Qu'en pensez vous ?Le Parti justice et développement remporte 80 sièges sur 395 aux législatives de ce vendredi au Maroc. Si ces résultats partiels se confirment, le roi devra choisir le Premier ministre dans les rangs islamistes.
Les islamistes du Parti justice et développement (PJD) revendiquent une "victoire d'envergure" aux législatives de vendredi au Maroc. Le ministre marocain de l'Intérieur Taib Cherkaoui évoque quelque 80 sièges remportés par le PJD. Le PJD est suivi de l'Istiqlal, le parti du Premier ministre Abbas El Fassi, qui a obtenu 45 sièges.
Il s'agit de résultats "provisoires et non définitifs" du scrutin. Les résultats définitifs sont attendus pour ce dimanche. Le taux de participation a atteint 45,4% selon les premières estimations annoncées par le ministre. Un taux de participation en nette hausse par rapport aux dernières législatives de 2007.
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Un Premier ministre issu du PJD?
"C'est un tournant historique", indique Mustapha El Khelfi, le directeur de la publication d'Attajdid, le journal du PJD. En effet, si le PJD remporte ces élections, le roi sera obligé de nommer un Premier ministre dans ses rangs, selon la nouvelle Constitution. Le nouveau chef du gouvernement sera alors chargé de former un gouvernement de coalition, comme le veulent les usages politiques.
Fort de cette victoire, le secrétaire général du PJD, Abdelilah Benkirane se voit d'ores et déjà à la tête du prochain gouvernement.
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L'essentiel de notre programme aura deux axes: la démocratie et la bonne gouvernance
Les islamistes modérés ont d'ores et déjà annoncé qu'ils étaient prêts à des "concertations" avec d'autres partis pour former le gouvernement, "si cela se confirme que nous sommes les premiers", a déclaré Abdelilah Benkirane, dirigeant du PJD.
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Des "pressions"?[/b]
Le scrutin s'est déroulé dans des conditions satisfaisantes, ont annoncé des observateurs envoyés par l'Assemblé parlementaire du Conseil de l'Europe. Mais ils ont aussi indiqué qu'ils ont été informés de "pressions sur les personnes qui ont appelé au boycott du vote", notamment le Mouvement du 20 février, qui réclame depuis des mois des réformes politiques.
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Plus de 30 partis, représentés par 7100 candidats, participaient à ces législatives pour élire 395 députés à la première chambre du parlement marocain. Les deux principaux adversaires du PJD étaient deux partis aguerris, membres de la coalition gouvernementale: l'Istiqlal (Indépendance) du Premier ministre Abbas El Fassi et le RNI, dont le secrétaire général est l'actuel ministre des Finances Salaheddine Mezouar. Retrouvez l'intégralité de cet article sur
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