Alors que la COP22 s'ouvre lundi 7 novembre à Marrakech, l'organisation américaine de protection de l'environnement The Nature Conservancy étudie des solutions pour venir à bout du troisième fléau sanitaire derrière le tabac et l'alcool : la pollution de l'air. Responsables d'au moins 3 millions de décès par an, les particules fines, considérées comme les polluants atmosphériques les plus nuisibles, favorisent, outre l'apparition d'asthme, le développement de pathologies mortelles comme l'infarctus et l'AVC. Une situation d'autant plus critique que la majeure partie de l'humanité vivra dans des villes d'ici 2050. Ces composés solides en suspension émis par la combustion pourraient alors causer la mort de 6,2 millions d'individus par an. Autre défi de taille : maîtriser les épisodes caniculaires, à l'origine, chaque année, d'environ 12 000 disparitions.
Devant ce double écueil, l'association a décidé d'appeler la nature à l'aide. En partenariat avec le C40 Cities Climate Leadership Group, The Nature Conservancy a mené une enquête internationale sur la végétation urbaine. Ensemble, les deux organismes ont passé la densité de population de 245 villes au crible et examiné la concentration des polluants en question afin de déterminer le nombre d'arbres nécessaires pour une meilleure qualité de l'air. Qu'ils poussent dans un parc ou qu'ils bordent une allée, ces derniers jouent un rôle sous-estimé dans les métropoles. Non contents de les embellir, ils atténuent aussi le changement climatique en retenant le carbone prisonnier. Par ailleurs, de nombreuses études scientifiques apportent la preuve que leurs feuilles filtrent les particules contenues dans l'atmosphère.
(...)
http://www.lepoint.fr/environnement/pla ... 1_1927.php?
Qu'en pensez vous ?