Qu'en pensez vous ?Le chaos informatique redouté pour des dizaines de milliers d'internautes ne semblait pas se concrétiser lundi malgré l'expiration d'un programme de protection mis au point par le FBI contre un virus découvert en 2007. Les entreprises de sécurité sur internet n'ont signalé aucune coupure importante liée au virus « DNS Changer ». Beaucoup de fournisseurs d'accès avaient pris les devants en améliorant la sécurité de leurs systèmes et en contactant leurs clients pour leur permettre d'anticiper d'éventuels problèmes.
Tous les ordinateurs encore infectés par le virus « DNS Changer », ayant sévi entre 2007 et 2011, étaient susceptibles de subir une panne totale d'internet à partir de 04H01 GMT quand arrivait à expiration l'autorisation judiciaire obtenue par le FBI pour mettre au point des serveurs de remplacement qui permettaient jusque-là aux machines infectées d'avoir un trafic normal.
Le virus « DNS Changer » a été véhiculé par des cybercriminels -six Estoniens et un Russe inculpés en novembre -sous forme d'arnaque publicitaire visant à rediriger les usagers de certains sites vers d'autres noms de domaine.
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Virus assez ancien
« Beaucoup de gros fournisseurs d'accès ont réussi à maintenir la connexion de leurs utilisateurs touchés par le virus, même après l'arrêt des serveurs du FBI. On ne s'attend pas à de gros problèmes aujourd'hui », a dit sur Twitter Mikko Hypponen, directeur de recherche de l'entreprise F-Secure, basée en Finlande.
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Un groupe de travail a été monté pour surveiller le « DNS Changer » et expliquer aux utilisateurs comment résoudre les problèmes. Il est possible de consulter ses recommandations sur le site http://www.dcwg.org.
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« Si vous connaissez l'adresse du serveur, vous pouvez vous en servir au lieu de taper le nom du site, par exemple les numéros 195.122.169.23 correspondent à securelist.com », précise-t-il, concédant que ce n'est pas une solution très simple.
D'autres manoeuvres plus compliquées existent aussi qui permettent de reconfigurer son ordinateur.
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