Qu'en pensez vous ?Une coalition droite-gauche favorable à la rigueur pourrait sortir des législatives organisées ce dimanche. Mais un «bloc du non» courant de l'extrême-gauche aux néo-nazis pourrait bouleverser la donne.
Les Grecs ont commencé à voter dimanche pour renouveler leur parlement dans un scrutin suivi dans toute l’Europe, qui devrait donner un signal sur la capacité du pays à poursuivre ses efforts de redressement et à se maintenir dans l’euro. «Tout se déroule normalement (...) je pense qu’il y aura une participation massive», a commenté le ministre de l’Intérieur, Tassos Yannitsis, responsable de la bonne organisation du scrutin.
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Favori du scrutin face à son rival socialiste Evangélos Vénizélos, il n’est toutefois crédité que d’environ 25% des voix, contre 33,4% en 2009, ce qui obligerait le pays à se trouver un gouvernement de coalition.
Vers une coalition droite-gauche
L’option la plus probable retenue jusque là est celle d’une alliance entre la Nouvelle-Démocratie de M. Samaras et du Pasok de M. Vénizélos, dejà unis depuis novembre au sein d’un exécutif de crise, qui a remis le pays sur la voie du redressement. Mais les quelque 9,8 millions électeurs pourraient compromettre ce scénario, qui a la faveur des décideurs européens et économiques, en tournant massivement le dos à ces deux piliers de la vie politique, rendus collectivement responsables de la débacle de la Grèce dont ils se partagent la direction depuis le retour de la démocratie en 1974.
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Cette implosion politique pourrait faire rentrer dix partis au parlement, contre cinq actuellement, menaçant d’une instabilité durable, même si ND et Pasok réussissaient à s’entendre pour former un exécutif ensemble. Dans l’immédiat, l'éparpillement électoral inédit doit aussi singulièrement compliquer la tâche des analystes, qui ont déjà prévenu qu’une image claire du scrutin ne risque de se dégager que tard dans la nuit. L'intégralité de cet article sur Liberation.fr
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