Je relance ce sujet en apportant une réponse à MPS et aussi une petite nouveauté :
En outre, la jachère n'est pas juste un terrain abandonné, dont on puisse récupérer les vertus. Une jachère, c'est une terre qui se repose, avant que tout ce qui y a spontannément poussé ne soit retourné, et vienne s'incorporer à la couche arable sous forme d'engrais vert. C'est le principe, vieux omme le monde, de l'assolement triennal.
Attention à ne pas confondre jachère et assolement triennal, aujourd'hui assolement triennal se fait sur trois cultures différentes et s'il y a besoin de repos, on sème du fourrager. La jachère est une terre non cultivée pendant au moins cinq ans reconductibles souvent pour deux raisons :
-->Pas assez de rendements (une parcelle trop argileuse, trop proche de grands arbres qui pompent...)
-->"Protection de l'environnement", les écolos ont fait passer une loi qui oblige un certain pourcentage de jachère qui ne doit être fauché qu'une fois l'an à partir du 14 juillet, pas avant.
Donc si tu fais une culture de repos en assolement triennal, tu peux bel et bien récupérer les herbes pour faire de la cellulose et donc je pas utiliser pendant un an d'herbicide, éliminant les souches résistantes qui perdent leur avantage sélectif.
Nouveauté pour le nucléaire, AREVA a annoncé à un journal anglais qu'ils étaient sur un prototype prometteur de réacteur à fission nucléaire qui ne produit pas de déchets, voici une citation de l'article :
> Anne Lauvergeon, Présidente d'AREVA, lors d'un récent entretien au TIMES, a fait cette étonnante révélation passée plutôt inaperçue en France. Son Groupe développerait un nouveau type de réacteur qui permettrait d'éliminer ses déchets radioactifs ! Si ce projet venait à se concrétiser, plus qu'une révolution technologique, c'est un verrou psychologique majeur qui sauterait !
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> La planète tant politique qu'économique se heurte depuis des années aux anti-nucléaires, principalement des mouvements écologistes, qui s'opposent souvent à juste titre au développement de cette technologie. Les principaux arguments portent d'une part sur la sécurité des installations, et d'autre part, sur la gestion à long terme des déchets nucléaires produits par les centrales.