L'Espagne en déconfiture, à cause d'une politique d'austérit

[Georges]

Les résultats de l'Espagne contredisent la politique de Sarkozy. L'austérité causée par les mesures prisent par le gouvernement espagnol commencent à donner des résultats : une baisse importante de la consommation et une importante montée du chômage. Voilà ce qui nous attends si on le vire pas Sarkozy dans 3 mois.

[El Fredo]

C'est pareil au Royaume-Uni. Mêmes causes, mêmes conséquences.

Et rappelons au passage qu'avant la crise l'Espagne était un modèle de vertu budgétaire.

[mps]

C'est vraiment scandaleux ! Jusqu'à ces derniers mois, l'Espagne allait si bien ! :-)

[Ilikeyourstyle]

Les résultats de l'Espagne contredisent la politique de Sarkozy. L'austérité causée par les mesures prisent par le gouvernement espagnol commencent à donner des résultats : une baisse importante de la consommation et une importante montée du chômage. Voilà ce qui nous attends si on le vire pas Sarkozy dans 3 mois.

C'est bien Zapatero le responsable, tu confirmes n'est ce pas.

[Golgoth]

Zapatero mais aussi tous les kons du FMI, de la BCE...

[El Fredo]

Et n'oublions pas non plus Aznar à qui l'on doit cette merveilleuse bulle immobilière qui est la cause principale des problèmes actuels.

[Ilikeyourstyle]

Je doute que la bulle immobilière et le modèle de croissance sur le développement de la construction ait commencé sous Aznar , même si le développement et la croissance ont été évidement très importants sous le so called Aznar. Malheureusement, l'économie espagnole a été estropiée très tôt au XXième par les désordres des années 20 et 30, par la guerre civile, puis la politique économique antilibérale et autracique de Franco , et je ne suis pas certain que les gouvernements démocratiques de 1975 jusqu'à Aznar aient été tous très inspirés. Perso, j'apprécie l'Espagne et les espagnols depuis que j'ai eu à y faire pour mon boulot, et je pense qu'après 2 ou 3 ans de marasme , çà s'arrangera. Par contre Rajoy risque de ne pas faire une longue carrière. Je me demande si Aznar ne va pas revenir un de ces jours.

[lancelot]

C'est pourtant le cas. L'eldorado immobilier des spanish remonte bien àu règne de ce cher marie josé. Vérifie (j'ai la flemme) et tu verras.

[El Fredo]

Je confirme l'aspect immobilier.

Quoi qu'il en soit les torts sont partagés entre tous les gouvernants depuis le milieu des années 90 (droite puis gauche 8 ans chacun). L'Espagne n'a pas trouvé un modèle soutenable et a basé sa croissance sur du vent. Résultat : des finances publiques en chute libre (malgré un équilibre budgétaire et un faible endettement avant la crise) et un chômage endémique. On peut d'ailleurs faire le même constat avec l'Irlande.

[Ilikeyourstyle]

Je confirme l'aspect immobilier.

Quoi qu'il en soit les torts sont partagés entre tous les gouvernants depuis le milieu des années 90 (droite puis gauche 8 ans chacun). L'Espagne n'a pas trouvé un modèle soutenable et a basé sa croissance sur du vent. Résultat : des finances publiques en chute libre (malgré un équilibre budgétaire et un faible endettement avant la crise) et un chômage endémique. On peut d'ailleurs faire le même constat avec l'Irlande.

A peu près ce que je voulais dire. Si Aznar a poussé sur "quand le batiment va, tout va " (adage qui a ses mérites), c'est aussi parce que l'Espagne n'avait aucun modèle de développement dans la musette au milieu des 90s. La démocratisation et les pluies de subventions de l'UE ne font pas tout, l'Espagne n'a pas su moderniser son agriculture , son tourisme , n'a pas su aller dans les services et n'a pas d'entreprises fortes dans les "technologies".

[mps]

A la fin de la guere, l'Espagne est apparue comme le rêve des vacanciers européens : coût de la vie très bas, climat agréable, les congés payés eurçopéens s'y sont rués, d'abord dans le créneau "campings et poulets rotis à manger avec les doigts", pour évoluer vers la "villa" ...

Cette évolution a permis de donner du travail à une masse de gens (batiment, gérance, services, etc). D'autant plus que la croissance a été exponentielle.

Puis, cette croissance s'est infléchie, au fur et à mesure que le coût de la vie augmentait. La clientèle de base, à la recherche d'un rapport "prix-soleil" a progressivement trouvé mieux ailleurs. Il a donc fallu soutenir ce marché en cherchant l'acquéreur intérieur, tout en tentant de rester attractif aux investissements étrangers.

Et comme chaque fois que l'Etat invervient, on est arrivé à l'économie artificielle, avec le capotage que l'on connait.

La dégradation espagnole date de l'ancien gouvernement, et personne n'a encore de chiffres pour le nouveau. Les affirmations en ce sens sont purement militantes et mensongères.

En Espagne les ventes au détail ont une nouvelle fois baissé au mois de mai 2011 : en rythme annuel la baisse est de 1,9% après une précédente baisse de 2,4% en avril. Au mois de mai, la consommation de produits alimentaires a diminué tout comme celle des produits électroniques : cette deuxième baisse consécutive met sérieusement en doute les prévisions d’un nouveau trimestre de croissance pour l‘économie espagnole entre les mois d’avril et juin.

[politicien]

Bonjour,

Le Conseil des ministres a adopté, vendredi, une réforme très libérale du marché du travail.

«Extrêmement agressive.»C'est ainsi que le ministre de l'Économie espagnole, Luis de Guindos, qualifiait, la veille de l'annonce, la réforme du marché du travail. Une réforme très attendue pour sortir le pays de la spirale du chômage, poussée aussi depuis des semaines par l'Union européenneet le FMI.

L'Espagne, qui affiche le taux le plus élevé d'Europe à 22,85 %, a passé la barre des 5 millions de chômeurs.
(...)

Le premier volet de la réforme, présentée vendredi en Conseil des ministres, vise à réduire le coût du licenciement. L'indemnité générale sera abaissée de 45 à 33 jours par année de présence dans l'entreprise. Elle pourra être réduite à 20 jours pour une société en difficulté, qui enchaîne trois semestres sans bénéfice. L'indemnité sera par ailleurs plafonnée à 24 mois quelle que soit l'ancienneté du salarié. Les motifs ouvrant droit à licenciement seront aussi élargis. Le gouvernement conservateur veut s'attaquer à l'hémorragie du chômage des jeunes qui dépasse les 48 %.

Aides fiscales à l'embauche
Le décret-loi prévoit la création d'un nouveau contrat à durée indéterminée pour une première embauche d'un jeune chômeur de moins de 30 ans. Les entreprises bénéficieront dans ce cas d'une déduction fiscale de 3000 euros tandis que le demandeur d'emploi pourra cumuler 25% de son allocation-chômage avec le salaire pendant un an. Des allégements fiscaux, de 4500 euros, sont aussi prévus pour les embauches de chômeurs de longue durée.

L'autre priorité pour Madrid est de stopper le recours aux contrats à durée déterminée (CDD) à répétition, très courant en Espagne, surtout chez les jeunes et les femmes.
(...) Retrouvez l'intégralité de cet article sur

Qu'en pensez vous ?

A plus tard,

[Golgoth]

Pour que l'Espagne sorte du trou, il faut que les salaires baissent par rapport à ceux de l'Allemagne ou que ceux des Allemands augmentent. Une bonne inflation pourrait aider.

[Nombrilist]

Pour qu'il se sortent du trou, il faut qu'ils se remettent au travail ces feignasses.

[Georges]

Pour que l'Espagne sorte du trou, il faut que les salaires baissent par rapport à ceux de l'Allemagne ou que ceux des Allemands augmentent. Une bonne inflation pourrait aider.

Ca ferait plaisir aux travailleurs pauvres allemands qui travaillent à temps plein pour 450 €.