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Tri des déchets : "J'irai aussi loin que ce qu'il faut", dit Brune Poirson
Le gouvernement met ses menaces à exécution. Il dévoile les noms de quatre enseignes de restauration rapide qui trient peu ou mal leurs déchets. Elles avaient deux mois pour rectifier le tir mais aucun effort n'a été constaté chez Domino's Pizza, EXKI, Subway et Five Guys. Ces quatre entreprises "ne respectent pas, elles ne mettent pas en oeuvre une loi qui date de 2016 et qui demande à ce qu'elles trient leurs déchets en cinq types différents, ainsi que leurs bio-déchets" explique Brune Poirson, secrétaire d'État à la transition écologique, sur RTL. "Je trouve ça d'autant plus choquant qu'une entreprise qui fait du bio, de manger sain et du respect de l'environnement leurs valeurs cardinales, je pense à EXKI, force est de constater qu'il y a un décalage entre les paroles et les actes. C'est là-dessus donc que nous nous attaquons", affirme la secrétaire d'État.
RTL - ICI
Financement de la transition écologique : "L'argent des banques est au mauvais endroit", juge Brune Poirson
Convaincre les banques et les investisseurs privés. Alors où trouver ces 30 milliards ? "C'est l'argent des banques, des investisseurs privés, qui est simplement au mauvais endroit", répond la secrétaire d'État. "Aujourd'hui, il est par exemple investi dans des centrales à charbon, alors qu'il devrait par exemple être investi dans les centrales solaires." Et pour contraindre les banques et les investisseurs privés, Brune Poirson en appelle à la responsabilité des investisseurs : "Tout simplement en insistant sur les risques négatifs pour le climat lorsqu'on investit dans une centrale à charbon. Et ainsi naturellement, l'argent est redirigé vers des projets qui sont bons pour la planète. Si on met le risque financier au même niveau que le risque climatique, alors l'argent est redirigé."
"La fiscalité reste un outil important", tient-elle toutefois à noter. "Mais il faut un dialogue et un vrai consensus sur la façon dont on utilise les recettes de la fiscalité écologique. Il ne faut se fermer aucune porte. Mais il ne faut pas ouvrir une porte qui revient à plus de charges fiscales sur les ménages."
E1 - ICI
Elle est vraiment très bien cette Brune Poirson dont on entend de plus en plus parler. Maintenant, "
contraindre les banques et les investisseurs en appelant à leurs responsabilités", est-ce vraiment suffisant ? (le pognon contre la conscience : pour les banquiers, je ne sais pas s'il y a photo...)