Le chômage s'envole à un niveau record dans la zone euro

[mps]

Nombriliste, tant que tu persisteras à radoter le manuel du parfait petit coco, nous n'irons pas loin.

1°. Non, le travail ne se partagera jamais, pour d'excellentes raisons :

- si tu maintiens le coût salarial et que tu forces le partage, plus personne ne gagnera de quoi vivre, et les actifs iront voir ailleurs.
- si tu veux maintenir le salaire de chacun en partageant, cela reviendrait pas exemple à payer pour 20 heures ce qui en retribuait 40. Plus un employeur en vue ...
- tu pars en outre de cette idée ultra-gauchiste, à rebrousse poil de tout humanisme, qui considère les gens comme interchangeables. C'est loin d'être le cas pour une foule de raisons fonctionnelles et psychologiques qui t'échappent manifestement.

2°. Dans le monde concurrentiel qui est le nôtre, ton affirmation que les boites veulent gagner "le plus possible est enfantine. Elles sont déjà heureuses quand elles s'en sortent, et si elles dégagent des excédents, c'est généralement pour développer leurs marchés, faire suivre leur production, et donc majorer l'emploi.

Quitte tes idées reçues, à peine dignes d'un poisson rouge dans un bocal icon_biggrin icon_biggrin

[merlin]

2°. Dans le monde concurrentiel qui est le nôtre, ton affirmation que les boites veulent gagner "le plus possible est enfantine. Elles sont déjà heureuses quand elles s'en sortent, et si elles dégagent des excédents, c'est généralement pour développer leurs marchés, faire suivre leur production, et donc majorer l'emploi.

Quitte tes idées reçues, à peine dignes d'un poisson rouge dans un bocal icon_biggrin icon_biggrin

Mais oui, bien sur ... et c'est pour cette raison que l'on voit s'amplifier de façon éhontée l'écart entre les riches et les pauvres ....

Les boites cherchent à maximiser leur profits pour le répartir ensuite entre leurs dirigeants et actionnaires. Bien sur, elles investissent quand c'est nécessaire, mais c'est souvent au détriment de l'emploi (productivité).

T'est encore au 19eme mps ...

[Nombrilist]

MPS, on était mieux quand tu n'étais pas là en fait. Tu peux repartir, on ne te retient pas.

[mps]

2°. Dans le monde concurrentiel qui est le nôtre, ton affirmation que les boites veulent gagner "le plus possible est enfantine. Elles sont déjà heureuses quand elles s'en sortent, et si elles dégagent des excédents, c'est généralement pour développer leurs marchés, faire suivre leur production, et donc majorer l'emploi.

Quitte tes idées reçues, à peine dignes d'un poisson rouge dans un bocal icon_biggrin icon_biggrin

Mais oui, bien sur ... et c'est pour cette raison que l'on voit s'amplifier de façon éhontée l'écart entre les riches et les pauvres ....

Les boites cherchent à maximiser leur profits pour le répartir ensuite entre leurs dirigeants et actionnaires. Bien sur, elles investissent quand c'est nécessaire, mais c'est souvent au détriment de l'emploi (productivité).

T'est encore au 19eme mps ...

Et toi à la Révolution russe

L'écart entre les riches et les pauvres se creuse pourquoi, à ton avis ? Parce que de plus en plus de gens font de leurs caprices une règle, n'étudient pas, n'apprennent pas à travailler, font des gosses aux hasards des samedi arrosés, et ne font plus aucun lien entre leurs responsabilité et leur confort d'existence. Alors, quand les cigales se trouvent démunies, elles gueulent, sur l'Etat qui ne les goinfre pas assez, sur les patrons qui ne leur offre pas des salaires plantureux à ne pas faire grand chose, sur les riches qui empochent un argent qu'elles voudraient bien, sur la faute à pas de chance, sur les banques, les immigrés, les capitalistes, les profs qui n'ont pu en faire des génies sans douleur sous hypnose, qu'importe ...

En fait, et on peut le constater ici comme partout, le confort de vie ne cesse d'augmenter, et le mécontentement aussi ...

Chacun doit savoir qu'on fait son lit comme on se couche, qu'on est seul responsable de sa santé et de sa vie, et que l'aisance ne tombe pas toute rôtie dans le bec.

Mais on racole en obérant ces évidences.

[mps]

MPS, on était mieux quand tu n'étais pas là en fait. Tu peux repartir, on ne te retient pas.

Il n'est pas évident que tes sottises rendent ta présence indispensable, mais en tant qu'invités sur ce forum, mieux vaut la fermer, toi comme moi ... icon_biggrin

[politicien]

Merci d'éviter ce genre de message sur ce forum, il y a un sujet qui est le niveau record du chômage dans la zone euro.

[Nombrilist]

Désolé, mais moi je commence à en avoir ma claque que Madame prenne son pied en crachant sur la France et les français à longueur de post. Et je ne peux même pas la mettre en ignorer, puisque tout le monde passe énormément d'énergie à démonter tous ses hoax en la citant.

[merlin]

L'écart entre les riches et les pauvres se creuse pourquoi, à ton avis ? Parce que de plus en plus de gens font de leurs caprices une règle, n'étudient pas, n'apprennent pas à travailler, font des gosses aux hasards des samedi arrosés, et ne font plus aucun lien entre leurs responsabilité et leur confort d'existence. Alors, quand les cigales se trouvent démunies, elles gueulent, sur l'Etat qui ne les goinfre pas assez, sur les patrons qui ne leur offre pas des salaires plantureux à ne pas faire grand chose, sur les riches qui empochent un argent qu'elles voudraient bien, sur la faute à pas de chance, sur les banques, les immigrés, les capitalistes, les profs qui n'ont pu en faire des génies sans douleur sous hypnose, qu'importe ...

En fait, et on peut le constater ici comme partout, le confort de vie ne cesse d'augmenter, et le mécontentement aussi ...

Chacun doit savoir qu'on fait son lit comme on se couche, qu'on est seul responsable de sa santé et de sa vie, et que l'aisance ne tombe pas toute rôtie dans le bec.

Mais on racole en obérant ces évidences.

Mais oui, bien sur. Personne ne bosse, tout le monde picole, chacun réclame 5 smics pour ne rien faire et rejette la responsabilité de leur pauvreté sur les autres.

Il s'agit bien sur d'un raisonnement stupide, comme tu les aimes, simplistes à l’extrême (comme l'intégralité de tes arguments que tu qualifies d'évidence) et cela évite de répondre aux questions de fond. C'est beaucoup plus simple de tout ramener à la cigale et la fourmi, aux travailleurs belges qui à 75 ans sifflotent en s'envoyant de toit en toit les palettes d'ardoises , ou au couple de portos adeptes de la frite qui nettoient la maison et font bouffer les chiares pour 5200€ nets par mois, ce qui leur permet d'envisager (en se groupant avec quelques collègues) de racheter la moitié de lisbonne.

Redescends donc sur terre et essaye de répondre autrement que par tes sempiternelles rengaines, mps, (reine du hoax) , puis accessoirement, va falloir te faire à l'idée que les français sont pas belges ...

[Lucas]

Et puis les chiffres sont là et son incontestables, 18.50 millions de demandeurs en catégorie A dans la zone Euro, et + 2.17 millions sur un an. Je trouve cela assez dramatique.

[politicien]

Bonjour,

Le taux de chômage de la zone euro s'est établi à 11,7% de la population active en octobre, contre 11,6% le mois précédent, a indiqué aujourd'hui l'office européen de statistiques Eurostat. Il s'agit d'un niveau record, qui se traduit par 18,70 millions de personnes au chômage en octobre, dans les 17 pays de l'Union monétaire.

En un mois, 173.000 personnes sont venues grossir les rangs de chômeurs au sein de la zone euro et 2,17 millions en un an. La situation est particulièrement critique en Espagne et en Grèce, deux pays lourdement frappés par la crise, où le chômage touche plus d'un actif sur quatre. Le taux de chômage est monté à 26,2% en octobre en Espagne. En Grèce, où les dernières données disponibles datent d'août, il s'est élevé à 25,4%.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Figaro.fr

[Florian]

Bonjour,

Le taux de chômage de la zone euro s'est établi à 11,7% de la population active en octobre, contre 11,6% le mois précédent, a indiqué aujourd'hui l'office européen de statistiques Eurostat. Il s'agit d'un niveau record, qui se traduit par 18,70 millions de personnes au chômage en octobre, dans les 17 pays de l'Union monétaire.

En un mois, 173.000 personnes sont venues grossir les rangs de chômeurs au sein de la zone euro et 2,17 millions en un an. La situation est particulièrement critique en Espagne et en Grèce, deux pays lourdement frappés par la crise, où le chômage touche plus d'un actif sur quatre. Le taux de chômage est monté à 26,2% en octobre en Espagne. En Grèce, où les dernières données disponibles datent d'août, il s'est élevé à 25,4%.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Figaro.fr

Ceci prouve que la social-démocratie est cuite et archi-cuite.

[Blaise]

Ou pas, vu que la social-démocratie n'est pas en odeur de sainteté en Europe.

[Incognito]

Contrairement à ce que la plupart des gens pensent, cette contraction économique ne va pas se ralentir. Elle va s'accélérer.

Cette contraction économique est de nature monétaire. Je reprend la théorie quantitative de la monnaie:
PIB en termes réels (Q) x Niveau des prix (P) = PIB nominal = Base monétaire (M) x Vélocité de la monnaie (V)

La vélocité de la monnaie baisse depuis tout un temps parce que le secteur privé essaie de se désendetter. Sans mesures compensatoires, le couple M x V diminue. Cela peut se traduire soit par une baisse des prix (de la déflation), soit par une contraction économique, soit une combinaison des deux. La contraction économique est déjà là, et je ne serais pas surpris personnellement que dans quelques mois les statistiques montreront que la zone Euro est tombé en déflation au quatrième trimestre.

Il y a deux manière de contrer cela. La première, c'est d'augmenter la base monétaire pour contrer la baisse de la vélocité et maintenir une croissance normale du couple M x V et donc du PIB nominal, et probablement aussi du PIB en termes réels (c'est pas garanti mais c'est très probable). Mais quand les taux de refinancement de la banque centrale sont à zéro, cela ne peut que se faire par du quantitative easing. C'est ce que fait la FED aux États-Unis mais ce que refuse de faire la BCE. Et même le QE ne marche pas si bien que cela.

L'autre méthode, c'est de contrer directement la baisse de la vélocité en ayant un acteur économique qui accepte de s'endetter pendant que le secteur privé se désendette. C'est cela le véritable rôle des déficit budgétaire dans une optique keynésienne. C'est l'approche que le Japon a adopté après deux tentatives d'austérité catastrophiques (en 1997 et en 2002). C'est aussi l'approche actuelle des États-Unis. Il est intéressant de noter que le patron de la FED a clairement dit que la FED n'est pas capable de compenser l'austérité budgétaire.

Quant à la zone Euro, elle est complètement folle, avec sa banque centrale complètement passive et son austérité budgétaire débile. A mon avis, on en est arrivé à un point où on entre dans une spirale dette-déflation-dépression: la déflation augmente les taux d'intérêt réels, ce qui équivaut à une politique monétaire plus stricte. L'endettement augmente aussi à cause de la déflation. Du coup, le secteur privé essaie de se désendetter encore plus vite. Ce qui fait encore plus baisser la vélocité monétaire. Ce qui rend la politique monétaire encore plus restrictive. Ce qui est renforce la contraction économique. Ce qui renforce la déflation. Ce qui fait augmenter les taux d'intérêt réels. Etc.

Vous ne me croyiez pas? C'est pourtant exactement le processus qu'ont suivi les États-Unis entre 1929 et 1933.
http://fraser.stlouisfed.org/docs/meltzer/fisdeb33.pdf

[Florian]

Mon chat en tremble ... il se dit qu'il n'aura plus de lait et de bidoche dans 6 mois.

[Golgoth]

Ce n'est pas la BCE qui est débile, c'est l'Allemagne et tout ceux qui la mettent sur un piédestal. Sans les Boches, on aurait monétisé depuis longtemps, en se torchant avec les textes.
Notre seul espoir est que ça s'empire avant le printemps 2013.