Non c'est plutôt le contraire
la quantité de pesticide c'est proportionnel au nombre d'unité de production alors que l'investissement (que cela soit en temps ou en argent) pour réduire les pesticides bénéficient de l'effet économie d'échelle.
Il est donc beaucoup plus facile pour des grosses exploitation de limiter l'utilisation de pesticide que pour les petites exploitations
Bin en fait non ça marche pas comme ça. Je me permets parceque je m'y connait un peu en maraichage bio, pour l'avoir pratiqué (a titre amateur), et m'être abondamment renseigné sur les techniques.
En fait les méthodes d'agriculture biologique (vraiment biologique) pour faire simple sont radicalement différentes de l'agriculture industrielle et conçues pour des surfaces plus petites.
En (vrai) bio ,on ne cultive pas de façon "Bourinne", en monoculture sur des centaines d'hectares après avoir tout défoncé.
Non on fait pousser plein de trucs différents sur un petit lopin, les différentes espèces s'équilibrant mutuellement assurant une production diverse et variée, en continu sur l'année, et les "déchets végétaux" étant recyclés en engrais au fur et a mesure. On utilise les insectes, et certaines herbes adventice qu'on aurait systématiquement éliminé en industriel ...
Clairement 1 bonhomme ne cultivera pas 20% de surface en bio de ce qu'il aurait fait en industriel, il ne pourra pas faire non plus de monoculture, mais par contre sa production a surface égale sera supérieure et d'un investissement bien moindre (pas de grosses machines, pas d'engrais , pas de pesticides ...)
Bilan il ne pourra pas vendre "en masse" à la grande distribution; mais peu vendre "au détail" a un réseau de particuliers, sur les marchés locaux ou en AMAP.