En France, de plus en plus d'agriculteurs se convertissent au bio

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fan2machiavel
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Re: En France, de plus en plus d'agriculteurs se convertissent au bio

Message non lu par fan2machiavel » 25 oct. 2016, 12:36:29

Francis_15 » Mar 25 Oct 2016 - 11:00 a écrit :
pierre30 » 25 Oct 2016, 10:44:53 a écrit : Mais les vaches n'utilisent plus directement des prairies, donc pas d'engrais et de labour en principe. Tu peux les nourrir avec des algues et même avec des farines animales ! :star5: :star5:
C'est juste, aussi on se rend compte que l'élevage industriel est au final une totale gabegie, si on raisonne globalement sur la filière agricole.

Mieux vaut laisser les vaches, gambader dans le bocage, manger de l'herbe et leur fumier fournira de l'engrais pour cultiver des légumes et les céréales sans avoir a recourir a des engrais chimiques.

Je constate dans mon département, où il n'y a pas d'élevage intensif, et où on a su conserver du Bocage, que le passage au bio se fait sans douleur ... Même s'ils n'ont pas tous le Label "Bio", beaucoup d'agriculteurs vendent leur production obtenues avec des méthodes écologiques directement sur les marchés, plutôt que de s'embêter avec la grande distribution avec laquelle ils sont trop petits pour traiter.
Faire de l'élevage industriel n’empêche pas d'utiliser des déjections animales bien au contraire ce sont les mieux équipés pour çà

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Francis_15
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Re: En France, de plus en plus d'agriculteurs se convertissent au bio

Message non lu par Francis_15 » 25 oct. 2016, 12:51:51

Faire de l'élevage industriel n’empêche pas d'utiliser des déjections animales bien au contraire ce sont les mieux équipés pour çà
Je ne crois pas. Le souci c'est qu'en industriel les vaches ne mangent pas que l'herbe (voir pas du tout), elles ont une alimentation plus riche avec moins de fibres, du coup leur caca n'est un pas le bon fumier dont on peut se servir comme engrais pour faire pousser des légumes.

Je me trompe peut-être, mais il me semble qu'en élevage c'est la filière industrielle qui a des problèmes, pas la filière extensive ...

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fan2machiavel
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Re: En France, de plus en plus d'agriculteurs se convertissent au bio

Message non lu par fan2machiavel » 25 oct. 2016, 13:47:25

Même en industriel les vaches manges des fibres et les crottes sont de même consistance (voire même souvent meilleurs). La différence c'est que les vaches "industrielles " sont généralement en système lisier mais le lisier est aussi facilement utilisable en temps qu'engrais, il peut aussi être utilisé pour faire de la méthanisation pour produire de l'énergie.
Et crois moi en élevage extensif des problème j'en vois et souvent

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Re: En France, de plus en plus d'agriculteurs se convertissent au bio

Message non lu par Francis_15 » 25 oct. 2016, 14:08:43

Je ne suis peut-être pas ingénieur agronome, mais le "Fumier" a des qualités beaucoup plus intéressante que le lisier en tant qu'engrais.
En effet pour avoir un sol riche on a besoin de "Bactéries" qui décomposent les fibres végétales, ces bactéries continuent de vivre dans le sol et accèlerent la décomposition des déchets végétaux en humus, et améliorent ainsi la fertilité du sol. D'avis qu'il y a plus de ces bactéries dans le Fumier que dans le lizier.

Autre avantage du fumier "il chauffe" (par la fermentation bactérienne) et permet donc de débuter certaines cultures maraichère en hiver. Je doute fortement que le lizier ai tous ces avantages ...

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Re: En France, de plus en plus d'agriculteurs se convertissent au bio

Message non lu par Nombrilist » 25 oct. 2016, 14:17:10

fan2machiavel » Mar 25 Oct 2016 - 13:47 a écrit :Même en industriel les vaches manges des fibres et les crottes sont de même consistance (voire même souvent meilleurs). La différence c'est que les vaches "industrielles " sont généralement en système lisier mais le lisier est aussi facilement utilisable en temps qu'engrais, il peut aussi être utilisé pour faire de la méthanisation pour produire de l'énergie.
Et crois moi en élevage extensif des problème j'en vois et souvent
Sauf erreur, la méthanisation ne résout pas le problème de l'azote et pose par ailleurs des problèmes de sécurité.

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Re: En France, de plus en plus d'agriculteurs se convertissent au bio

Message non lu par fan2machiavel » 25 oct. 2016, 17:53:55

Francis_15 » Mar 25 Oct 2016 - 14:08 a écrit :Je ne suis peut-être pas ingénieur agronome, mais le "Fumier" a des qualités beaucoup plus intéressante que le lisier en tant qu'engrais.
En effet pour avoir un sol riche on a besoin de "Bactéries" qui décomposent les fibres végétales, ces bactéries continuent de vivre dans le sol et accèlerent la décomposition des déchets végétaux en humus, et améliorent ainsi la fertilité du sol. D'avis qu'il y a plus de ces bactéries dans le Fumier que dans le lizier.

Autre avantage du fumier "il chauffe" (par la fermentation bactérienne) et permet donc de débuter certaines cultures maraichère en hiver. Je doute fortement que le lizier ai tous ces avantages ...
On utilise le lisier et le fumier s'utilisent de manière différente mais les 2 sont utilisables avec des avantages et des inconvénients.
Nombrilist » Mar 25 Oct 2016 - 14:17 a écrit :
Sauf erreur, la méthanisation ne résout pas le problème de l'azote et pose par ailleurs des problèmes de sécurité.
En effet mais la source énergétique est non négligeable et les restes font un excellent engrais
pour la sécurité il faut faire çà de manière sérieuse je suis d'accord mais globalement c'est fait sérieusement

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Re: En France, de plus en plus d'agriculteurs se convertissent au bio

Message non lu par pierre30 » 26 oct. 2016, 08:36:04

Industriel ou sur prairie, la question ne concerne pas vraiment les déjections. Il est peut-être même plus facile de collecter et donc traiter celles-ci si elles sont concentrées en un lieu plutôt qu'en de multiples fermes.

Mais l'idée de retrouver les vaches concentrées dans des loges comme on le voit à la télé pour les porcs ne rend pas franchement optimiste pour la filière. Il y a des mois que je n'achète plus de porc : ce n'est pas parce qu'il n'est pas bon, mais l'image de ces animaux sur caillebotis n'ouvre pas vraiment l'appétit. La filière est en difficultés. Est-ce que c'est lié ? Je ne sais pas.

Mais j'achèterais plus volontiers du porc si je savais qu'il est élevé au pâturage. Et c'est pareil pour les vaches.

Ce n'est pas forcément un raisonnement rationnel, mais c'est comme ça que je fonctionne.

J'ai constaté pour les tomates que la variété dite "en branche" qui est produite essentiellement hors sol n'est franchement pas bonne. J'ai tendance à transposer cela aux animaux d'élevage.

Lorsque je travaille dans les vignes, j'y prends plaisir et j'aime cet espace. Je ne vois pas comment je pourrais prendre plaisir à travailler dans un élevage de porc industriel. Cela se retrouve dans l'acte d'achat.

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Golgoth
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Message non lu par Golgoth » 26 oct. 2016, 09:32:26

fan2machiavel » Mar 25 Oct 2016 - 16:53 a écrit :
Francis_15 » Mar 25 Oct 2016 - 14:08 a écrit :Je ne suis peut-être pas ingénieur agronome, mais le "Fumier" a des qualités beaucoup plus intéressante que le lisier en tant qu'engrais.
En effet pour avoir un sol riche on a besoin de "Bactéries" qui décomposent les fibres végétales, ces bactéries continuent de vivre dans le sol et accèlerent la décomposition des déchets végétaux en humus, et améliorent ainsi la fertilité du sol. D'avis qu'il y a plus de ces bactéries dans le Fumier que dans le lizier.

Autre avantage du fumier "il chauffe" (par la fermentation bactérienne) et permet donc de débuter certaines cultures maraichère en hiver. Je doute fortement que le lizier ai tous ces avantages ...
On utilise le lisier et le fumier s'utilisent de manière différente mais les 2 sont utilisables avec des avantages et des inconvénients.
Nombrilist » Mar 25 Oct 2016 - 14:17 a écrit :
Sauf erreur, la méthanisation ne résout pas le problème de l'azote et pose par ailleurs des problèmes de sécurité.
En effet mais la source énergétique est non négligeable et les restes font un excellent engrais
pour la sécurité il faut faire çà de manière sérieuse je suis d'accord mais globalement c'est fait sérieusement
Et puis les algues vertes,ça peut aussi se méthaniser, double effet kiss cool. :mrgreen2:
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI. :mrgreen2:

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Re: En France, de plus en plus d'agriculteurs se convertissent au bio

Message non lu par fan2machiavel » 26 oct. 2016, 13:30:52

pierre30 » Mer 26 Oct 2016 - 08:36 a écrit :Industriel ou sur prairie, la question ne concerne pas vraiment les déjections. Il est peut-être même plus facile de collecter et donc traiter celles-ci si elles sont concentrées en un lieu plutôt qu'en de multiples fermes.

Mais l'idée de retrouver les vaches concentrées dans des loges comme on le voit à la télé pour les porcs ne rend pas franchement optimiste pour la filière. Il y a des mois que je n'achète plus de porc : ce n'est pas parce qu'il n'est pas bon, mais l'image de ces animaux sur caillebotis n'ouvre pas vraiment l'appétit. La filière est en difficultés. Est-ce que c'est lié ? Je ne sais pas.

Mais j'achèterais plus volontiers du porc si je savais qu'il est élevé au pâturage. Et c'est pareil pour les vaches.

Ce n'est pas forcément un raisonnement rationnel, mais c'est comme ça que je fonctionne.

J'ai constaté pour les tomates que la variété dite "en branche" qui est produite essentiellement hors sol n'est franchement pas bonne. J'ai tendance à transposer cela aux animaux d'élevage.

Lorsque je travaille dans les vignes, j'y prends plaisir et j'aime cet espace. Je ne vois pas comment je pourrais prendre plaisir à travailler dans un élevage de porc industriel. Cela se retrouve dans l'acte d'achat.
Il est logique de préférer l'image d'animaux en prairie que l'élevage industriel. Ce que je dis c'est qu'on a des idées fausses à la fois de l'élevage industriel et de l'élevage traditionnel.
Par exemple l'élevage traditionnel de porc ce n'est pas en paturage mais dans des petits enclos (souvent en batiment) dans la boue (à par en Corse mais bon la Corse c'est assez particulier et disons le assez catastrophique), je ne suis pas sûr du tout que les porcs y sont plus heureux qu'en élevage industriel (la densité y est globalement la même, la bouffe de moins bonne qualité et le sanitaire assez mauvais). Qu'on veuille lancer des élevages de porcs en plein air avec suffisamment de pâturage (et aussi du granulé un cochon ce n'est pas une vache les besoins sont différents) j'ai rien contre je suis même plutôt pour si c'est bien fait mais cela n'a rien à voir avec l'élevage traditionnel de porcs.
Autre point c'est que contrairement à ce beaucoup disent le bio n'est pas la panacée. Si c'est un bon éleveur qui fait cela çà peut être très bien mais si l'éleveur est mauvais cela ne fera qu'aggraver les problèmes. Ce n'est pas en devenant bio qu'on rêgle ses problème, il faut d'abord régler ses problèmes avant de devenir bio.

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Re: En France, de plus en plus d'agriculteurs se convertissent au bio

Message non lu par johanono » 26 oct. 2016, 13:49:44

La notion d'élevage "traditionnel" est assez floue, il convient de bien préciser de quoi on parle.

Dans l'aviculture, la pratique de l'élevage en plein air se développe. Les Poulets fermiers de Loué, notamment, fonctionnent sur ce principe. La viande de poules élevées en plein air est forcément de meilleure qualité qu'une viande de poule en batterie. Et le cahier des charges du Label Rouge implique une limitation drastique du recours aux produits chimiques.

Concernant l'élevage porcin, il existe une autre pratique, celle de l'élevage sur paille : en gros, c'est le cochon qu'il faut mettre sur la paille, pas l'éleveur... Le bien-être de l'animal est accru, la viande est de meilleure qualité, et l'environnement préservé. En effet, les déjections fermentent avec la paille, et la paille compostée absorbe ainsi mieux l'azote. Ce compost peut être épandu sur les terres dont il augmente alors le taux de matière organique, et cet apport d'azote est moins lessivable que le lisier... Il paraît aussi que, dans un élevage sur paille, les émanations d'ammoniac sont bien moindres que dans un élevage traditionnel. Lire cette étude, par exemple : http://www.porc-sur-paille.org/wp-conte ... al-74p.pdf

De façon générale, il faut savoir que, dans un élevage moins intensif (qu'il soit bio ou non), il y a moins d'animaux : le volume de déjections animales est donc moindre, indépendamment de la façon dont ces déjections sont traitées.

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Re: En France, de plus en plus d'agriculteurs se convertissent au bio

Message non lu par pierre30 » 28 oct. 2016, 08:33:50

http://www.challenges.fr/economie/agric ... ain_434155
A quoi ressemblera l'agriculteur de demain? Pilotera-t-il un drone juché sur une moissonneuse connectée pour cultiver des produits bio dans un champ bordé d'éoliennes? Une caricature bien sûr. Mais le secteur agricole innove. Tout le temps. Et si les moyens d'y parvenir peuvent être (très) variés, l'objectif est là: aboutir à une agriculture pérenne. Alors que le secteur se débat avec une série de crises, celle du prix du lait ou celle du prix du porc notamment, il continue d'attirer les jeunes. L'enseignement agricole en France, c'est plus de 465.000 élèves, étudiants, apprentis et stagiaire de la formation continue. Avec des effectifs en hausse de 0,4% par rapport à l'année dernière. Et dans ces écoles qui forment aux divers métiers du secteur agricole, c'est bien une agriculture d'avenir que l'on enseigne.

Les nouvelles technologies y ont la part belle du côté des écoles d'enseignement supérieur. Avec la multiplication et la banalisation des objets connectés, l'agriculture connectée y a pris ses quartiers. L'agriculture connectée? C'est "une pratique fondée sur l'utilisation des données récoltées pour mieux connaître le lieu d'action et affiner l'intervention", indique Marie-Laure Navas, directrice déléguée au formations et à la politique scientifique de Montpellier SupAgro. Des données collectées via un grand nombre d'objets: depuis les capteurs jusqu'au tracteur. "L'agriculture connectée est aussi présente dans l'élevage" indiquent Bruno Guermonprez, responsable du pôle agriculture de l'ISA de Lille, et Bertrand Vandoorne, enseignant-chercheur de l'école. "On peut par exemple prendre un échantillon de lait à chaque traite et connaître ainsi des informations sur l'animal. C'est le big data agricole".

Aide à la prise de décision

Des données qui viennent aider l'agriculteur à adapter sa pratique pour agir au plus près de la plante ou de l'animal. C'est ce qu'on appelle l'agriculture de précision ou smart farming. "L'agriculture de précision existe depuis 20 ans. L'idée est simple: il s'agit de ne plus raisonner en terme de moyenne mais d'avoir une action individualisée", explique Marie-Laure Navas. En clair, c'est mettre la bonne dose au bon endroit. Les objets connectés viennent affiner la connaissance de la situation.

Du côté de l'agriculteur, ces outils d'aide à la prise de décision – car c'est bien l'agriculteur qui décide au final ce qu'il va faire – lui permettent de gagner du temps. Gagner du temps notamment grâce à l'automatisation et la robotisation de certaines tâches répétitives ce qui permet à l'agriculteur de se concentrer sur la prise de décision la plus adaptée. Mais agriculture connectée et smart farming permettent aussi d'économiser sur les intrants, les engrais par exemple, ce qui a un effet sur le rendement et va dans le sens de la durabilité.

La durabilité, c'est le point commun avec une autre tendance actuelle: l'agro-écologie. Une tendance loin d'être incompatible avec l'agriculture connectée rappelle d'ailleurs Marie-Laure Navas. Cette manière de concevoir les systèmes de production agricole vise notamment à préserver les ressources naturelles. On est très loin de l'image cliché d'une pratique bobo hostile à la technologie. "On peut faire de l'agro-écologie avec de l'agriculture connectée puisque celle-ci permet de mieux gérer l'organisation des ressources et d'appliquer des protocoles pour respecter les propriétés du milieu. Tout dépend de l'objectif que l'on met derrière l'utilisation de l'agriculture connectée".

De nouveaux métiers

L'agriculture connectée est donc très présente dans les écoles d'enseignement agricole. A Montpellier SupAgro, une chaire d'agriculture numérique va être inaugurée en novembre. A l'ISA de Lille qui ne forme pas spécifiquement les agriculteurs mais des personnes qui vont encadrer l'agriculture, un module smart farming a été mis en place. Les étudiants y sont formés en partenariat avec ceux de l'ISEN, une autre école d'ingénieurs lilloise. "Nos étudiants doivent être capables de comprendre la technologie, de voir comment ça se passe avec les capteurs. Et on leur demande aussi de mener un projet interécoles", indiquent Bruno Guermonprez et Bertrand Vandoorne.

"Les nouvelles technologies, c'est vraiment ce que j'aime" assure Alexis Carlier, étudiant en 4e année à l'ISA issu d'une famille d'agriculteurs. Il va d'ailleurs suivre le module smart farming dans les prochains mois. "C'est important pour découvrir tout ce qui existe et avoir une idée des métiers en plein développement". "De nouveaux métiers vont se créer autour des objets connectés", affirment aussi les deux responsables de l'ISA. Notamment les métiers de conseil en agriculture.

De nombreuses start-up voient d'ailleurs le jour dans le secteur agricole, certaines étant créées par des jeunes diplômés. "Ça a du sens", explique Marie-Laure Navas. "Ça leur permet de développer une façon de produire en cohérence avec l'approche qu'ils défendent. Ils sont très impliqués et très concernés. Et les nouvelles technologies leur permettent de répondre à ces enjeux." Alors quel portrait dresser de l'agriculteur de demain? Pour Bruno Guermonprez et Bertrand Vandoorne, "c'est difficile à dire mais on peut tenter d'imaginer la situation en 2050". S'ils estiment que le modèle agricole ne sera pas "fondamentalement" transformé, ils citent quelques éléments comme l'autonomie énergétique de l'exploitation et la banalisation de la technologie. Pour Marie-Laure Navas, il n'y a pas "un portait d'agriculteur mais des agricultures". Seule certitude selon elle: "l'agriculteur de demain sera un homme moderne, en cohérence avec son temps."

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artragis
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Message non lu par artragis » 29 oct. 2016, 12:13:05

A l'ISA de Lille qui ne forme pas spécifiquement les agriculteurs mais des personnes qui vont encadrer l'agriculture, un module smart farming a été mis en place. Les étudiants y sont formés en partenariat avec ceux de l'ISEN, une autre école d'ingénieurs lilloise. "Nos étudiants doivent être capables de comprendre la technologie, de voir comment ça se passe avec les capteurs. Et on leur demande aussi de mener un projet interécoles", indiquent Bruno Guermonprez et Bertrand Vandoorne.
Ah ils ont fini parle faire... ça fait au moins 5 ans qu'ils en parlent et qu'à chaque fois ils le font pas faute de prof, d'étudiant, de moyens, de support, d'heures dispo...

Impec donc.
http://zestedesavoir.com une association pour la beauté du zeste.

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