Il apparaît que la règlementation de certains marchés agricole permet d'éviter des crises de surproduction et garantit aux producteurs des prix rémunérateurs.Le champagne refuse d'être traité comme le lait et le sucre
Les vignerons et les maisons de champagne redoutent d'être mis à la sauce libérale européenne, qui leur vaudrait une crise de surproduction et le plongeon des prix, à l'instar des producteurs de lait et les sucriers. Le COVID promet des pertes économiques historiques estimées à 1 milliard d'euros dans la région pour 2020.
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Les champenois ont l'habitude d'ajuster ensemble l'offre à la demande. Cela leur permet de maintenir les prix à un niveau rémunérateur et d'entretenir l'image de produit de luxe. Si d'aventure, on privait la profession de cette gestion malthusienne, toute l'économie du secteur pourrait être remise en cause. Ce risque nourrit les plus grandes inquiétudes dans la région, qui redoute une libéralisation du droit de plantation à l'échelle européenne. « On vivrait alors ce à quoi les producteurs de lait et les planteurs de betterave ont dû faire face lorsque le régime des quotas a été supprimé. », explique Maxime Toubart, président du Syndicat des vignerons de Champagne.
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A l'inverse, l'expérience montre que la dérèglementation a provoqué la ruine de beaucoup de producteurs victimes d'un effondrement des prix. Ce sont les charmes de la PAC...