Qu'en pensez vous ?La croissance est le maître-mot retenu par les chefs d'Etat et de gouvernement du G20 réunis à Los Cabos (Mexique), qui doivent publier mardi une déclaration commune reflétant leur préoccupation pour l'économie européenne.
"Nous nous engageons à adopter les mesures nécessaires pour renforcer la demande, soutenir la croissance mondiale et restaurer la confiance", affirment ces pays riches et émergents dans un projet de communiqué dont l'AFP a obtenu une copie.
"Une croissance forte, durable et équilibrée reste la priorité numéro un du G20, car elle amène une création d'emplois plus importante et accroît le bien-être des peuples dans le monde entier", ajoutent-ils.
(...)
Autre point chaud, l'Espagne, qui n'est pas membre du groupe non plus mais était invitée, a aussi droit à une mention: "Nous saluons le plan de l'Espagne pour recapitaliser son système bancaire et l'annonce de l'Eurogroupe d'un soutien à l'autorité espagnole de restructuration" (appelée officiellement Fonds pour la restructuration ordonnée des banques).
La dégradation continue de la santé de l'économie européenne depuis fin 2009 a été un sujet récurrent des derniers sommets du G20. Los Cabos n'y a pas échappé.
Une majorité des pays du groupe font désormais partie des contributeurs à une augmentation des ressources du Fonds monétaire international, sorte de ligne Maginot contre la crise de la dette publique en Europe.
Ce débat sur la zone euro a occulté la rédaction d'un communiqué-fleuve, qui touche à des sujets aussi divers que la place des femmes sur le marché de l'emploi, l'accès des populations défavorisées à un compte en banque, la transparence sur les marchés financiers de produits dérivés, ou encore l'agriculture face au changement climatique.
(...)
Relance ou rigueur? A en croire Washington, le débat a basculé en faveur de la relance. Mais Berlin n'a pas oublié l'objectif pris par le G20 en 2010 de diviser par deux les déficits budgétaires en trois ans.
Un passage sur la politique budgétaire était manifestement écrit pour ménager les deux pays, l'un qui aimerait plus d'ordre dans les budgets nationaux, et l'autre qui exhorte ses partenaires européens à ne pas asphyxier leur économie avec de la rigueur.
(...)
A l'issue d'une réunion lundi avec la chancelière Angela Merkel, le président Barack Obama s'est dit "encouragé par ce qu'il a entendu concernant les discussions en cours en Europe à propos de la voie sur laquelle ils (les dirigeants européens) sont engagés pour résoudre la crise", a aussi rapporté la Maison Blanche. L'intégralité de cet article sur Liberation.fr
A plus tard,