Qu'en pensez vous ?Alors que Mouammar Kadhafi a diffusé un nouveau message à l'attention de ses partisans mercredi, le CNT s'apprête à célébrer sa victoire. Nicolas Sarkozy a en effet quitté la France ce jeudi matin, en direction de Tripoli. L'objectif de ce déplacement : intronier les rebelles. Une mission que le chef de l'Etat accomplira avec le Premier ministre britannique, David Cameron. Nicolas Sarkozy sera également accompagné de Bernard-Henry Lévy, le philosophe français qui l'a mis en liaison avec le Conseil national de transition (CNT), mais aussi d'Alain Juppé, le ministre des Affaires étrangères.
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Et alors que Moustafa Abdeljalil, le chef du CNT a déclaré : « nous disons aux leaders qui viennent (…) qu'ils seront en sécurité », des sources policières ont indiqué que près de 160 policiers français avaient été dépêchés en Libye pour une mission de « sécurisation en vue d'un déplacement sur place » de Nicolas Sarkozy. Ce dernier est ensuite attendu à Benghazi, le fief de la rébellion.
Bani Walid, bastion des pro-Kadhafi
Ce dernier fief kadhafiste fait l'objet de toutes les attentions des forces rebelles depuis des semaines. Samedi, un ultimatum qui appelait les rebelles à se rendre de « manière pacifique » s'expirait. Depuis, les combattants du nouveau régime libyen examine le terrain. Et, selon Daou Salehin, qui contrôle les forces du CNT sur le front de Beni Walid, « cette région n'est pas très peuplée mais c'est un terrain difficile à cause des montagnes ». En 1993, il avait déjà essayé, lorsqu'il était à la tête d'une révolte contre le régime de Mouammar Kadhafi dans cette ville, avant de passer 18 ans en prison. Libéré le 19 février, au début de l'insurrection, il dit maintenant vouloir emmener les rebelles face à 1.200 pro-Kadhafi, selon ses dires, dans cette ville située à 180 km au sud-est de Tripoli.
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