Qu'en pensez vous ?Le couperet va tomber. Les députés européens ont adopté une série d'amendements qui les autoriseront, d'ici au 30 juin 2013, à choisir un lieu de travail unique pour leurs activités parlementaires. Autrement dit, à s'installer définitivement à Bruxelles. Le siège strasbourgeois du Parlement, inscrit dans les traités de l'Union depuis l'accord entre Kohl et Mitterrand, en 1992, s'effrite sous les coups des libéraux britanniques, rejoints dans leur campagne "Single Seat" par des élus du nord de l'Europe, mais aussi par des français comme Daniel Cohn-Bendit. Déjà, les douze sessions plénières annuelles ont été réduites à onze : par un tour de passe-passe du calendrier, la session d'octobre comptait double.
Surcoûts estimés entre 200 et 50 millions
Les surcoûts engendrés par les déménagements entre Bruxelles et Strasbourg sont estimés à 200 millions d'euros annuels par les détracteurs de la capitale parlementaire. Dans leur contre-expertise rendue publique en février dernier, les défenseurs de Strasbourg ont réduit la facture à 50 millions d'euros. Peu importe, le mal est fait : le prochain cadre financier pluriannuel de l'Union européenne (2014-2020), discuté cet automne, risque de servir de détonateur.
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