"Vis ma vie" sans service public

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El Fredo
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Message non lu par El Fredo » 20 mai 2011, 17:02:00

http://www.lemonde.fr/europe/article/20 ... ervice-pub…
"Vis ma vie" sans service public

LONDRES, CORRESPONDANTE - Coupes budgétaires, donc télé-réalité. A priori, rien ne justifie que les unes entraînent l'autre. Et pourtant, la BBC a eu l'idée de marier ces deux concepts pour donner à ses téléspectateurs une idée de ce qui les attend en ces temps de rigueur..

"The Street That Cut Everything" ("La rue sans service public") – c'est le nom du programme que la chaîne a diffusé, lundi 16 mai, en prime time – se déroule dans une impasse de la ville de Preston, dans le Lancashire, dont les cinquante-deux résidents ont accepté, pendant six semaines, de se priver de tous les services que leur fournit en temps normal la municipalité.

Alors que David Cameron, le premier ministre britannique, vient d'engager son pays dans la cure d'austérité la plus sévère qu'il ait eu à connaître depuis la seconde guerre mondiale, la BBC s'est livrée à une expérience in vitro. Filmer, en live, ce que serait la vie d'une communauté sans éclairage public, sans ramassage des ordures, sans poubelles même puisque celles-ci sont fournies par la commune, mais aussi sans ramassage scolaire, sans bus, sans aide aux personnes âgées… Seule concession, les urgences médicales et les écoles ont été maintenues.

"Bien sûr, c'est une situation extrême et purement imaginaire", nuance Nick Robinson, le journaliste politique star de la BBC qui, pour l'occasion, a abandonné le perron du 10 Downing Street et pris les habits du présentateur vedette. Même si le gouvernement a prévu de réduire de 81 milliards de livres (92,7 milliards d'euros) les dépenses publiques d'ici à 2015 – ce qui signifie pour les collectivités locales une baisse en moyenne de 28% de leur budget sur cette période –, il n'est question nulle part au Royaume-Uni de rayer totalement l'Etat de la carte.

"NOUS N'EN AVONS PAS POUR NOTRE ARGENT"

Le premier jour, les cobayes de la BBC sont enthousiastes. "Nous n'en avons pas pour notre argent", assène, à propos des services publics, Janette St Jean. Cette femme, qui vit dans "la rue" de Preston depuis dix ans et enseigne le théâtre dans une école privée, se dit persuadée qu'on peut faire mieux (avec moins) que la mairie.

De ce point de vue, elle pense comme M.Cameron, qui martèle, depuis des mois, que ses concitoyens sont plus à même que les administrations en tout genre de gérer leurs deniers. C'est la fameuse "Big Society" qui doit prendre le relais de l'Etat à chaque fois que cela est possible. Dans les bibliothèques, les maisons de retraite, et même les transports publics ou l'éducation, le leader tory rêve de voir des bataillons de volontaires s'installer aux commandes. Et gérer avec parcimonie l'argent du contribuable.

Pour l'heure, dans "la rue", l'affaire se complique vite. Alors que chaque foyer a reçu l'équivalent de 26,45 livres (30,24 euros) par semaine au titre des impôts locaux qu'il ne paie logiquement plus, nos vingt maisonnées ont bien du mal à se mettre d'accord sur la destination de cet argent. Doit-il être mis au pot commun ou rester la propriété de chacun?

Quand il s'agit de décider comment le dépenser, les débats font rage. "Je ne vais pas demander l'autorisation si je veux acheter une lampe torche pour pouvoir marcher dehors quand il fait nuit", s'énerve Lilly Richards, une jeune infirmière, qui partage une maison avec deux de ses collègues.

Pendant ce temps, les sacs-poubelle s'amoncellent. Sans parler du réfrigérateur, des vieux matelas, du canapé défoncé ou des crottes d'une vingtaine de chiens que la BBC a jugé utile d'apporter et de laisser sur le sol, une nuit, pour "rendre les choses encore plus difficiles", justifie M. Robinson.

Et puis, il faut s'organiser. Emmener les enfants à l'école soi-même, aller les rechercher, aider Pam Picken, la retraitée de la rue, à faire ses courses, son repassage et son ménage, trouver d'autres aires de jeu ou de promenade que le parc qui appartient à la mairie…

Jusque-là, tout va bien. Ou à peu près. Après tout, l'expérience ne doit durer que six semaines. Entre voisins, on peut s'aider. Et il y a toujours une solution à ces petits désagréments: on emporte les bouteilles de verre dans une poubelle (de la municipalité!) située sur le parking d'un supermarché, le reste part dans des décharges privées. Quant aux graffitis, qui sont eux aussi l'œuvre des producteurs de l'émission, un bon coup de brosse – à condition de choisir le solvant adéquat, ce qui demandera une réunion de quarante minutes entre les participants – et le tour est joué.

"APRÈS CES SIX SEMAINES, JE SUIS SOLIDAIRE DE LA MUNICIPALITÉ"

Mais quand il s'agit de remplacer l'Etat providence, l'affaire se corse. Tracie Lambert, célibataire, mère de deux filles de 7 et 19 ans, va en faire la difficile expérience. Cette jeune femme, en formation pour devenir travailleuse sociale, a besoin des aides auxquelles elle a renoncé pour participer à l'émission: la ville, en plus de payer la cantine et les afterschool clubs (activités après le temps scolaire) de sa petite dernière, et une partie des droits d'inscription universitaires de son aînée, lui assurait aussi des allocations logement. Soit plus de 160 livres (183 euros) par semaine.

A la question de savoir s'ils vont assumer ces dépenses, les résidents de "la rue"vont finir par répondre par l'affirmative. Mais, auparavant, l'un d'entre eux aura demandé, hors champ, "si on peut décider d'exclure Tracie". Et Tony Wilding aura dit tout haut "ce que d'autres pensent tout bas": la dame a "trop d'enfants" pour quelqu'un qui ne peut subvenir à ses besoins. "Quand tout cela sera fini, je vais déménager", lâche, en larmes, Tracie Lambert.

Au bout de quarante-deux longs jours, les habitants de "la rue" poussent un énorme soupir de soulagement lorsqu'ils voient leurs poubelles réapparaître, le camion des éboueurs revenir et les éclairages remis en marche. "J'avais tort, dit Janette St Jean. Après ces six semaines, je suis totalement solidaire de ce que fait la municipalité."

On ne sait toujours pas si Preston gère efficacement l'argent public. Mais on sait, de manière certaine, que, quelle que soit la réponse, c'est toujours mieux que ce qu'ont été capables de faire les 52 héros de "La rue sans service public".

"Les gens ne vont pas oublier, ils ne vont pas pardonner, juge Tony Wilding. La communauté est en lambeaux, il faudra du temps pour qu'elle s'en remette si tant est qu'elle y arrive." Dans ce coin de Preston, la "Big Society" n'est pas pour demain.
Egoïsme, exclusion, dégradations, tensions sociales... Voilà une bien belle démonstration de l'escroquerie intellectuelle que représente le discours minarchiste des néolibéraux, tels que David Cameron ou le Tea Party.
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mps
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Message non lu par mps » 20 mai 2011, 18:59:00

Quelle honnêteté intellectuelle !!!

Tu coupes net tout le système existant, et tu ne laisses pas le suivant s'organiser.

Il est clair qu'après quelques jours, ils auraient trouvé un camionneur pour aller porter leurs sacs à la déchetterie ...

Ceci dit, dans les années 50, tous les services étaient parfaitement assurés ... avec moins de la moitié de fonctionnaires. Je veux bien que la population a augmenté,mais pas à due concurrence.

L'Etat veut-il en faire trop ? Les fonctionnaires sont-ils peu productifs ? C'est à étudier, plutôt qu'à trancher par des slogans. 
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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avatabanana
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Message non lu par avatabanana » 20 mai 2011, 19:47:00

On confond toujours services publiques et fonctionnaires.

Le privé peut très bien assuré un service publique : distribution d'eau, école privée, transport scolaire, cliniques, le téléphone, l'internet....

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El Fredo
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Message non lu par El Fredo » 20 mai 2011, 21:01:00

avatabanana a écrit :On confond toujours services publiques et fonctionnaires.

Le privé peut très bien assuré un service publique : distribution d'eau, école privée, transport scolaire, cliniques, le téléphone, l'internet....
Tout à fait, mais il reste à prouver qu'à service rendu identique le coût soit moins élevé (c'est le contraire dans quasiment tous les cas d'études). Cette émission fait donc la démonstration que l'affirmation "Nous n'en avons pas pour notre argent" est fausse, ce qui était bien le but recherché.
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Message non lu par pierre30 » 21 mai 2011, 08:53:00

Le public ou les entreprises publiques sont moins chers à chaque fois que la concurrence ne peut pas s'exercer réellement. C'est les cas pour l'eau, les autoroutes, etc ...

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El Fredo
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Message non lu par El Fredo » 21 mai 2011, 10:41:00

Exactement (les monopoles naturels).
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avatabanana
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Message non lu par avatabanana » 23 mai 2011, 19:38:00

El Fredo a écrit :
avatabanana a écrit :On confond toujours services publiques et fonctionnaires.

Le privé peut très bien assuré un service publique : distribution d'eau, école privée, transport scolaire, cliniques, le téléphone, l'internet....
Tout à fait, mais il reste à prouver qu'à service rendu identique le coût soit moins élevé (c'est le contraire dans quasiment tous les cas d'études). Cette émission fait donc la démonstration que l'affirmation "Nous n'en avons pas pour notre argent" est fausse, ce qui était bien le but recherché.
Je ne sais comment tu peux dire que le service public assuré par des fonctionnaire coûtent moins cher ?

Les performances des services assurés par des fonctionnaires ou assimilés est impossible à chiffrer (Education nationale, sncf, ratp, hôpitaux)

Ce n'est pas parce que c'est gratuit (ou presque) que ce n'est pas horriblement cher.

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Message non lu par Nombrilist » 23 mai 2011, 20:15:00

C'est inchiffrable, car ces services accessibles à tous sont les garants de la cohésion sociale. Enlève les services accessibles à tous, et ça finit par donner la Tunisie. Et tous les trucs rentables que tu auras pu imaginer ne te serviront plus à rien.

un artisan
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Message non lu par un artisan » 23 mai 2011, 20:34:00

avatabanana a écrit :
El Fredo a écrit :
avatabanana a écrit :On confond toujours services publiques et fonctionnaires.
Le privé peut très bien assuré un service publique : distribution d'eau, école privée, transport scolaire, cliniques, le téléphone, l'internet....

Tout à fait, mais il reste à prouver qu'à service rendu identique le coût soit moins élevé (c'est le contraire dans quasiment tous les cas d'études). Cette émission fait donc la démonstration que l'affirmation "Nous n'en avons pas pour notre argent" est fausse, ce qui était bien le but recherché.

Je ne sais comment tu peux dire que le service public assuré par des fonctionnaire coûtent moins cher ?
Les performances des services assurés par des fonctionnaires ou assimilés est impossible à chiffrer (Education nationale, sncf, ratp, hôpitaux)

Ce n'est pas parce que c'est gratuit (ou presque) que ce n'est pas horriblement cher.
La gestion de l'eau assurée par une municipalité est toujours moins chère, sans que cela n'affecte le budget municipal....
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mps
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Message non lu par mps » 23 mai 2011, 22:44:00

Pour qu'une municipalité assure sa gestion de l'eau,il faut qu'elle ait un captage suffisant et de qualité sur son territoire,ce qui est déjà rarissime.
Ensuite, elle doit assurer tout le contrôle sanitaire 24/24, ce qui est difficilement amortissable sur une unité petite ou moyenne.
Enfin, dispositions communautaires obligent, elle doit alors avoir sa propre station de retraitement des eaux.

Enfin, elledoit disposer de son propre système de facturatioon.

Bref, ce n'est imaginable que dans des participations croisées d'intercommunales, mais pas de municipalités.

La ville de Bruxelles, par exemple, dispose  de deux stations d'épurations et d'unecomapgnie des eaux quisemble autonome, mais en fait est intégrée dans un réseau bien plus large.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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Message non lu par un artisan » 24 mai 2011, 10:50:00

La loi du 12 février 1999 oblige les communes à se fédérer en intercommunalité..Les contrôles sur l'eau obligatoires mensuellement sont relativement simples PH et TAC exclusivement ..... A la portée de n'importe qui.. Bimensuellement certes c'est d'un autre niveau ,mais pas pour une commune ou un privé ,cela relève de l'état tout simplement..
Cela doit être affiché en mairie et fait cocasse sur deux communes que je connais bien les relevés ne sont pas conformes à la réglementation
Définition d’une eau potable :
Pour qu’une eau soit potable (propre à la consommation), elle doit répondre à des normes de qualité. Ces normes s'appuient sur des travaux médicaux établissant les "doses maximales admissibles" (quantités de substances qu'un individu peut absorber sans risque, tous les jours de sa vie, avec une marge de sécurité confortable).
Contrôle :
C’est le ministère de la santé, de la famille et des personnes handicapées, par l'intermédiaire des Directions Départementales des Affaires Sanitaires et Sociales qui assure le contrôle de la qualité des eaux d'alimentation.
Ce contrôle est indépendant de l'autosurveillance exercée par les distributeurs, qu’ils soient privés ou publics.
La nature et la fréquence des analyses réalisées, sont fixées par arrêté préfectoral.
Les normes :
Elles sont réparties en sept groupes :
1 paramètres organoleptiques : transparence, couleur, odeur, et saveur
2 paramètres physico-chimiques : pH, température, concentrations en minéraux, conductivité, - "substances indésirables" (nitrates, fluor...)
3 "substances toxiques" : plomb, chrome...
4 paramètres micro biologiques : bactéries nuisibles (coliformes les streptocoques fécaux, ...)
5 pesticides et produits apparentés,
6 paramètres concernant les eaux adoucies livrées à la consommation humaine.
7 Les paramètres relatifs aux substances indésirables : substances tolérées en très faible quantité pouvant avant une incidence sur la santé sans provoquer de désagréments à court termes.
Les chiffres
[table cellspacing="1"] Paramètres phisico-chimiques[tr]ParamètresNormes Européennes[/tr][tr][td colspan="1" rowspan="1"]Aluminium (Al 3+) en mgr/L[/td][td colspan="1" rowspan="1"]max 0.2[/td][/tr][tr][td colspan="1" rowspan="1"]Chlorures (CI -) en mgr/L[/td][td colspan="1" rowspan="1"]max 200[/td][/tr][tr][td colspan="1" rowspan="1"]Magnésium (Mg 2+) en mgr/L[/td][td colspan="1" rowspan="1"]max 50[/td][/tr][tr][td colspan="1" rowspan="1"]pH[/td][td colspan="1" rowspan="1"]de 6.5 à 9[/td][/tr][tr][td colspan="1" rowspan="1"]Potassium (K=) en mgr/L[/td][td colspan="1" rowspan="1"]max 12[/td][/tr][tr][td colspan="1" rowspan="1"]Sodium (Na+) en mgr/L[/td][td colspan="1" rowspan="1"]max 150[/td][/tr][tr][td colspan="1" rowspan="1"]Sulfates (S O-) en mgr[/td][td colspan="1" rowspan="1"]max 250[/td][/tr][/table]
[table cellspacing="1"] Substances toxiques[tr]ParamètresNormes Européennes[/tr][tr][td colspan="1" rowspan="1"]Arsenic (As) en µgr/L[/td][td colspan="1" rowspan="1"]max 10 [/td][/tr][tr][td colspan="1" rowspan="1"]Cadmium (Cd 2+) en µgr/L[/td][td colspan="1" rowspan="1"]max 5[/td][/tr][tr][td colspan="1" rowspan="1"]Chrome soluble (Cr) en µgr/L[/td][td colspan="1" rowspan="1"]max 50[/td][/tr][tr][td colspan="1" rowspan="1"]Cyanures (Cn -) en mgr/L[/td][td colspan="1" rowspan="1"]max 0.05[/td][/tr][tr][td colspan="1" rowspan="1"]Mercure (Hg) en µgr/L[/td][td colspan="1" rowspan="1"]max 1[/td][/tr][tr][td colspan="1" rowspan="1"]Nickel (Ni) en µgr/L[/td][td colspan="1" rowspan="1"]max 50[/td][/tr][tr][td colspan="1" rowspan="1"]Phosphore (P) en mgr/L[/td][td colspan="1" rowspan="1"]max 5[/td][/tr][tr][td colspan="1" rowspan="1"]Plomb 5Pb) en µgr/L[/td][td colspan="1" rowspan="1"]max 50[/td][/tr][/table]
[table cellspacing="1"] Substances indésirables[tr]ParamètresNormes Européennes[/tr][tr][td colspan="1" rowspan="1"]Ammonium (NH4+) en mgr/L[/td][td colspan="1" rowspan="1"]max 0.5[/td][/tr][tr][td colspan="1" rowspan="1"]Argent (Ag +) en µgr/L[/td][td colspan="1" rowspan="1"]max 10[/td][/tr][tr][td colspan="1" rowspan="1"]Cuivre soluble (Cu) en mgr/L[/td][td colspan="1" rowspan="1"]max 1[/td][/tr][tr][td colspan="1" rowspan="1"]Fer soluble (Fe) en mgr/L[/td][td colspan="1" rowspan="1"]max 0.2[/td][/tr][tr][td colspan="1" rowspan="1"]Fluorures (F -) en mgr/L[/td][td colspan="1" rowspan="1"]max 1.5[/td][/tr][tr][td colspan="1" rowspan="1"]Manganèse (Mn) en mgr/L[/td][td colspan="1" rowspan="1"]max 0.05[/td][/tr][tr][td colspan="1" rowspan="1"]Nitrates (NO 3-) en mgr/L[/td][td colspan="1" rowspan="1"]max 50[/td][/tr][tr][td colspan="1" rowspan="1"]Nitrites (NO 2-) en mgr/L[/td][td colspan="1" rowspan="1"]max 0.1[/td][/tr][tr][td colspan="1" rowspan="1"]Oxydabilité (O2 au KMn04) en mgr/L[/td][td colspan="1" rowspan="1"]max 5[/td][/tr][tr][td colspan="1" rowspan="1"]Zinc (Zn 2+) en mgr/L[/td][td colspan="1" rowspan="1"]max 5[/td][/tr][/table]L’information :
Les résultats des analyses doivent être rendus publics par affichage dans les mairies et sont disponibles auprès du service des eaux de la commune.
Depuis 2001 pour toutes les communes, la DDASS rédige une synthèse, jointe à la facture d'eau, sur la qualité des eaux distribuées l'année précédente.
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