux qui en parlent se disent économistes ?  icon_biggrin icon_biggrin icon_biggrin

Fife, le cours de l'euro très haut est un avantage immense pour tout, sauf pour l'exportation éventuellement. Energies moins chères, avions moins chers à acheter, comme tout ce que nous importons, etc. Pour les particuliers, chez nous, ces 100 % de profit : tu préfèrerais que ton argent ne vale rien ?
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Message non lu par FIFE » 30 avr. 2011, 11:27:00

Tu racontes vraiment n'importe quoi! Ce n'est peut être pas gênant pour les Belges qui n'exportent que du chocolat (et encore) mais nous avons du mal à vendre nos avions, notre énergie est aussi chère, sinon plus que dans les pays hors zone euro, et nous importons des saloperies chinoises!

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Message non lu par mps » 30 avr. 2011, 12:32:00

ES-tu certaine que je raconte n'importe quoi, ou ta perception est-elle très faible ?

Vous comme nous importons toutes nos matières premières. Dans ce que nous ré-exportons, ce paramètre est à considérer.

Les belges n'exportent pas que du chocolat :  ils sont avec les allemands les premiers exportateurs d'Europe (juste pour que tu ne meures pas idiote)

Les français exportent soit en zone euro, et le cours de l'euro n'a aucune influence (les 3/4 de vos exportations, tu le savais ?)

Pour la grande exportation, on ne vend pas les produits comme dans un magasin de caramels : un avion par exemple est vendu "à prix coûtant" à une filiale étrangère, qui elle prend le bénéfice. à partir de là, cette filiale "riche" assurera tous les frais connexes à la place de la maison mère (formation des équipages, de la maintenance,  manuels d'exploitation, stocks de pièces de rechange,owners manuel en patagon etc.

Vos énergies, parmis les moins chères de la zone euro, sont bien entendu plus onéreuses que dans les pays qui n'ont pas la manie ou l'obligation de les taxer comme des fous. soit directement, soit en leur imposant d'incorporer dansleur prix divers soutiens à l'éco-business ...

Enfin, cesse de croire que l'Asie ne fait que des saloperies : dans une foule de domaines, ils sont ben meilleurs que nous ! Pas UNE voiture européenne, par exemple,nepeut se passer de leurs composantes électroniques ...
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Message non lu par FIFE » 30 avr. 2011, 12:37:00

Rassure toi, je ne mourrais pas idiote, par contre, toi, **propos hors sujet**


et tu crois tout savoir..........Image

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Message non lu par un artisan » 30 avr. 2011, 12:41:00

FIFE a écrit :Tu racontes vraiment n'importe quoi! Ce n'est peut être pas gênant pour les Belges qui n'exportent que du chocolat (et encore) mais nous avons du mal à vendre nos avions, notre énergie est aussi chère, sinon plus que dans les pays hors zone euro, et nous importons des saloperies chinoises!
Avec des exportations se montant à environ deux tiers du Produit intérieur brut, la Belgique dépend de façon importante du commerce extérieur. La Belgique exporte proportionnellement le double de l'Allemagne et le quintuple du Japon. L'importance de cette position commerciale s'explique par la position géographique centrale en Europe, et une main d'œuvre globalement qualifiée, multilingue et productive.
Tout simplement 5 fois plus exportateur que la France proportionellement...Je t'encourage à visiter et à connaître la Belgique....Les attaques Had hominem sont toujours un piètre moyen de défense...
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Message non lu par jim75 » 30 avr. 2011, 12:43:00

FIFE a écrit :Rassure toi, je ne mourrais pas idiote, par contre, toi, **propos hors sujet**


et tu crois tout savoir..........Image


Ce que dit mps me paraît censé et réaliste.
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Message non lu par politicien » 30 avr. 2011, 13:01:00

Bonjour,

Voici un article assez intéressant :
L'euro se rapprochait vendredi 29 avril de la barre symbolique de 1,50 dollar, à 1,4868 exactement, un plus haut atteint pour la dernière fois en novembre 2009. La monnaie européenne s'est appréciée de 11% depuis le début de l'année face au billet vert. Causes et conséquences de cette ascension.   Comment expliquer cette forte appréciation de l'euro?  Le mouvement haussier de la monnaie unique est surprenant. Le contexte économique de la zone euro est en effet toujours morose. Surtout, la crise de la dette qui secoue l'Euroland s'est aggravée: après la Grèce et l'Irlande, c'est aujourd'hui au Portugal qui demande l'aide financière de l'UE et du FMI. Les craintes d'une contagion à l'Espagne sont loin d'être levées. Autant de points qui devraient, normalement, faire pression à la baisse sur l'euro. "La hausse actuelle de l'euro s'explique principalement par l'antinomie des politiques monétaires de la Fed et de la BCE", explique Géraud Missonnier, sales trader chez Saxo Banque. La Réserve a réaffirmé cette semaine la priorité au soutien à la croissance par rapport à la lutte contre l'inflation. En clair: elle va continuer à faire marcher la planche à billet, à injecter massivement des liquidités dans le circuit économique pour améliorer l'accès au crédit et par conséquent soutenir la croissance. "Cette politique a pour effet de faire baisser le loyer du dollar, à le rendre moins rémunérateur, note Géraud Missonnier. Pour les investisseurs, il est plus intéressant de se placer sur l'euro." Depuis que la Banque centrale européenne a relevé son principal taux directeur, à 1,25%, le rendement de l'euro est encore plus rémunérateur. "Ce n'est pas l'euro qui progresse, c'est le dollar qui baisse", résume l'analyste de Saxo Banque. On le constate notamment par rapport aux autres devises sur le Forex: l'euro ne connaît pas le même trend haussier face au yen et face au franc suisse.   L'euro fort, c'est bon ou mauvais pour les pays européens?  "L'intérêt majeur d'une appréciation de l'euro face au billet vert est que les biens importés payés en dollars coûtent moins cher", explique Jérôme Creel, économiste à l'OFCE. Cela vaut surtout pour le pétrole, dont les cours flambent depuis six mois sur fond de révoltes arabes, mais aussi pour les matières premières (cuivre, acier, coton, blé, etc.). Grâce à l'euro fort, les Français vont-ils payer moins cher leur essence? "Cela peut atténuer partiellement la flambée des prix du pétrole, mais pas la compenser. Et il n'est pas certain que les pétroliers la répercutent sur les prix à la pompe", estime Jérôme Creel. L'euro fort va surtout pénaliser surtout les exportations européennes. Pas celles de l'Allemagne, dont les produits jouissent d'une forte valeur ajoutée et sont peu sensibles aux prix, mais celles des pays dont la compétitivité repose sur les prix. C'est le cas de l'Italie, de l'Espagne, et bien sûr de la France. Par exemple, en 2009, l'euro à 1,40 dollar en moyenne a coûté 2,5 milliards d'euros à EADS."Une hausse de 10% du taux de change effectif de l'euro, c'est à dire contre tous les pays partenaires commerciaux, réduit de 1% la croissance européenne", confie Jean-Louis Mourier, économiste chez Aurel BCG, au Figaro. Quant aux consommateurs, ils risquent de ne pas profiter vraiment du pouvoir d'achat touristique de l'euro fort: "pour conserver leurs marges et continuer à exporter, les entreprises vont faire pression sur leurs coûts de production, donc sur les salaires", prévient Jérôme Creel.   Peut-on empêcher l'euro de flamber?  Pour cela, il faudrait que la Fed durcisse sa politique monétaire, à l'image de la Banque centrale européenne, ou inversement que la BCE assouplisse la sienne. Deux scénarios qui ne sont pas envisageables. La BCE n'a qu'un seul et unique objectif: contenir la hausse des prix à moins de 2%. Or l'inflation a encore accéléré en avril dans la zone euro, à 2,8%, son plus haut niveau depuis 30 mois. Face à cette réalité, il est probable que l'institution dirigée par Jean-Claude Trichet annonce un nouveau relèvement de son taux directeur d'ici l'été, à 1,5%. Outre-Atlantique, la Fed est censée terminer ses rachats massifs de dette fin juin. A priori donc, la politique d'assouplissement est terminée. "Sauf que la décision de Standard & Poor de mettre sous surveillance négative la notation de la première puissance économique mondiale, ce qui plaide pour une politique budgétaire plus rigoureuse, peut changer la donne, estime Arnaud Raimon, fondateur d'Aliénor Capital. En effet, pour compenser la pression exercée par la mise en place d'éventuelles mesures budgétaires drastiques, la Fed peut maintenir sa politique accommodante, voire même l'accentuer. C'est pourquoi un quantitative easing III est possible." Un avis que partage aussi Géraud Missonnier. Selon l'analyste de Saxo Banque, l'appréciation de l'euro face au dollar est durable. La monnaie unique devrait franchir le seuil symbolique du 1,50 dollar dans les prochaines semaines et pourrait atteindre 1,53 dollar à l'été. A moins bien sûr que les investisseurs se focalisent de nouveau sur la crise des déficits publics en zone euro et que le dollar retrouve son statut de valeur refuge.  
L'expansion.fr  
ps : Attention à certains propos s'il vous plait.
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Message non lu par FIFE » 30 avr. 2011, 13:08:00

Ce que dit mps me paraît censé et réaliste.
Forcément, elle roule pour Sarko, comme toi !

un artisan
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Message non lu par un artisan » 30 avr. 2011, 13:15:00

Ce texte met en exergue une constante L'Allemagne produit non seulement le double à l'exportation ,avec son corollaire le double de brevets déposés,mais aussi une forte valeur ajoutée ,mis en exergue dans ce document.Plus simplement ,elle fabrique, conçoit par elle même contrairement à la France qui n'utilise que majoritairement des artifices pour inonder le PIB de produits pensés et fabriquer ailleurs,sous le couvert du sceau NF et dorénavant CE. A t'elle point que la législation française a été bafouée et ridiculisée en toutes connaissances de causes par nos gouvernants et ceux européens..Un exemple les ampoules sensées être mois énergivores ,90% ne répondent pas à la législation,soit une durée de vie de 5 ans ,envoyé spécial A2 l'a clairement démontré ,toutes fabriquées en chine, certaines nous reviennent made in France, le carton d'emballage est français ,fabriqué en hongrie...
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Message non lu par wesker » 01 mai 2011, 14:29:00

Maintenir l'euro ou pas reviendra au même car contrairement aux certitudes des eurobéats, l'euro s'effondrera de lui même en raison de ses conséquences sur de nombreux pays d'une part et finira par être abandonné au profit d'une autre monnaie.

Je constate d'ailleurs que des conseillers du Président Sarkozy, au travers certains ouvrages ne cachent même plus cette évidence, je pense à Attali mais plus amplement la question est de savoir si l'on attend l'effondrement de cette monnaie et ses conséquences ou si l'on anticipe à récupérant ses marges de manoeuvres monétaires et en ayant donc la main sur la spéculation qui frappe aujourd'hui la monnaie européenne.

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Message non lu par Ilikeyourstyle » 01 mai 2011, 16:50:00

Qui vivra verra. Pour moi deux choses importantes:
-  son change par rapport à l'USD est trop élevé mais pas si dramatiquement élevé. On est à 1.45 actuellement contre 1.16 à la création, soit +25%. La France y gagneait à l'export grand international, mais rappelons nous que 80% de notre commerce est européen et que là nous n'en tirerions aucun profit.
-  l'€ n'a rien à voir avec la plupart des problèmes françis, mauvaise gestion de la dépense publique, trop nombreux fonctionnaires, assistanat à outrance, complexité de l'organisation territoriale, immigration, déliquescense en matière de sécurité et de justice. Les 3% de Mstricht sont à peine une demi-mesure de bon sens, le bon sens c'est ZERO déficit.

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Message non lu par mps » 01 mai 2011, 18:41:00

Mais non,Ilike... il suffirait de deux coups de baguette magique pour résoudre tous les problèmes : Marine et le franc français !  (Wesker)  icon_biggrin icon_biggrin icon_biggrin

Ou alors, creuser la dette comme des fox terriers, mettre les riches à la Bastille, et laisse danser le bon peuple méritant (d'autres) icon_biggrin icon_biggrin icon_biggrin

Et toi, tu viens tout bousiller avec des idées d'économie ?
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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