Christine Lagarde bientôt à la tête du FMI ?

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El Fredo
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Message non lu par El Fredo » 10 juin 2011, 22:32:00

Dans la famille "République des copains", je voudrais le Président du Conseil Constitutionnel :

http://tempsreel.nouvelobs.com//actuali ... 928/affair…
Pierre Mazeaud présidait le Conseil constitutionnel, qui a censuré un article de loi autorisant l’arbitrage pour les "personnes morales de droit public", avant de présider le tribunal de l’affaire Adidas-Tapie. Par Sophie Fay et Thierry Philippon.

C’est un épisode méconnu de l’affaire Adidas-Tapie. Le 12 février 2007, un amendement est glissé à la sauvette au Sénat dans le cadre d’un texte de loi sur la protection juridique des majeurs. Le texte est défendu par le garde des Sceaux de l’époque : Pascal Clément. L’amendement n’a rien à voir avec cette loi, il vise à "définir les conditions dans lesquelles les personnes morales de droit public peuvent faire appel à l'arbitrage". Les parlementaires appellent cela un "cavalier", un article ajouté in extremis à un texte de loi sans rapport avec celui-ci. Selon un ancien du ministère de la justice, "cet amendement venait de Bercy". A l’époque, le ministre de l’Economie est Thierry Breton, mais il n’a jamais donné d’instruction favorable à l’arbitrage.

Alors, qui a rédigé cet amendement et pourquoi une telle urgence de la part de Bercy ? Coïncidence de dates : quelques jours auparavant, le 9 février 2007, Jean-François Rocchi, tout nouveau président du CDR, la société qui gère pour le compte de l’Etat les contentieux hérités de la débâcle du Crédit Lyonnais, a accepté de discuter d’un arbitrage avec le camp Tapie. Petit problème : cette procédure n’est peut-être pas légale, puisque justement les personnes de droit public n’ont pas le droit d’y avoir recours.

404 millions d’euros pour Bernard Tapie

Le vote de cet amendement règlerait la question. Mais, le Conseil Constitutionnel délibère le 1er mars 2007 et décide que cet article est contraire à la constitution, car il n’a rien à voir avec le sujet du texte de loi. Et qui préside cette séance ? Pierre Mazeaud, le président du Conseil.

Quatre mois plus tard, à l’été 2007, Pierre Mazeaud, qui a quitté le Conseil Constitutionnel, accepte de présider le tribunal arbitral de l’affaire Tapie nommé sous l’égide de Christine Lagarde, la nouvelle locataire de Bercy. Pierre Mazeaud ne peut ignorer que le recours à l’arbitrage pour "des personnes morales de droit public" ne va pas de soi, puisque il vient de censurer un article de loi sur le sujet. Pourtant, il siège dans ce tribunal aux côtés de l’avocat Jean-Denis Bredin et d’un ancien magistrat, Pierre Estoup. Et, en juillet 2008, les trois hommes décident d’accorder 404 millions d’euros à Bernard Tapie. Chacun de ses membres a été rémunéré 300.000 euros (hors frais) pour ce travail. Interrogé sur cette contradiction, Pierre Mazeaud a refusé de répondre.

"Cela ne me fait ni chaud ni froid"

Christine Lagarde continue d’affirmer qu’elle a choisi de recourir à cet arbitrage par souci d’efficacité et pour clore un dossier qui traînait depuis une douzaine d’années. Pourtant, selon le rapport de la Cour des Comptes, Bercy disposait d’une note du cabinet d’avocat du CDR, dès avril 2005, indiquant que le recours à l’arbitrage pouvait poser un problème légal. Christine Lagarde n’en a pas tenu compte, pas plus que de la note de ses services déconseillant cette solution, le 23 février 2007. La cour des Comptes s’étonne donc "d’un choix qui n'a pas été précédé par une vérification, notamment par une consultation du Conseil d'Etat".

La Cour de justice de la République (CJR) a renvoyé au 8 juillet sa décision sur l'ouverture éventuelle d'une enquête visant Christine Lagarde sur sa gestion controversée de l’affaire. "Cela ne me fait ni chaud ni froid. Cela donnera un peu plus de temps à ceux qui doivent regarder l'ensemble des pièces du dossier, a déclaré la ministre. Cela ne change strictement rien". Elle est décidée à maintenir sa candidature quelle que soit la décision de la CJR.
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Message non lu par pwalagratter » 10 juin 2011, 22:44:00


Tu m'as grillé El Fredo je supprime donc mais laisse mon commentaire icon_cheesygrin

Une bande de pourris jusqu'à l'os. Et le contribuable pas encore suffisamment entubé de 404 millions , a dû rétribuer chacun de ses membres  300.000 euros (hors frais) pour ce superbe travail.Du grand art

On comprend mieux la volonté de taper sur la g..... du sale assisté bénéficiaire du rsa,  de l'outrageur à agent public dans l'exercice de ses fonctions, du clandestin ou du rom

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Nombrilist
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Message non lu par Nombrilist » 10 juin 2011, 23:47:00

Et encore, on oublie de citer le grand maître d'oeuvre de tout ceci: Sarkozy.

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mps
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Message non lu par mps » 11 juin 2011, 09:55:00

vous oubliez quelques détails qui sont le fond de l'affaire :

l'escroquerie dont Tapie a été victime devait donner lieu à une réparation très supérieure à la somme transactionnelle qui lui a finalement été accordée, et gonflait des intérêts depuis 12 ans !

c'est bien français de venir ergoter sur la légalité d'un arrangement qui a été très profitableà l'Etat.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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Message non lu par Nombrilist » 11 juin 2011, 10:58:00

En justice, Tapie aurait perdu. C'est si dur que ça à comprendre ?

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Ilikeyourstyle
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Message non lu par Ilikeyourstyle » 11 juin 2011, 12:38:00

Nombrilist a écrit :En justice, Tapie aurait perdu. C'est si dur que ça à comprendre ?
Lisez tout sur l'affaire Adidas: ICI
Le 7 novembre 1996, le Tribunal de Commerce de Paris condamne le Consortium de réalisation à verser à Bernard Tapie une provision de 600 millions de francs (91,5 millions d'euros).

Le 12 octobre 1998, devant le Tribunal de Commerce de Paris, Bernard Tapie réclame 6,5 milliards de francs (990 millions d'euros) pour « montage frauduleux ». Le tribunal transfère le dossier à la Cour d'Appel de Paris et annule la provision de 600 millions de francs. En jouant sur une spécificité du droit français qui stipule que le « pénal tient le civil en l’état », en d’autres termes que tant que Bernard Tapie n’aura pas terminé d’être jugé sur sa faillite, l’affaire Adidas ne pourra pas être jugée ; les avocats du Crédit Lyonnais parviennent à retarder le jugement en appel pendant neuf ans.

Le 12 novembre 2004, la cour d'appel de Paris autorise une médiation entre Bernard Tapie et l'État, seul propriétaire du CDR, pour un accord amiable, mais la médiation échoue. Le 30 septembre 2005, neuf ans après le premier jugement, la cour d'appel condamne le Consortium de réalisation (CDR) à payer 135 millions d'euros à Bernard Tapie. Elle fixe le préjudice de Bernard Tapie à 66 millions d'euros augmentés de l'inflation et de la hausse du titre Adidas.

Le 9 octobre 2006, la Cour de cassation, saisie par le CDR à la demande du gouvernement, casse le jugement de la cour d'appel, sans se prononcer sur le fond du dossier, mais en jugeant que la cour d'appel « n'avait pas caractérisé les éléments qui auraient permis d’établir, selon la jurisprudence en la matière, que le Crédit lyonnais était obligé par un contrat auquel il n’était pas partie »[3].

Ce jugement n'est jugé satisfaisant par aucune des parties :

* Pour Bernard Tapie, cela signifie qu'il doit retourner devant la cour d'appel, puis éventuellement à nouveau devant la cour de cassation, soit 7 à 10 ans de délai supplémentaire, dans une affaire qui dure depuis treize ans.
* Pour le CDR, la cour de cassation ayant confirmé la recevabilité de la plainte envers le Crédit Lyonnais, un nouveau risque existe : celui de la demande en annulation de la vente d'Adidas par Bernard Tapie, auquel cas le préjudice couramment estimé est la valeur de la société le jour du jugement. Soit aux alentours de 3 milliards d'euros de risque maximum[4].

C'est pourquoi, le 25 octobre 2007, Bernard Tapie ainsi et les représentants du CDR acceptent le passage par un tribunal arbitral, procédure fréquemment utilisée pour régler les conflits de droit commercial privé. Les conditions de l'arbitrage sont strictes et acceptées par toutes les parties. Elles comprennent notamment à la demande du CDR un plafonnement des dommages potentiellement accordés à Bernard Tapie et sa renonciation à demander l'annulation de la vente d'Adidas. Parmi les conditions de l'arbitrage figure le fait que le tribunal devra juger « en droit », c'est-à-dire uniquement sur le fondement des décisions rendues par les juridictions publiques. Ce tribunal est composé de Pierre Mazeaud, ancien président du Conseil constitutionnel, Jean-Denis Bredin, avocat, et Pierre Estoup, magistrat ; tous acceptés par toutes les parties en tant que juges-arbitres.
Le jugement du tribunal arbitral[modifier]

Le 7 juillet 2008, le tribunal arbitral condamne le CDR à verser à Bernard Tapie 285 millions d’euros, dont 45 millions d'euros à titre de préjudice moral[4],[5].

D'après le ministère de l'Économie, « l'ancien homme d'affaires touchera entre 20 et 50 millions d'euros, une fois pris en compte les intérêts, la fiscalité et les créances du CDR »[6].

Ce jugement créera une forte polémique reprise par plusieurs hommes politiques qui déponseront des recours devant le Tribunal Administratif ; recours déboutés par ce Tribunal qui ne relèvera aucune faute ni dans le fond ni dans la forme de la procédure (voir détails dans l'article Bernard Tapie) ; mettant un terme définitif, sur le plan juridique, à l'affaire Adidas.

Les détails de l’affaire ont été exposés le 10 septembre 2008 devant la Commission des Finances de l’Assemblée Nationale, où Bernard Tapie et les autres protagonistes ont été entendus par les députés[7].
En gros vous lirez ceci:
- sur ordre de politiciens socialistes très gênés par la montée politique de Tapie devenu ministre et très populaire, et Tapie ayant accepté de vendre son groupe à la demande de Mitran, le Crédit Lyonnais monte une véritable arnaque contre Tapie jusqu'à mettre son groupe en faillite
- la justice a constamment condamné le CDR à verser des dommages à Tapie
- un arrêt de la Cour de Cassation annulant un dernier jugement en cour d'appel, Tapie et le CDR acceptent d'aller à l'arbitrage. Les deux avaient intérêt à transiger, la situation du CDR étant très mauvaise dans l'affaire car Tapie aurait pu obtenir l'annulation de la vente d'Adidas, beaucoup plus grave pour le CDR
- à l'arbitrage, le CDR est condamné à verser 285 millions d'€.

Voilà l'affaire, le banditisme de grand chemin socialiste. Et vous bandes d'andouilles qui nous emmerdez avec Christine Lagarde.

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avatabanana
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Message non lu par avatabanana » 11 juin 2011, 13:02:00

un artisan a écrit : Christine Lagarde est en route vers le FMI, mais des obstacles judiciaires se dressent devant elle. L'affaire Tapie, évidemment, pour laquelle elle n'est toutefois pas encore poursuivie, mais pas seulement. D'après Mediapart, la ministre de l'Economie et des Finances a deux autres dossiers en cours avec la justice.
Le premier concerne Euronext. Selon Mediapart, la justice a estimé que la ministre avait agi de manière illégale en interrompant brusquement, fin 2009, une enquête de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), à propos du prix trop élevé des commissions appliquées par Euronext, gestionnaire de la Bourse de Paris, à certains acteurs du marché. La DGCCRF aurait donné raison au plaignant, un ancien agent de la Bourse de Paris, avant d'être stoppée par le directeur de cabinet de Christine Lagarde. Le tribunal administratif de Paris a jugée illégale cette décision en décembre dernier, condamnant Bercy à rouvrir l'enquête, d'après Mediapart.
Le second dossier concerne une ancienne collaboratrice de Christine Lagarde, Lynda Asmani. Cette dernière a assigné la ministre de l'Economie et des Finances devant le tribunal pour "détournement de pouvoir". Chargée de mission de communication à Bercy depuis 2002 et conseillère de Paris, appartenant au Nouveau Centre, Lynda Asmani a été licenciée le 30 juin 2010, indique Mediapart selon qui "elle estime avoir payé ses prises de position au sein de la majorité et juge que son licenciement est entaché d'illégalités".
C'est vrai que Médiapart fait autorité en matière de licenciement, ce sont tous des licenciés (par la porte pas par l'université) très aigris.

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Message non lu par Ilikeyourstyle » 11 juin 2011, 13:08:00

Un quarteron de guignols ex-grands de la presse, oui. icon_mrgreen

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Message non lu par Nombrilist » 11 juin 2011, 14:08:00

Donc, d'après M. Ilike, B. Tapie a généreusement fait cadeau de 3 milliards à la France. Faut lui dire merci ?

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Message non lu par Ilikeyourstyle » 11 juin 2011, 14:18:00

Nombrilist a écrit :Donc, d'après M. Ilike, B. Tapie a généreusement fait cadeau de 3 milliards à la France. Faut lui dire merci ?
Je ne fais que me référer à l'article de Wikipedia, mon grand, source supposée neutre. Selon cette source, Tapie n'a volé personne, il a été floué en grand par de misérables politiciens socialistes (qui sans doute avaient négocié des dessous de table avec le Crédit Lyonnais). icon_biggrin

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Message non lu par mps » 11 juin 2011, 15:31:00

Nombrilist, dans cet arbitrage,Tapie a sagement préféré untien à deux tu l'auras.

Après tant d'années, on le comprend.

Lagarde a donc remarquablement joué,avec une efficacité dont personne n'avait été capable avant elle,et au pous grand bénéfice de 'Etat.

Mais s'il est bien un lieu où nul n'est prophète en son pays, c'est la France,qui transforme des victoires en"affaires"  icon_evil

Plus les gens sont médiocres,mieux ils se soulagent en discréditant tout ce qui les dépassent.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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Message non lu par lancelot » 11 juin 2011, 16:32:00

Si la justice avait suivi son cours, le CDR aurait été blanchi. L'indemnisation de BT aurait donc été nulle, car en france on ne condamne pas une personne (même morale) à payer des DI lorsqu'elle est innocente.

La cour de cass a été claire. La cour d'appel n'a pas justifié en droit la faute supposée du CDR. Une autre cour d'appel, sans faits nouveaux eut été obligée de suivre la cour de cass et de débouter BT.

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Message non lu par Ilikeyourstyle » 11 juin 2011, 16:58:00

lancelot a écrit :Si la justice avait suivi son cours, le CDR aurait été blanchi. L'indemnisation de BT aurait donc été nulle, car en france on ne condamne pas une personne (même morale) à payer des DI lorsqu'elle est innocente.

La cour de cass a été claire. La cour d'appel n'a pas justifié en droit la faute supposée du CDR. Une autre cour d'appel, sans faits nouveaux eut été obligée de suivre la cour de cass et de débouter BT.
Pas du tout, car l'attaque de Tapie n'aurait pas été la même. Il aurait demandé l'annulation de la vente d'Adidas, et mis les dirigeants du Crédit Lyonnais et leur autorités de tutelle (socialistes) au pénal pour vol, ce qu'il aurait du faire Day 1 d'ailleurs, ces gens là ne méritent que la corde.

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Message non lu par Nombrilist » 11 juin 2011, 17:18:00

"Je ne fais que me référer à l'article de Wikipedia, mon grand, source supposée neutre."

Sauf que cet article sur Bernard Tapie a très bien pu être écrit par Tapie Bernard, mon p'tit.

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Message non lu par Ilikeyourstyle » 11 juin 2011, 17:26:00

Nombrilist a écrit :"Je ne fais que me référer à l'article de Wikipedia, mon grand, source supposée neutre."

Sauf que cet article sur Bernard Tapie a très bien pu être écrit par Tapie Bernard, mon p'tit.
Cà m'étonnerait fort. Mais aussi je te rappelle que certains journaleux socialistes pourraient éventuellement être des ennemis de Bernard Tapie.

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