L'Espagne en déconfiture, à cause d'une politique d'austérit

[Ilikeyourstyle]

Pour qu'il se sortent du trou, il faut qu'ils se remettent au travail ces feignasses.

La problématique espagnole est sensiblement différente de la française. Le modèle économique immobilier-construction-dettes espagnol est sérieusement en panne. Reste une industrie vieillote, une agriculture pas riche et un tourisme pas toujours optimisé.

[lucifer]

Vive l'Europe

[Lucas]

Je ne comprends pas trop cette politique d'austérité en Espagne alors qu'ils sont beaucoup moins endettés que nous (même moins que les Allemands), une politique de relance aurait été plus judicieuse je pense.

[Golgoth]

Ca ferait plaisir aux travailleurs pauvres allemands qui travaillent à temps plein pour 450 €.

Si la masse salariale allemande augmentait, ça ferait aussi plaisir à tout le reste de l'Europe qui pourrait avoir des commandes.

[Ilikeyourstyle]

Je ne comprends pas trop cette politique d'austérité en Espagne alors qu'ils sont beaucoup moins endettés que nous (même moins que les Allemands), une politique de relance aurait été plus judicieuse je pense.

Et bien c'est simple, l'économie étant en panne très sériseusement, les rentrées fiscales aussi sont en panne. C'est pour çà que la dette espagnole est beaucoup plus mal notée que la française.

[politicien]

Bonjour,

Espagne : une marée humaine envahit les rues
Des centaines de milliers de manifestants, agitant des drapeaux rouges, ont envahi les villes d'Espagne dimanche pour protester contre la réforme du travail, première réponse de masse au gouvernement qui espère ainsi lutter contre un chômage de près de 23 %.
(...)

Les syndicats ont fait état d'une très forte mobilisation, annonçant 500 000 manifestants à Madrid, 400 000 à Barcelone, 150 000 à Valence, 50 000 à Séville. Selon la police, les manifestants étaient 50 000 à Madrid, 30 000 à Barcelone, 25 000 à Valence, 5 000 à Séville. À Madrid, les manifestants rassemblés à l'appel de l'UGT et de Comisiones Obreras (CCOO), les deux grands syndicats espagnols, ont envahi les grandes avenues du centre de la capitale en portant des pancartes avec les mots "non à la réforme du travail injuste, inefficace, inutile" ou "non à la réforme et aux coupes budgétaires. Grève générale".

"Il faut bouger"
"Grève, grève, grève", criaient les manifestants, qui ont appelé le gouvernement à ouvrir des négociations sur la réforme du travail. "Il faut bouger. Ils commencent comme cela puis ils vont continuer à supprimer nos droits", lançait Victor Ogando, un manifestant de 44 ans portant un chapeau noir orné de l'insigne rouge et blanc de la CCOO, ancien employé dans la construction aujourd'hui au chômage. Parmi la foule défilaient aussi des enseignants portant le tee-shirt de la "marée verte", un mouvement de contestation né en septembre contre les coupes budgétaires dans l'éducation dans la région de Madrid, ou des manifestants du mouvement des indignés.

(...)

"Banquiers, voleurs, rendez les millions"
"Banquiers, voleurs, rendez les millions", criaient aussi les manifestants qui défilaient à Barcelone. Le gouvernement de Mariano Rajoy a adopté, le 11 février, une nouvelle réforme pour flexibiliser le marché du travail, incluant la baisse des indemnités de licenciement et des mesures pour stimuler l'emploi des jeunes. Répondant aux manifestants, dont certains brandissent la menace d'une grève générale, le chef du gouvernement a défendu une nouvelle fois dimanche sa réforme lors de la clôture du congrès de son parti, le Parti populaire, à Séville.

"C'est la réforme dont l'Espagne a besoin pour éviter que nous soyons le pays d'Europe qui détruit le plus d'emplois", a lancé Mariano Rajoy. Cette réforme "nous situe au même niveau que les pays d'Europe les plus avancés et en finit avec les injustices du marché du travail", a-t-il dit.

(...) Retrouvez l'intégralité de cet article sur

Qu'en pensez vous ?

A plus tard,

[Nombrilist]

Fallait pas voter à droite.

[lancelot]

C'est bien fait pour leur g.....

[politicien]

Bonjour,

Le chef du gouvernement conservateur espagnol Mariano Rajoy a admis mercredi que l'Espagne connaissait une "situation difficile" en raison d'un déficit public de 8,51% du PIB en 2011 et assuré que le pays "réduirait le déficit autant que possible".
Ce chiffre "signifie que nous devons faire des efforts", a ajouté Mariano Rajoy devant la presse, sans préciser si l'Espagne s'apprêtait à demander à Bruxelles une révision de son objectif de déficit pour 2012, actuellement de 4,4% du PIB.

"La situation est difficile. Nous réduirons le déficit autant que nous pourrons", a promis le chef du gouvernement, précisant que cet effort devait être collectif et associer "le gouvernement central, les régions autonomes et les mairies".

(...) Retrouvez l'intégralité de cet article sur Le Parisien.fr

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A plus tard,

[Nombrilist]

J'en pense que les espagnols sont foutus.

[Calculette]

http://www.youtube.com/watch?feature=pl ... i4Et1XX2Jo

[Golgoth]

Cette dame devrait lire les sondages qui donnent Hollande et Le Pen en tête chez les actifs.

[politicien]

Bonjour,

L'inquiétude grandit à nouveau en Europe au sujet de la situation budgétaire et économique de l'Espagne au moment même où la page de la crise de la dette semble tournée en zone euro.

Coup sur coup ce week-end, le chef du gouvernement italien Mario Monti et le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn, ont adressé des mises en garde à Madrid pour que le déficit public soit bien réduit comme prévu. Ils se sont émus de la remontée perceptible des taux d'emprunt du pays sur le marché obligataire.

(...)

Madrid a provoqué l'inquiétude de ses partenaires récemment en annonçant d'une part que son déficit 2011 était beaucoup plus important que prévu, à 8,51% contre 6% annoncé dans un premier temps, puis en prévenant début mars qu'il ne pourrait tenir l'objectif agréé avec l'UE d'une réduction du déficit 2012 à 4,4%.

L'objectif finalement retenu est de 5,3% avant un retour à 3% escompté l'année suivante. Objectif dont nombre d'économistes doutent qu'il puisse être tenu compte tenu de la récession que va traverser le pays cette année.

(...)

Le regain d'inquiétude est de nature à pimenter les débats que vont avoir les 30 et 31 mars les ministres des Finances de la zone euro sur l'opportunité de renforcer les moyens du Fonds de secours pour éviter justement que des pays comme l'Espagne ou l'Italie ne puissent être contaminés à nouveau par la crise de la dette. Une réunion sur le sujet est prévue à Copenhague.

La Finlande s'est dit "sceptique" samedi sur la nécessité de le faire mais l'Allemagne paraît prête à accepter une solution de compromis au Danemark sur un renforcement minimal et temporaire du Fonds, de 500 à autour de 700 milliards d'euros, selon plusieurs sources proches des discussions. Retrouvez l'intégralité de cet article sur L'expansion.fr

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A plus tard,

[racaille]

La zone Euro s'apprête à donner un hochet à l'Allemagne, la présidence du MES. Comme ça les espagnols retrouveront la joie de vivre

[El Fredo]

L'austérité : ça marche !


(ou pas)