Le système se veut simple et accessible. Pour encourager les utilisateurs à ne plus se contenter d'acheter des graines, mais à en produire et à les échanger, il s'appuie sur une monnaie virtuelle symbolisée par des jetons. Le premier est offert. Mais pour "gagner" les jetons suivants, il faut expédier par courrier des graines à d'autres troqueurs.
Cette façon inédite de se réapproprier des semences disparues du commerce, de particulier à particulier, l'ancien cadre l'a construite en s'appuyant sur son expérience professionnelle des monnaies virtuelles. Affranchie de tout échange monétaire, cette pratique s'en retrouve entièrement légale. Graine de troc s'évite ainsi de connaitre le même sort que Kokopelli, une autre association de défense des semences libres, poursuivie en justice en 2014 pour commercialisation de variétés anciennes non homologuées au catalogue officiel.
Qu'en pensez vous ?