Qu'en pensez vous ?Le Mali est plongé dans la confusion 48 heures après un putsch d'officiers subalternes, des multiples rumeurs circulant dans la capitale et des incertitudes planant sur le sort du président Amadou Toumani Touré.
L'Union africaine a suspendu le Mali de ses instances après ce putsch conduit par des militaires reprochant aux autorités un manque de moyens et de détermination contre la rébellion touarègue dans le nord du pays.
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Bamako bruissait vendredi de rumeurs selon lesquelles un contre-coup d'Etat était imminent de la part des partisans du président ou encore que le chef des putschistes, le capitaine Amadou Sanogo, avait été tué, ce qui a été démenti par la télévision nationale.
Dans un communiqué, les putschistes assurent que "tout va bien" et ils invitent la population à vaquer à ses occupations habituelles. La télévision a ensuite diffusé des images d'Amadou Sanogo mais on ignore quand elles ont été tournées.
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Même si la plupart des boutiques sont fermées, certains habitants de la capitale s'aventurent tout de même dehors à la recherche de produits de première nécessité. "Les gens ont peur en raison des militaires. Ils s'emparent souvent de ce qui se trouve dans les véhicules ou dérobent simplement ces derniers. Il leur arrive aussi de cambrioler des magasins", raconte ainsi un habitant, Adama Quindo.
Négociations
En fin de journée, Amadou Sanogo a lancé un appel à l'arrêt des pillages qui semble avoir été suivi d'effet: les rues sont devenues plus calmes et des militaires ont même été vus en train d'arrêter une vingtaine de civils qui pillaient un entrepôt. Amadou Sanogo s'est dit prêt à négocier avec les rebelles -qui ne cessent d'avancer depuis janvier- mais il se présente comme le garant de l'intégrité territoriale du Mali.
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