Vénézuéla: Chavez et son cancer

[Florian]

J'aime bien le commentaire de ce farceur de Juppé.

[Nico37]

[BBvideo 600,350]http://www.youtube.com/watch?v=zSNxIfGODSc[/BBvideo]

[Nico37]

Morales, Correia, Mme Kirchner, la brésilienne, Raul Castro, Ahmaninedjab (si on le laisse passer sur sa route).

Pourquoi la France est-elle représentée aux funérailles de Chavez par Victorin Lurel ? Axel Gyldén 08/03

Après le désistement de Laurent Fabius, il n'était pas illogique que le ministre de l'Outre-mer soit désigné pour assister aux obsèques du président vénézuélien. Il est notamment le seul du gouvernement à l'avoir rencontré de son vivant.

Après le désistement du ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, il n'était pas illogique que Victorin Lurel, ministre de l'Outre-mer, soit désigné pour représenter la France aux obsèques de Hugo Chavez ce vendredi à Caracas, plaide l'un de ses proches.

"Lurel est le seul ministre à avoir rencontré le défunt chef de l'Etat vénézuélien. C'était le 26 août 2005, à Fort de France, à l'occasion de l'hommage national aux 152 victimes du crash de la West Caribbean Airways, au Venezuela, dix jours plus tôt. D'autre part la France est, comme le Venezuela, membre de l'Association des États de la Caraïbe, en raison de sa présence dans la région via la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane."

[Florian]

Bref, on envoie un sous-ministre tropical pour représenter la France. C'est dire si la France aimait Chavez ...

[Florian]

[Baltorupec]

Je trouve que cette caricature résume bien la personnalité de Chacha. Tenant à la fois du héros mais aussi du salopard. Après bilan, ça serait surtout du salopard.

[Florian]

Essentiellement un despote populiste et truand, oui.

[Nombrilist]

En effet, la caricature est bien trouvée.

[Nico37]

Ni deuil, ni célébration ! L’heure de l’autonomie des luttes sociales est arrivée ! Collectif éditeur du Libertaire (El Libertario) http://www.nodo50.org/ellibertario Caracas, mardi 5 mars 2013

Quand s’additionnent une très grave maladie, des soins médicaux conditionnés à des décisions politiques et un malade halluciné de pouvoir, on ne pouvait qu’attendre ce dénouement: le caudillo est mort et un changement important sur la scène politique vénézuélienne est en marche.

En un instant, ce qui était la plus grande force du régime est devenu sa plus grande faiblesse : Chávez était tout et, en disparaissant, il ne reste qu’a conjurer la fidélité absolue à son souvenir par l’obéissance à ses dispositions pour sa succession. Ce qui met en évidence la fragilité d’un gouvernement qui voulut renfoncer son supposé caractère “socialiste et populaire” avec la pratique d’un culte grotesque de la personnalité, maintenant réduit à une ridicule invocation des âmes. Le disparu a été lui-même l’auteur principal de cette fin. Le "secretisme" qui entoura sa maladie était motivé par les mêmes ressorts de la centralisation extrême du pouvoir. Ce qui, par manque de cohérence idéologique interne, laisse ses successeurs s’affronter entre eux pour l’héritage du commandement, avec un claire avantage pour les hauts bureaucrates et la caste militaire, en pleines manœuvres de négociation pour assurer l’impunité de leurs corruptions.

En ce qui concerne les oppositions de droite et sociale-démocrate, la nouvelle situation intervient avant qu'elles n'aient surmonté leurs déroutes aux présidentielles du 7-O et aux régionales du 16-D. Élections où elles s’étaient laissées aller à des illusions exagérées comme à l’offre d’un "populisme de riches", promettant aux électeurs de maintenir le recours aux instruments du clientélisme qui ont tant servi à Chávez. Maintenant, cette opposition accommodante veut croire qu’une fortuite métastase a enfin mis à sa portée l’accès à ce pouvoir politique duquel des ambitions, des erreurs, une paresse et une incompétence l’ont éloignée pendant de longues années. Un pouvoir qu’elle exercerait avec une sottise et une ardeur prédatrice similaires à ceux pratiqués par la « bolibourgeoisie » chaviste.

Ces calculs mesquins et opportunistes, qui égalent le "Grand Pôle Patriotique" et "l’opposition de la Table d’Unité Démocratique", nous laissent face à la grave situation dans laquelle se trouve ce pays: inflation galopante, chômage grandissant et précarité dans le travail, dévaluation monétaire, effrayante insécurité personnelle, crise dans les services d’eau et électricité, éducation et santé, manque de logement, travaux publics obsolètes ou mal exécutés, attention uniquement démagogique face aux besoins extrêmes des plus nécessiteux, et un et cetera qui même lointain n’en est pas moins néfaste.

Mais ces problèmes ne sont pas la principale préoccupation des deux bandes en lutte pour la “Silla de Miraflores” (le fauteuil présidentiel) et le butin pétrolier. C’est pourquoi notre réponse collective doit mépriser leur chantage permanent à notre appui électoral en échange de solutions qui n’arrivent jamais ou sont ridiculement incomplètes. C'est le moment de déborder ces oligarchies politiques pourries et de construire, à partir du bas, une vraie démocratie, avec égalité, justice sociale et liberté. Il faut accroître l’indignation généralisée devant la situation dont nous pâtissons et la convertir en luttes sociales autonomes, larges et autogestionnaires, et dire aux politiciens du pouvoir que nous n'avons pas besoin d'eux comme intermédiaires ou comme gracieux donateurs de ce que, d’en bas et unis, nous pouvons obtenir, sans recours aux “mains blanches” ou aux “bérets rouges”.

[Florian]

:arrow: Propos de Lurel sur Chavez : la droite outrée, le PS réservé.

Sans surprise, les propos du ministre des Outre-mer, Victorin Lurel, sur Hugo Chavez ont provoqué, dès samedi, un salve de réactions outrées à droite. Nombreuses ont été les figures de l'UMP à exprimer leur indignation.

La majorité s'est au contraire fait bien plus discrète ces dernières 24 heures. «J'en ai marre de participer à ces petites polémiques qui nous éloignent de l'essentiel», a ainsi éludé le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, sur BFM TV.

Hidalgo : «Ça va être corrigé certainement dans la journée»

Il faut dire que les déclarations du ministre à Caracas (Venezuela) où il représentait la France aux funérailles d'Hugo Chavez, contrastent avec la mesure des hommages rendus par l'exécutif français. «Moi je dis, et ça pourra m'être reproché, que le monde gagnerait à avoir beaucoup de dictateurs comme Hugo Chavez puisqu'on prétend que c'est un dictateur. Il a pendant ces quatorze ans respecté les droits de l'Homme», a déclaré Victorin Lurel, samedi, aux micros d'Europe 1 et RTL. Et d'ajouter : «Chavez, c'est De Gaulle plus Léon Blum.»

«Je pense que tout ça va être corrigé certainement dans la journée», croyait savoir Anne Hidalgo, ce dimanche matin. Voire. Interrogée dans le Grand rendez-vous Europe 1/i-télé/«Le Parisien» - «Aujourd'hui en France», la candidate PS à la mairie de Paris a jugé le propos du ministre «un peu rapide, abusif, excessif». «Ces comparaisons peuvent paraître, pour un certain nombre d'entre nous, excessives. Mais je comprends aussi la colère de Victorin Lurel au regard de la manière dont, en France, le débat sur le bilan de Chavez a été traité», a tempéré Julien Dray, ancien député PS et vice-président du conseil régional d'Ile-de-France, dénonçant «la haine de classe de ceux qui ne savent pas ce que Chavez a fait pour son peuple».

Juste une honte. Ce sous-ministre doit démissionner sans délai !

[Nombrilist]

Chavez n'a pas respecté les droits de l'Homme ?

[albert]

Je ne vois rien dans les propos de Lurel qui justifie la colère de la droite, colère qui me parait tout à fait déplacée.

[Nombrilist]

Nos dirigeants du centre n'ont qu'une trouille, c'est qu'un Chavez émerge en Europe.

[Baltorupec]

Mis à part la connerie que Chavez, c'est Léon Blum plus de Gaulle, il ne dit rien de faux. Chavez n'était pas un dictateur.

[Nico37]

Mis à part la connerie que Chavez, c'est Léon Blum plus de Gaulle, il ne dit rien de faux. Chavez n'était pas un dictateur.

Exact. Je n'imagine même pas les réactions si c'était le Ministre Dupont Aignant sous un gouvernement de droite qui avait une déclaration d'amour à Chavez
Par ailleurs les seuls " droits de l'homme " baffoués ce fut contre son opposition de gauche qui a compté quelques 100aines de condamnés dont quelques 10aines envoyé-e-s en prison. D'ailleurs vous croyez que son successeur va voter une amnistie :
Enfin quand est-ce que les Antilles deviennent indépendantes :