La primaire républicaine peine à susciter l'enthousiasme

[El Fredo]

D'un autre côté on aurait eu du mal à imaginer le Maine voter pour Santorum ou (argh!) Gingrich. La bonne 2e place de Ron Paul est logique.

[johanono]

Mitt Romney s'invente des souvenirs dans le Michigan

Encore un qui n'a pas l'air mal...

[El Fredo]

C'est le cousin d'Hervé Morin.

[Bocian]

Rick Santorum en croisade pour la Maison-Blanche (The Washington Post)

Catholique intégriste, ultraconservateur sur les questions sociales, l’ex-sénateur de Pennsylvanie croit en ses chances. Il compte damer le pion à Mitt Romney dans la course à l’investiture républicaine.

http://www.courrierinternational.com/ar ... on-blanche

[Bocian]

Mitt Romney, un favori donné perdant (The Daily Beast)

Le candidat républicain a remporté de justesse la primaire du Michigan et plus confortablement celle de l'Arizona. Mais en novembre il ne fera pas le poids face à Obama, prédit un commentateur démocrate.

http://www.courrierinternational.com/ar ... ne-perdant

[Bocian]

Au fait, c'est quoi, le "super Tuesday" ?!

(Cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/Super_Mardi ).

Le "Super Tuesday" fait partie intégrante des événements qui rythment, tous les quatre ans, l’élection présidentielle américaine. Quand, lors d’un mardi de février-mars, de nombreux États choisissent de tenir leurs élections primaires le même jour.

Le phénomène en soi (et l'expression qui le désigne...) sont nés dans le courant des années 1980, quand les démocrates ont ainsi cherché (en 1984) à départager leurs candidats Gary Hart et Walter Mondale (futur candidat), puis (en 1988) quand certains d'entre eux ont cherché à écarter de la nomination Mickaël Dukakis (finalement futur vainqueur des primaires).

A ce jour restent en course les candidats à la candidature républicaine suivant : Ron Paul, Newt Gingrich, Rick Santorum et Mitt Romney (avec, peut être, un léger avantage pour ce dernier...).

En tout cas, à l'issue de ce "Super Tuesday", devrait enfin commencer à émerger la figure du futur adversaire républicain du président sortant Barack Obama, pour les présidentielles de novembre prochain.

(Cf. http://www.dailymotion.com/video/xp9k25 ... esday_news ).

Ce soir, les primaires du parti démocrate doivent désigner 400 délégués sur 1144 de la future convention estivale du parti républicain (cette année : à Tampa Bay, Floride, fin août ; alors que les démocrates se réuniront juste après, début septembre, à Charlotte, Caroline du Nord).

Lors de ces primaires, le modéré Mitt Romney doit absolument battre le conservateur religieux Rick Santorum en Ohio pour conforter sa place en tête, lequel doit absolument battre le conservateur populiste Newt Gingrich en Géorgie pour espérer poursuivre la course.

(Cf. http://www.itele.fr/video/super-tuesday ... our-romney ).

(Cf. http://tempsreel.nouvelobs.com/topnews/ ... icain.html ).

[Bocian]

Super Tuesday : les résultats (in "Figaro") :

Avantage pour Mitt Romney : une victoire certes, mais pas un triomphe. S'il remporte en effet le Super Tuesday (en remportant six des dix Etats en jeu) c'est sans convaincre...

Ainsi, malgré une puissance financière écrasante (et l'appui massif des élites du parti républicain...), Mitt Romney peine à creuser l'écart sur son rival chrétien conservateur Rick Santorum (qui le talonne notamment dans l'État-clé de l'Ohio) et n'arrive en effet toujours pas à s'imposer clairement comme l'incontestable favori.

Dans le détail : Romney l'emporte de très peu sur Sanctorum dans une course particulièrement serrée pour le gain de l'Etat crucial de l'Ohio. Et engrange cinq autres victoires (en Virginie, dans le Vermont, en Idaho, en Alaska et dans son fief du Massachusetts, Etat dont il avait précédemment été gouverneur). Avec le gain de ces six Etats (et un total de délégués bien supérieur à ceux de ses rivaux), Romney accroit son avantage avec désormais plus de 300 délégués (soit plus du double de Rick Santorum) sachant qu'il faut obtenir près de 600 délégués pour remporter l'investiture).

À y regarder de plus près en effet, les résultats obtenus par Romney sont loins d'être totalement convaincants : malgré une puissance financière écrasante, la plus belle organisation de campagne de tous les compétiteurs encore en course, le soutien des élites du parti républicain et une femme très combative, Mitt Romney - terne et mauvais orateur - peine à séduire les militants républicains et n'arrive toujours pas à s'imposer clairement à eux comme favori incontestable.

Ses victoires à l'arrachée - en Ohio, en Virginie - voire certaines de ses défaites - au Tennesse - montrent de réelles faiblesses dans son approche des militants républicains les plus conservateurs. Ces résultats démontrant, par contraste, la capacité de résistance du libertarien Ron Paul et du chrétien conservateur Rick Santorum, bien que disposant de moyens très inférieurs à ceux de Romney.

Si Rick Santorum n'a pas réussi à prendre l'Ohio néanmoins, en gagnant dans trois Etats (Dakota du Nord Oklahoma et Tennesse...) il réalise là une moisson d'Etats et de délégués suffisante pour pouvoir se maintenir dans la course, toujours en position de challenger : en concurrence avec Newt Gingrich (qui l'a remporté dans son fief de Géorgie et qui a clairement indiqué son intention de continuer la course jusqu'à la prochaine convention républicaine). L'espoir de Santorum est donc que Gingrich finisse par abandonner la course, pour lui permettre de rassembler autour de lui l'ensemble des votes conservateurs du Sud profond où vont bientôt avoir lieu les prochaines primaires républicaines d'Alabama, du Mississippi et du Kansas.

Par ailleurs, Ron Paul est toujours dans la course, mais ne remporte toujours pas d'Etat.

Du point de vue de la victoire finale, ce "Super Mardi" n'aura donc rien réglé. Car on ne sait toujours pas si la prochaine convention du parti républicain sera le couronnement d'un candidat clairement désigné. Ou si elle se transformera en grand marchandage entre politiciens...

(Cf. http://www.lefigaro.fr/international/20 ... uesday.php ).

[Bocian]

- "Super Tuesday" : les résultats... (in "Le Monde", avec AFP et Reuters) :

A l'issue de ce "Super Tuesday", on peut considérer que Mitt Romney (en remportant cinq Etats) a engrangé des points et préserve ainsi sa stature de favori, même s'il n'a sans doute pas obtenu la nette victoire dont il rêvait. Car ses rivaux Rick Santorum et Newt Gingrich ont obtenu des victoires leur permettant de se maintenir dans la course à l'investiture républicaine pour la Maison Blanche.

Pour Romney, perdre l'Ohio aurait été considéré comme un désaveu électoral, ce qui aurait alors sérieusement fait douter de sa capacité à triompher face au président sortant dans le face-à-face final. Ainsi, en l'emportant dans cet Etat, Romney démontre aux sceptiques de son propre camp que les électeurs le voient sans doute comme le mieux à même de battre Barrack Obama en novembre prochain.

Dans le détail : Romney l'emporte d'une très courte tête dans l'Ohio, Etat industriel aujourd'hui durement touché par la crise économique où son rival Rick Santorum pensait prendre l'avantage sur lui en le présentant comme le candidat des milieux financiers. Romney l'a aussi remporté en Virginie, dans le Vermont, dans l'Idaho (en Alaska également) et - sans surprise - dans le Massachusetts, Etat dont il a été gouverneur (en 2003-2007).

(Cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/Mitt_Romney ).

Mitt Romney, qui fait la course en tête depuis quasiment le début du long processus de désignation du candidat républicain à la présidentielle de novembre prochain (et déjà victorieux dans l'Etat Washington, en Arizona et dans le Michigan), comptait en effet sur ce "Super Tuesday" pour définitivement assommer ses adversaires. Mais les victoires de l'ultraconservateur Rick Santorum dans le Tennessee, l'Oklahoma et le Dakota du Nord ont empêché M. Romney de porter le coup décisif qu'il espérait.

Très optimiste Rick Santorum s'est même félicité d'avoir décroché des "médailles d'or" et une poignée de "médailles d'argent". "Nous avons gagné dans l'Ouest, le Midwest et le Sud, et nous sommes prêts à l'emporter à travers tout le pays !" a-t-il lancé à ses partisans.

De son côté, Newt Gingrich a raflé une nette victoire dans son fief de la Géorgie. Se félicitant de "l'emporter dans (s)on Etat de manière si claire", victoire décisive pour "lancer notre grande course du mois de mars" ; se présentant comme la "tortue" capable de battre ses adversaires, et jurant de faire mentir "élites" et "experts" qui prédisent sa défaite.

Ce "Super Mardi" souligne encore une fois - avec des victoires pour les trois principaux candidats encore en course - les profondes divisions existant aujourd'hui, à huit mois seulement de l'élection présidentielle, au sein de l'électorat républicain. Un affrontement prolongé entre candidats et militants républicains qui n'est pas pour déplaire aux partisans de M. Obama, qui voient ainsi les chances de leur champion augmenter à mesure que les indicateurs économiques s'améliorent...

Rappelons que lors de ce "Super Mardi" devaient être désignés plus de 400 des 1144 délégués devant être présents à la convention nationale du parti qui désignera formellement, fin août (à Tampa, Floride), l'adversaire de M. Obama. Pour ce qui est de ce décompte de délégués, à l'issue du "Super Tuesday", M. Romney est toujours en tête avec 354 délégués (contre 147 pour R. Santorum, 87 pour N. Gingrich et 54 pour Ron Paul) (nb : depuis janvier, Mitt Romney a remporté 13 Etats ; Rick Santorum, 6 ; et Newt Gingrich, 2).

Mais il faudra sans doute attendre jusqu'en avril – avec notamment les primaires de l'Etat de New York (92 délégués) et du Texas (152 délégués) – voire jusqu'en juin – avec celles de Californie (169 délégués) – pour que le nom du candidat républicain soit connu.

(Cf. http://www.lemonde.fr/elections-america ... 29254.html ).

[El Fredo]

Sauf coup de théâtre, je pense que c'est plié en faveur de Romney. D'un certain côté c'est dommage, car avec Santorum face à Obama la campagne aurait été poilante. Cela dit, je pense que ces primaires interminables ont fragilisé le futur candidat, qui en plus de cela passe pour un RINO (Republican In Name Only) auprès de l'électorat ultraconservateur. Et je pense que l'équipe Obama s'amusera beaucoup à le mettre face à ses contradictions, notamment son opposition à la réforme de la santé "Obamacare" alors que son "Romneycare" mis en place dans le Massachusetts est quasiment identique (il est même un peu plus favorable aux assurés). Sans compter ses multiples revirements sur à peu près tous les sujets. En règle générale Romney passe pour quelqu'un de cynique prêt à raconter n'importe quoi.

[Bocian]

- Le long cauchemar de Mitt Romney (Éditorial, "The New York Times") :

L'ex-gouverneur du Massachusetts a beau avoir remporté six Etats lors des primaires du Super Mardi, les candidats républicains restent englués dans leur guerre fratricide et le Parti conservateur pourrait bien en payer le prix lors de l'élection présidentielle du 6 novembre.

Dans cet éditorial du "New York Times", ci-dessous (texte intégral, tel que mis à notre disposition - en ligne - par l'hebdomadaire français "Courrier international"), l'auteur de ce papier tire à boulet rouge sur le parti républicain, son actuelle campagne interne, la faiblesse de ses candidats.

Ainsi que ce qu'il perçoit comme la nonchalance et l'incompétence économique des uns, le militantisme sectaire et réactionnaire d'ultra-droite affiché par les autres, ou encore la démagogie irresponsable de tous.

Un éditorial où Rick Santorum en prend pour son grade (idéologue fanatique, et intégriste religieux sectaire) ; mais Mitt Romney ("capitaliste de country club") et Newt Gingrich (qui ne se maintient candidat que grâce au pognon de ces mécènes...) aussi.

Ambiance...

(Cf. http://www.courrierinternational.com/ar ... itt-romney )

"Bien avant le Super Mardi du 6 mars, le Parti républicain s'est ancré à l'extrême droite de l'échiquier politique avec une campagne électorale brutale, "clivante" et sans substance. Barbara Bush, l'ancienne première dame, en est tellement écœurée qu'elle a déclaré, le 5 mars, que c'est la pire campagne à laquelle elle ait jamais assisté. Nous sommes bien de cet avis.

Ce pays connaît de graves problèmes économiques et de gros défis en matière de sécurité nationale. Mais les candidats républicains sont tellement installés dans les tranchées de la guerre culturelle et religieuse qu'ils ne proposent pas de solutions.

Les résultats du Super Mardi, où Mitt Romney a remporté les primaires et caucus de six Etats (l'Ohio, le Massachusetts, l'Idaho, l'Alaska, la Virginie et le Vermont) ; Rick Santorum de trois Etats (le Dakota du Nord, l'Oklahoma et le Tennessee) et Newt Gingrich la Géorgie, ne règlent en rien la course à l'investiture républicaine. Les électeurs républicains vont continuer d'osciller entre Mitt Romney, qui ne défend rien d'autre qu'un capitalisme de country club, et Rick Santorum, un candidat tellement aveuglé par son idéologie qu'on a du mal à imaginer qu'il puisse envisager d'autres idées ou écouter d'autres voix.

Il y a certes des différences entre les deux candidats. M. Santorum est plus extrême dans ses déclarations que M. Romney, en particulier dans son intolérance vis-à-vis des homosexuels et sa conviction que c'est la religion – sa religion [catholique] – qui doit définir la politique américaine.

M. Romney est légèrement plus modéré, mais, pour s'efforcer désespérément de plaire à l'ultradroite, il se livre lui aussi à des attaques contre le mariage homosexuel, l'avortement et même la contraception. Et, à aucun moment, il n'a dénoncé les élucubrations fanatiques de M. Santorum. Aucun des deux hommes n'offre aux Américains durement frappés par la crise autre chose que des propositions économiques reposant sur la théorie, discréditée depuis longtemps, selon laquelle la richesse finit par toucher les plus pauvres – réductions fiscales supplémentaires pour les nantis, affaiblissement du système de protection sociale et poursuite de la déréglementation qui a failli couler le système financier en 2008.

MM. Romney et Santorum déforment tous les deux la réalité pour dénoncer tous les propos de M. Obama et s'opposer à toutes ses propositions. L'augmentation du prix de l'essence ? C'est la faute de la politique du président en matière d'environnement. Peu importe que le prix de l'essence soit fixé par les marchés mondiaux et soit poussé vers le haut par la demande chinoise et les troubles du Moyen-Orient.

Ils soulignent également à l'envi la faiblesse du président en matière de politique étrangère. M. Romney a ainsi déclaré que le président Obama était "le président le plus incapable depuis Jimmy Carter." Peu importe que M. Obama ait ordonné le raid qui a permis de tuer Oussama Ben Laden et ait pilonné les chefs talibans, tout cela sans rouler des mécaniques comme les républicains. M. Romney, M. Santorum et Newt Gingrich, qui ne se maintient dans la course à l'investiture républicaine que grâce aux millions d'un de ses partisans [le magnat des casinos Sheldon Adelson] semblent désormais déterminés à pousser Israël à attaquer inconsidérément l'Iran, tout cela pour marquer des points politiques.

Voilà des années que les politiciens républicains s'en prennent à M. Obama, à la gauche et à tous les Américains qui ne sont pas d'accord avec eux. Tout indique qu'ils risquent de payer le prix de la cruauté nonchalante avec laquelle ils attaquent des pans entiers de la société.

D'après un nouveau sondage de l'institut "Pew Research", 3 électeurs sur 10 déclarent que leur opinion des républicains s'est dégradée pendant les primaires. 49 % des électeurs démocrates déclarent qu'en voyant ces primaires ils sont plus susceptibles de voter pour M. Obama. Ils n'étaient que 36 % dans ce cas en décembre, ce qui montre que M. Obama progresse alors que les républicains baissent. Cela dit, le président Obama, qui peut être parfois d'une apathie frustrante, a encore beaucoup de chemin à parcourir."

[Nombrilist]

On n'a peut-être plus la droite la plus bête du monde.

[Bocian]

L'analyse d'Alexandre Adler, sur Europe 1, hier :

En ce fameux "Super Tuesday" étaient rassemblées plusieurs élections primaires ; étape dans le processus de désignation du candidat républicain censée, en rassemblant ainsi plusieurs scrutins organisés dans des Etats très différents, donner une image à peu près "nationale" du vote républicain.

En cette journée "décisive" (?!) Mitt Romney l'emporte donc d'une très courte tête par une victoire "nécessaire" devant lui permettre d'imposer une ligne "centriste" au parti républicain (la seule capable sans doute de pouvoir mettre en difficulté le président sortant...), mais une victoire tout de même assez peu spectaculaire.

En effet, si Romney semble en voie de pouvoir faire rentrer la "hernie" du "Tea Party", ses grands rivaux (Gingrich, Santorum) le mettent néanmoins en difficulté dans de grands Etats (et Rick Santorum s'accroche...). Cela dit, le parti républicain continue donc de se déchirer, et il ne sera sans doute pas facile de le réunifier véritablement. Ce qui fait l'affaire d'Obama.

(Cf. http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emiss ... re-978269/ ).

[Bocian]

Primaires républicaines : Romney doublé par Santorum dans deux Etats

Par Le Nouvel Observateur avec AFP

En remportant l'Alabama et le Mississippi, Rick Santorum inflige un double camouflet à Mitt Romney, qui - décidément - ne parvient pas à conforter son statut de favori...

L'ultraconservateur Rick Santorum a remporté les deux Etats qui étaient en jeu mardi 13 mars lors des primaires républicaines en vue de la Maison Blanche, infligeant là un nouveau camouflet au modéré Mitt Romney, qui ne parvient pas à conforter son statut de favori.

Rick Santorum, 53 ans, a remporté les deux Etats conservateurs de l'Alabama et du Mississippi (sud), alors que Mitt Romney devait se contenter de la troisième place, derrière un autre ultraconservateur, Newt Gingrich, selon les résultats quasi-complets des consultations.

Rick Santorum aurait remporté l'Alabama avec 35% des voix, devant Newt Gingrich (30%) et Mitt Romney (28%). Dans le Mississippi voisin, Rick Santorum aurait recueilli 33% des voix devant Newt Gingrich (32%) et Mitt Romney (30%).

Rick Santorum (53 ans), qui était largement inconnu du grand public jusqu'à la fin de l'année dernière, engrange ainsi ses huitième et neuvième Etats depuis le début des primaires organisées Etat par Etat depuis le 3 janvier.

Les résultats de mardi dans ces deux Etats à l'électorat très conservateur confirment que Mitt Romney, malgré une organisation et des moyens financiers sans commune mesures avec ceux de ses rivaux, peine à convaincre l'aile droite du parti républicain, qui le juge trop modéré.

De son côté, Newt Gingrich, ancien élu de la Géorgie voisine, jouait son va-tout dans ces deux bastions conservateurs et évangéliques. A la question de savoir si ce dernier devrait se retirer s'il ne remportait pas la victoire dans aucun des deux Etats, la porte-parole de Rick Santorum, Allison Stewart, a répondu par l'affirmative.

"Après la soirée de ce soir, ce sera une course à deux, entre Rick et Mitt, nous allons dégager le paysage et Rick a une bonne chance pour la suite", a-t-elle pronostiqué sur CNN.

Mais dans un discours devant ses partisans à Birmingham, dans l'Alabama, Newt Gingrich s'est dit décidé à poursuivre la course et a ironisé sur le statut de favori de Mitt Romney : "Quand on est le favori et qu'on n'arrête pas de finir troisième, on n'est plus le favori de grand chose", a-t-il lancé.

Les observateurs s'accordent sur le fait que Newt Gingrich et Rick Santorum se partagent le vote conservateur, ce qui profite finalement à Mitt Romney, le seul sur son créneau plus modéré.

A ce jour, Mitt Romney a remporté 17 des 26 Etats ou territoires d'outre-mer qui ont déjà organisé leurs consultations, contre neuf pour Rick Santorum, deux pour Newt Gingrich et aucun pour Ron Paul, un candidat isolationniste aux positions atypiques pour un républicain.

Avant les résultats de mardi, Mitt Romney avait engrangé 455 délégués, contre 199 pour Rick Santorum, 117 pour Newt Gingrich et 64 pour Ron Paul. Pour obtenir l'investiture lors de la convention républicaine prévue fin août à Tampa (Floride, sud-est), un candidat doit rassembler 1.144 délégués.

Le candidat qui sera finalement désigné par les électeurs républicains fin août affrontera le président sortant Barack Obama le 6 novembre. Selon un sondage national publié lundi par ABC et le Washington Post, si les élections avaient lieu aujourd'hui, Mitt Romney battrait Barack Obama par 49% contre 47% des voix.

(Cf. http://tempsreel.nouvelobs.com/presiden ... etats.html ).

[Nombrilist]

Romney est favori face à Obama ???

[El Fredo]

Pas pour longtemps AMHA, l'économie s'améliore et l'image de Romney se dégrade.