En France, de plus en plus d'agriculteurs se convertissent au bio

[Francis_15]

C'est vrai.

Sans aller jusqu'a préconiser de se nourir exclusivement de Baies et de noix, nous devons reconnaitre que le développement de l'agriculture industrielle et de toute la malbouffe qui va avec, vient d'abord d'une politique d'état de reconvertir l'industrie chimique de guerre en industrie de phytosanitaire ...

Avant guerre on produisait bio !

[pierre30]

Mais il ne faut pas croire que la nature est généreuse et qu'il suffit d'attendre que ça pousse pour récolter. Et Malheureusement toute activité entraîne des nuisances qu'il faut essayer de limiter.

La nature de débrouille quand même assez bien, regarde les ronces, arbousiers, ou même les céréales rustiques que plantent les chasseurs.

Disons que la nature seule permet de nourrir un nombre limité de personnes. Tout comme elle nourrit les animaux en nombre limité. Mais si tu veux élever le nombre de personnes et leur niveau de vie sur un territoire, la solution chasseur cueilleur atteint vite ses limites. Il y a longtemps qu'on a dépassé ce stade.

L'homme a créé un nouvel équilibre en inventant l'agriculture et l'industrie. C'est à lui de gérer cet équilibre afin de conserver un environnement "confortable" et surtout stable. L'idée est de ne pas laisser une poubelle derrière lui. La nature l'y aide par sa résilience qui n'est pas infinie mais qu'il ne faut pas ignorer.

[pierre30]

C'est vrai.

Sans aller jusqu'a préconiser de se nourir exclusivement de Baies et de noix, nous devons reconnaitre que le développement de l'agriculture industrielle et de toute la malbouffe qui va avec, vient d'abord d'une politique d'état de reconvertir l'industrie chimique de guerre en industrie de phytosanitaire ...

Avant guerre on produisait bio !

Avant la guerre les gens employaient la plus grande partie de leurs revenus pour se nourrir de patates.

[johanono]

C'est vrai.

Sans aller jusqu'a préconiser de se nourir exclusivement de Baies et de noix, nous devons reconnaitre que le développement de l'agriculture industrielle et de toute la malbouffe qui va avec, vient d'abord d'une politique d'état de reconvertir l'industrie chimique de guerre en industrie de phytosanitaire ...

Avant guerre on produisait bio !

Avant guerre, le spectre de la pénurie était réel. Face à l'augmentation de la population qui s'est produite durant les Trente Glorieuses, il fallait bien trouver un moyen de répondre aux besoins. L'intensif fut probablement nécessaire à une époque, mais le contexte a changé, et il ne correspond plus aux besoins.

[Plouz]

C'est vrai.

Sans aller jusqu'a préconiser de se nourir exclusivement de Baies et de noix, nous devons reconnaitre que le développement de l'agriculture industrielle et de toute la malbouffe qui va avec, vient d'abord d'une politique d'état de reconvertir l'industrie chimique de guerre en industrie de phytosanitaire ...

Avant guerre on produisait bio !

Avant guerre, le spectre de la pénurie était réel. Face à l'augmentation de la population qui s'est produite durant les Trente Glorieuses, il fallait bien trouver un moyen de répondre aux besoins. L'intensif fut probablement nécessaire à une époque, mais le contexte a changé, et il ne correspond plus aux besoins.

Sur ce sujet voir sur youtube et lire 'Le monde selon Monsanto' de Marie Monique Robin .

Dans un supermarché de Secondigny j'avais trouvé des pommes chiliennes et néo zélandaises
(carrément les antipodes !) . A part ça Secondigny est la capitale picto charentaise de la pomme ...

[Golgoth]

Disons que la nature seule permet de nourrir un nombre limité de personnes. Tout comme elle nourrit les animaux en nombre limité. Mais si tu veux élever le nombre de personnes et leur niveau de vie sur un territoire, la solution chasseur cueilleur atteint vite ses limites. Il y a longtemps qu'on a dépassé ce stade.

En fait le gain de l'agriculture n'est pas aussi clair historiquement, il a surtout permis de faire plus d'enfants. Mais je ne te propose pas de revenir à la cueillette, cependant certaines méthodes d'agriculture (permaculture, sans labour etc...) essaient de profiter de la "puissance" de la nature. L'agriculture intensive actuelle a un avantage, sa simplicité de mise en œuvre, au sens où il n'y a pas à réfléchir ni à trop tenir compte du terroir. Mais elle n'optimise pas les qualités naturelles des végétaux, dans leur aspect collectif.

[pierre30]

Je suis d'accord qu'il existe des pistes qui n'ont pas été encore explorées. On part d'une situation donnée et on essaye une piste : la chimie des phytos. Cette piste donne dans un premier temps de très bons résultats, puis montre ses limites en terme d'efficacité et d'effets indésirables. A ce moment on garde les acquis qui sont pertinents et on explore de nouvelles pistes, comme l'utilisation des agents naturels "optimisés". Je pense aux larves d'insectes qu'on produit de façon industrielle avant de les lâcher sur les cultures, ou aux phéromones produites par la chimie pour éviter les invasions de ravageurs. Aujourd'hui on en est là. C'est passionnant et ça rend optimiste.

C'est encore de l'agriculture intensive. Mais c'est de l'agriculture intelligente et qui se remet en question.

[Golgoth]

Les insectes ça peut aussi créer de gros problèmes, avec introduction d'espèces invasives. Il faut penser le système comme un tout, or cela prend du temps.

[pierre30]

On sait maintenant que toutes les solutions envisagées peuvent avoir des effets indésirables. On en tient mieux comptes, mais bien sûr on peut toujours faire des erreurs. Cela fait partie de l'aventure humaine. Revenir au système de production d'avant 1914 comporterait également des risques.

Peu importe le temps, si on progresse vers une amélioration.

[Nombrilist]

Personne n'a parlé de supprimer les tracteurs.

[pierre30]

On n'a pas de solution actuellement. Mais peut-être un jour ...

[pierre30]

Quoique dans dans les fermes verticales, il n'y a pas de tracteurs. Mais là le risque n'est plus le même. Le risque est de couper totalement l'homme de son environnement lorsqu'il croira que sa nourriture ne dépend plus de la nature. Et ça c'est plus plus grave que la pollution.

[Nombrilist]

Et puis dans les fermes verticales, je pense qu'on aura un problème de pauvreté de l'aliment en nutriments.

[Francis_15]

Avant guerre, le spectre de la pénurie était réel.

C'est faux.

Le seul moment où il y avait pénurie c'était pendant la guerre et à la libération, à cause de la guerre évidement.

Face à l'augmentation de la population qui s'est produite durant les Trente Glorieuses, il fallait bien trouver un moyen de répondre aux besoins. L'intensif fut probablement nécessaire à une époque, mais le contexte a changé, et il ne correspond plus aux besoins.

C'est une explication qui circule ... j'y crois pas une seconde.

Tout ça a eu lieu dans un contexte de guerre froide ou il fallait reconstruire et moderniser l'industrie pour faire face à la menace soviétique bien réelle, et donc on avait besoin de bras dans l'industrie, et il fallait donc que les gens de la campagne viennent en ville, et donc que les agriculteurs qui restaient deviennent plus productifs.

Vous noterez que ça a nécessité plusieurs décénies et une politique d'éradication des paysans à l'ancienne ...

[pierre30]

Je pense qu'on devrait organiser des stages de paysannerie 1950 pour ceux qui souhaitent tester.

Levé 4h00, maniement de la pioche le lundi. Pioche le mardi. Labour attelé avec un cheval le mercredi, le jeudi et le vendredi. Traitement écologique avec une machine à dos en cuivre le samedi (ils bossent le samedi, les paysans d'aujourd'hui comme ceux d'hier).

Nourriture écolo à base de patates, fruits du jardin conservés au grenier pour prolonger la saison, et 5 l de rouge autorisés par jour et par famille (7,5 degrés d'alcool).

Pas d'internet ni de télé, mais la radio est autorisée.