Dette : l’économie US au bord du gouffre

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mps
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Message non lu par mps » 23 juil. 2011, 17:54:00

Laissons Obama menacer, déblatérer le Congrès qui joue parfaitement son rôle, et trépigner comme un gamin auquel on refuse un bonbon ...

Un arrangement va probablement intervenir, mais au prix d'économies drastisques dans le train de vie de l'Etat Fédéral.
Il rêvait évidemment du contraire ... 
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Message non lu par politicien » 23 juil. 2011, 22:10:00

Bonjour,


 
 
Barack Obama et les chefs du Congrès se sont retrouvés samedi matin à la Maison Blanche pour tenter de trouver un accord sur le relèvement du plafond de la dette des Etats-Unis. La menace d'un défaut de paiement américain s'était brusquement aggravée dans la soirée de vendredi 22 juillet, quand les républicains de la Chambre ont claqué la porte des négociations.
Le président républicain de la Chambre des représentants John Boehner, la dirigeante de la minorité démocrate dans cette assemblée Nancy Pelosi, le chef de la majorité démocrate au Sénat Harry Reid et celui de la minorité républicaine, Mitch McConnell, participent à cette réunion convoquée d'urgence par Barack Obama. Les dirigeants n'ont pour le moment fait aucune déclaration.

"Il va falloir qu'ils m'expliquent"
Dans une lettre à ses collègues diffusée vendredi à 18 heures (22 heures GMT), le président de la Chambre des représentants, John Boehner, avait annoncé qu'il mettait fin à ses discussions avec Barack Obama, faute d'avoir pu trouver un terrain d'entente avec lui en raison de "visions différentes pour notre pays".
Au cours d'une conférence de presse convoquée à la hâte, le président des Etats-Unis a confirmé ce nouveau développement dans le feuilleton de plusieurs semaines entre la Maison Blanche et le Congrès.
Les traits crispés par une colère froide, il a annoncé qu'il convoquait les responsables du Congrès samedi matin à la présidence pour une énième séance de négociations . "Il va falloir qu'ils m'expliquent la façon dont nous allons éviter un défaut", a-t-il lâché.
Le temps presse

Si le Congrès ne relève pas le plafond de la dette d'ici au 2 août, le Trésor a prévenu que les Etats-Unis risquaient de se retrouver en défaut de paiement, une éventualité que Barack Obama et Boehner rejettent.
Parmi les plans de secours figure un dispositif législatif complexe qui laisserait Obama assumer seul la responsabilité du relèvement de la dette. Le président s'est dit disposé à emprunter ce chemin. Mais les modalités sont encore à définir alors que le temps presse.
Barack Obama exige en outre que ce relèvement soit suffisant pour ne pas avoir à être renouvelé avant 2013, c'est-à-dire après la présidentielle de novembre 2012 à laquelle il est candidat.
Le président a également averti vendredi soir le Congrès que "Wall Street allait ouvrir lundi et que nous ferions mieux de trouver des réponses dans les prochains jours". "Les Américains sont excédés" par l'incapacité du Congrès à agir, a-t-il lancé.
Les marchés américains étaient fermés quand a été révélée la nouvelle de la rupture des pourparlers entre Boehner et la Maison Blanche, de nature à inquiéter les investisseurs.

Le Nouvel Observateur - AFP


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Message non lu par El Fredo » 23 juil. 2011, 22:16:00

Les Républicains continuent leur politique d'obstruction généralisée malgré les concessions répétées d'Obama qui ont fini par décourager ses propres troupes.
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Message non lu par mps » 24 juil. 2011, 10:38:00

Obama doit respecter la Constitution.

C'est trop lui demander ?
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Message non lu par El Fredo » 24 juil. 2011, 11:32:00

Et bien justement :

http://en.wikipedia.org/wiki/Fourteenth ... tates_c...…
Section 4. The validity of the public debt of the United States, authorized by law, including debts incurred for payment of pensions and bounties for services in suppressing insurrection or rebellion, shall not be questioned. But neither the United States nor any State shall assume or pay any debt or obligation incurred in aid of insurrection or rebellion against the United States, or any claim for the loss or emancipation of any slave; but all such debts, obligations and claims shall be held illegal and void.
Il y a un débat sérieux en ce moment aux USA sur la validité constitutionnelle de ce plafond de dette, et les spécialistes de droit constitutionnel s'accordent pour dire que la Cour Suprême s'alignerait du côté du Président si la légalité de ce plafond devait être contesté devant cette cour. Les Républicains jouent avec le feu, et au vu de ses derniers discours Obama n'a pas l'intention de céder à nouveau sur ce point (il a annoncé qu'il opposerait son veto). Autrement dit, si le Gang Of Plutocrats s'obstine et va jusqu'à la Cour Suprême, non seulement ils risquent fort de perdre, mais en plus ils renforceront Obama qui en a bien besoin, après avoir joué le Grand Conciliateur pendant trop longtemps.
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Message non lu par wesker » 24 juil. 2011, 11:33:00

Je pense que prendre le risque d'un défaut de paiement alors que les conséquences économiques seraient considérables, y compris pour les Etats Unis, remettrait en cause la reprise, je vois mal les deux formations refuser de trouver un acocrds et d'être alors considérées comme responsables de ce fiasco.
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Message non lu par mps » 24 juil. 2011, 17:05:00

E Fredo, cesse tes arguties. Il va y avoir un accord, mais le Président sera enfin sous tutelle.
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Message non lu par wesker » 25 juil. 2011, 13:21:00

Disons que l'accords est indispensable pour éviter une crise économique planétaire dont les Etats Unis seraient les premières victimes.

mps, curieux ton dénigrement des choix économiques de ceux qui travaillent, préparent les dossiers, et connaissent les réalités mieux que les peuples qui, selon toi ne sont que des abrutis !

Les tensions, craintes sur un effondrement des monnaies entrainent les valeurs refugent vers des sommets. Or, métaux, matières premières et immobilier connaissent, dans certains cas des hausses vertigineuses. Cela n'est guère de bon augure pour l'économie mondiale mais que les patrons voyous se rassurent, lorsque les pauvres seront trop nombreux ils achèteront moins et se révolteront. Peut être que les richesses accumulées inutilement seront alors injectés dans des investissement qui permettent aux gens de bosser.
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Message non lu par mps » 25 juil. 2011, 15:33:00

Je l'ai dit, il va y avoir accord, mais aux conditions fixées par le Congrès.

Et le Roi du Cotillon va devoir renoncer à sa fuitre en avant électoraliste.

J'ai toute confiance dans les spécialistes, mais ils ne sont pas autour d'Obama.

Pour la hausse des matières premières, métaux et immobiliers, c'est conjoncturel : ils constituent des valeurs refuges devant l'instabilité des monnaies, pour remplacer l'or, devenu trop cher.
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Message non lu par politicien » 25 juil. 2011, 22:46:00

Bonjour,


 
 
 
En l'absence d'accord sur la dette, le FMI évoque un «choc grave» pour l'économie américaine. L'institution appelle le pays à réduire ses dépenses et dégrade ses projections sur la dette publique.
Image
Le FMI sonne l'alerte. Alors que démocrates et républicains peinent à trouver un accord sur le relèvement du plafond de la dette américaine, estimée à 14.300 milliards de dollars, le Fonds monétaire international évoque un «choc grave» pour les Etats-Unis si aucun accord n'est trouvé à temps. De fait, si les parlementaires ne parviennent pas à s'entendre avant le 2 août prochain, le pays pourrait ne plus faire face à toutes ses obligations et se retrouver ainsi en défaut de paiement.

Aux yeux des économistes du FMI, «bien entendu, le plafond de la dette de l'Etat fédéral doit être relevé rapidement pour éviter un choc grave pour l'économie américaine et les marchés financiers mondiaux».
Le FMI, insatisfait des projets de baisse des dépenses
Les Etats membres de l'institution de Washington ont ainsi appelé le pays, premier actionnaire du FMI, à procéder doucement à la réduction de ses dépenses budgétaires. Dans leur rapport annuel, les économistes du FMI se sont toutefois montrés insatisfaits des projets du gouvernement et de la majorité républicaine à la Chambre des représentants pour diminuer le déficit budgétaire. Ils déplorent des propositions «trop concentrées en début de période compte-tenu de la faiblesse du cycle (économique), et, en même temps, insuffisantes pour stabiliser la dette vers le milieu de la décennie».

Le Fonds a ainsi «recommandé que le projet de réduction du déficit comprenne autant de mesures spécifiques que possible, et a noté qu'une exposition claire des objectifs budgétaires à moyen terme, formellement adoptée par le Congrès, était essentielle». Et le Fonds ajoute: «La stratégie devrait comprendre une réforme de la protection sociale, y compris des économies supplémentaires dans la santé, ainsi que des hausses de recettes, y compris en réduisant les niches fiscales».

Les États-Unis tentent de rassurer
Parallèlement, l'institution a dégradé ses projections pour la dette publique américaine. Le FMI mise désormais sur une dette de 99% du PIB en 2011 et de 103% en 2012 alors qu'au mois de juin il visait respectivement 98,3% puis 102,3%.

Le Figaro
 
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Message non lu par mps » 26 juil. 2011, 08:01:00

Vous chantiez, j'en suis fort aise, et bien dansez maintenant  icon_confused

Obama n'a rien anticipé, a laissé filer la dette, et persiste à croire qu'il va s'en sortir par une agravation de la fiscalité.

Il doit d'urgence revoir sa copie, au lieu de vitupérer !
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Message non lu par wesker » 26 juil. 2011, 13:17:00

C'est pariel pour la France qui laisse filer sa dette, agrave ses dépenses et ses déficits et se trouvent dans l'incapacité de dégager la moindre économie !
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Message non lu par politicien » 26 juil. 2011, 18:31:00

Bonjour,


 
 
Huit petits jours séparent les Etats-Unis du défaut de paiement et de l'armageddon financier qui pourrait en suivre. Rien à faire : les républicains et les démocrates s'opposent toujours sur les modalités d'un plan de réduction des déficits pour accompagner un accord sur le relèvement du plafond de la dette, qui a atteint en mai sa limite de 14.300 milliards de dollars.
Le président Barack Obama s'est dit persuadé lundi qu'un compromis restait possible pour éviter cette issue catastrophe. Sauf que des compromis, les démocrates n'ont fait que ça depuis le début de la crise. Il y a quelques mois ils souhaitaient simplement relever le plafond. C'était sans compter qu'ils avaient besoin de l'accord des républicains, majoritaires à la Chambre, et que ces derniers comptaient bien profiter de cette situation de dépendance pour exiger des contreparties budgétaires.

Les démocrates ont donc d'abord proposé de réduire le déficit de 2400 milliards de dollars, dont 400 milliards proviendraient de hausses d'impôts. Face au refus des républicains, ils ont ensuite proposé un plan qui réduirait le déficit de 4 000 milliards, dont un milliard proviendrait de recettes fiscales. Les républicains ne voulant pas entendre parler de hausses d'impôts, le chef de file des démocrates au Sénat, Harry Reid, en est arrivé lundi à un plan qui cède sur quasiment toutes les revendications principales des républicains :

- D'abord il propose une réduction des dépenses de 2.700 milliards de dollars sur dix ans, soit plus que les 2.400 milliards de dollars de relèvement du plafond de la dette nécessaire pour fonctionner jusqu'en 2013.

- Ensuite il accepte la création d'un comité bipartisan chargé de développer un ensemble de mesures de réduction de déficit qui serait protégé contre tout amendement futur ou obstruction parlementaire.

- Enfin et surtout, il renonce à toute nouvelle mesure fiscale pour arriver à son objectif de réduction de déficit. Obama avait pourtant insisté depuis le début sur la nécessité d'augmenter les impôts sur les ménages les plus riches. Lundi midi encore, le président affirmait: "nous ne pouvons pas réduire notre déficit seulement en coupant dans les dépenses".

Et pourtant, malgré tous ces reculs, les républicains continuent de rejeter les propositions démocrates. Les critiques sont assez vagues : le président républicain de la Chambre, John Boehner, estime que ce plan est "bourré de gadgets", qu'il n'effectue "pas de changements réels dans la structure de dépenses de l'Etat" et ne s'attaque pas aux grands programmes sociaux. Il veut désormais aller plus loin en faisant voter un amendement à la constitution qui imposerait des limites strictes aux dépenses futures. Leur dépassement provoquerait des coupes automatiques dans les dépenses.

En fait, le seul point de friction concret est purement politique : les démocrates prévoient une autorisation d'endettement suffisante pour tenir jusqu'en 2013, c'est-à-dire qui puisse durer jusqu'après la présidentielle de novembre 2012. Ils craignent en effet qu'une crise du même genre, au moment de la campagne présidentielle, ne nuise aux chances de réélection d'Obama. Or c'est précisément pour cela que John Boehner essaie ne ne valider qu'un premier relèvement. Il permettrait d'échapper au défaut de paiement à court terme mais obligerait Obama à rediscuter d'un deuxième relèvement, histoire de le mettre en difficulté en pleine campagne électorale.

L'express



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Message non lu par El Fredo » 26 juil. 2011, 21:40:00

Les Républicains font de l'obstruction généralisée. Leur but : empêcher la réélection d'Obama par tous les moyens, quitte à bloquer ou détruire le pays. Et notamment en le forçant à démanteler le système de santé Medicare pour ensuite l'accuser de l'avoir fait afin de récupérer les voix des électeurs âgés qui en bénéficient.
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Message non lu par pwalagratter » 26 juil. 2011, 21:46:00

Finalement ce n'est pas un si mauvais président que cela. Parmi les grands de ce monde; c'est celui qui montre un intérêt général certain pour ses concitoyens.
Je comprends qu'il énerve mps
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