johanono a écrit : ↑05 sept. 2019, 21:42:32
@asterix : tu n'es pas obligé de te justifier quant à ton mode de vie... Je comprends que ça puisse t'agacer de constater que beaucoup de gens découvrent un péril dont tu as conscience depuis plus de 50 ans. Mais je refuse cette idée que l'écologie serait une religion. Par définition, la religion est un ensemble de croyances irrationnelles. Or l'écologie repose sur des constats très objectifs, que j'ai cités plus haut.
Oui, entièrement d'accord. D'ailleurs ma famille est venue vers l'écologie par des constats objectifs, que tu as parfaitement cités.
Ce que j'essaie d'exprimer, c'est précisément ce mode "religieux de l'écologie qui s'instaure, et qui me provoque des colères froides. Il faut qu'on atterrissent tous et qu'on prennent conscience qu'on est en train de promouvoir l'écologie avec une technique persuasion (Edouard Burnays inspiré par Gustave Lebon auteur de "Psychologie des foules), et qui porte un nom: "la recherche du consentement populaire", et comment l'obtenir.
Le monde d'aujourd'hui s'est bâtit là dessus. On peut même dire que la démocratie est stable grâce à ce concept, sinon il y a longtemps qu'elle aurait sautée. Mais ce concept ultra libéral, (que perso je qualifierais de pseudo libéral parce qu'il n'a pour but que de nous persuader que nous vivons une démocratie apaisée, alors même que nous obéissons à un dictat commercial qui nous menace d'exclusion sociale si nous n'y adhérons pas), est précisément celui qui a causé les dégâts écologiques.
J'essaie donc de démontrer que "la psychologie des foules" démontre l'irrationnalité des gens en masse, et que les masses n'obéissent qu'à des croyances structurées comme les religions: opposition du bien et du mal, récompense/punition.
Or, et c'est là que je vois rouge, on essaie de vendre l'écologie aux gens avec cette stratégie du consentement, toujours obtenue de notre cerveau reptilien bien sur (c'est celui qui répond aux questions binaires). Après avoir surfé sur la peur du communisme et sa diabolisation (justifiée en plus) et la peur du déclassement, pour promouvoir un système pseudo libéral fondé sur la croissance et le productivisme (en commun avec le communisme), on utilise la même méthode "religieuse", pour promouvoir l'écologie.
Alors peut être devrais je accepter que nous sommes "irrécupérables", et que décidément, tout ce que l'on fera, même si cela va dans le bon sens, ne sera jamais pour les bonnes raisons, ni par motivation analytique.
L'écologie n'est pas une religion, on est plus que d'accord, et j'ai forcément été d'accord avant toi (ce qui ne me rend pas supérieur, juste humble prédécesseur). Mais ce qui devient une religion, c'est comment elle va s'instaurer tantôt avec un consentement populaire mu par la peur, comme une crainte divine fataliste qui fait filer doux les petites classes, tantôt avec un consentement joyeux type scoutisme des classes moyenne ou moyenne sup. Greta est une icone créé pour cela, par des gens qui ont bien compris ce qui tient l'émotion des gens dans cette décennie, notamment l'autisme comme d'autres sujets en vogue, au gratin larmoyant qui dégouline dans les talk shows.
Mais est ce si compliqué d'être écologiste pour les vraies raisons, pour des raisons rationnelles (comme la mécanique des fluides) autant qu'humaines (l'empathie et l'amour du prochain)? C'est tout de même incroyable: les gens arrêtent de cueillir des fleurs dans la montagne parce que c'est interdit, mais la plus part du temps sans comprendre en quoi sauver des fleurs disparates est bon pour eux et le monde qu'ils aiment. Ca fait 70 ans qu'on leur dit que la seul chose de bonne pour eux, c'est le pouvoir d'achat!!! Ah les bons enfants!!
Ce sont donc les foules qui accueillent l'écologie comme une religion, issue de la nébuleuse scientifique impénétrable (les voies du seigneur) pour eux. Et c'est un magma politico médiatique au QI de 120 minimum qui met de l'huile dans les rouages, comme les pères blancs ont évangélisé l'Afrique, à des peuples crédules. A qui l'histoire de Jésus n'a pas arraché une larmichette? Pas même aux athées.
Si l'écologie n'est pas une religion, alors que font ils tous à la messe, à chercher la rédemption et l'eau bénite, à toucher la môme Greta et à ne plus jamais laver l'endroit du corps qui l'a touché?? Alors que l'écologie est une réflexion individuelle de tout les jours, fondée sur un devoir de connaissance, puis sur un échange de cette réflexion, dépourvu d'émotion, de peur, d'angoisse, d'allégorie de l'Armageddon.
Alors oui, continuons et faisons savoir que l'écologie n'est pas une religion, le meilleur moyen restant qu'il faut démontrer qu'elle menace d'en devenir une.
Je me mets à la place de ceux qui découvrent récemment l'ampleur du problème écologique/démographique: ça fout les jetons, précisément parce que ça fait longtemps que ça dure et qu'on est tous coupables, surtout coupable de n'avoir rien vu, malgré une société composée de nombreux bacheliers, détenteurs de licences et maîtrises, qui n'ont jamais compris ce que tentent d'expliquer les tributs analphabètes bariolées d'Amérique, qui ont une plume sur la tête! On était tellement sur d'avoir raison, vu les flatteries et la gloriole que nous ont occasionné nos diplômes!