johanono a écrit :Cette question de savoir s'il faut un pape conservateur ou progressiste n'a aucun sens. Le pape est un chef religieux, et tout chef religieux est en quelque sorte le gardien de la doctrine de sa religion. Un pape est donc nécessairement conservateur, sinon, ce n'est plus un pape.Baltorupec a écrit :Nombrilist a écrit :Effectivement c'est une grande première. Un choix responsable et respectable.
Je n'étais pas un grand fan de Benoit XVI à cause de ses prises de positions maladroites notamment sur celles des prêtres intégristes ou encore sur le préservatif, bien que je n'attend pas d'un pape du progressivisme.
C'est bien ce que je voulais dire. Cependant en particulier sur la ré-intégration dans l'église d'évêques négationnistes, je pense que la problématique transcende le problème progressivisme/conservatisme et qu'il s'agit d'une faute.
Un pape peut être progressiviste dans le sens qu'il sache faire évoluer son dogme, par exemple en autorisant le mariage des prêtres l'ordination des femmes (bien que je doute que l'église et l'ensemble des catholiques dans le monde soit prêts) ce qui serait à ce que je sache en adéquation avec la bible, mais il est complètement débile de reprocher au pape dans son conservatisme notamment sur la famille. Le pape est le garant d'une religion, qui est avant tout une tradition avec tout ce que cela implique.