Qu'en pensez vous ?Les relations étroites entre entreprises et gouvernements ont favorisé la corruption et entravé la stabilité économique en Europe, souligne le rapport que publie l'organisation anti-corruption Transparency International.
« En Europe, nombre d'institutions qui caractérisent une démocratie et permettent à un pays de combattre la corruption sont plus faibles que ce que l'on croit », pointe l'organisation anti-corruption Transparency International. Son rapport « Argent, pouvoir et politique: les risques de corruption en Europe » publié mercredi à Bruxelles (1) dénonce en effet un déficit de transparence dans les prises de décisions et le financement des partis politiques.
Ce rapport (voir le document complet en ligne en version anglaise) _ qui constitue la première étude exhaustive sur la capacité des pays européens à combattre la corruption avec plus de 300 institutions nationales examinées dans 25 pays _ « soulève des questions préoccupantes à un moment où l'Europe a besoin d'une culture politique de transparence pour sortir de la crise économique », a affirmé Cobus de Swardt, directeur de Transparency International. « Dix-neuf des 25 pays examinés n'ont toujours pas réglementé les activités de lobbying et seuls 10 d'entre eux interdisent totalement les contributions politiques non déclarées », souligne l'organisation non gouvernementale (ONG).
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Contrats publics
Transparency International note cependant que l'Europe bénéficie de systèmes juridiques solides et bien développés. Le Danemark, la Norvège et la Suède sont les pays les mieux protégés contre la corruption. Mais trop nombreux sont encore les gouvernements qui ne rendent pas suffisamment compte de leurs agissements en matière de finances publiques et de contrats publics, déplore le rapport alors que les contrats publics représentent 1.800 milliards d'euros chaque année dans l'UE.
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Dans 20 pays, les personnes souhaitant accéder à des informations publiques se heurtent à des obstacles. L'intégralité de cet article sur Les Echos.fr
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