Au moins, nous serons d'accord sur ce point.
Il faut poser la bonne question. Et la bonne question, c'est celle du droit communautaire, qui interdit toute entente entre la grande distribution et les fournisseurs. La grande distribution fait pression sur ses fournisseurs, parce qu'elle a des clients qui veulent acheter toujours moins cher. Tant qu'on ne sortira pas de ce cercle vicieux (consommateurs qui veulent acheter toujours moins cher et droit communautaire qui prohibe toute entente), il ne se passera jamais rien.Néanmoins, le ministère de l'agriculture doit être à l'écoute en permanence et il y a des décisions à prendre d'urgence.
- la loi egalim ne remplit pas son rôle. Il faut une réunion avec les agriculteurs et la grande distribution tout de suite. Quand je vois que la grande distribution va négocier aves les producteurs en dehors de notre territoire pour ne pas avoir de contrôle, ça me révolte.
Les tribunaux administratifs ne font guère qu'appliquer des lois existantes... Et ces lois ont une raison d'être : la ressource en eau est limitée, il convient donc de ne pas la gaspiller. Les agriculteurs veulent pouvoir irriguer sans contrainte, mais il y a de moins en moins d'eau. Alors qu'est-ce qu'on fait ?- quand je vois que les décisions judiciaires se font systématiquement à l'encontre des agriculteurs qui demandent de l'eau pour arroser, il faut savoir si l'on veut une agriculture en France ou uniquement des terres en friches. Et il faut les aider pour qu'ils utilisent l'eau avec plus d'intelligence.
Au lieu de s'énerver contre ceux qui veulent leur interdire d'irriguer encore et toujours plus, les agriculteurs feraient mieux de s'interroger sur leurs pratiques. Ne pourraient-ils pas se tourner vers d'autres cultures moins gourmandes en eau que le sacro-saint maïs ?
Ces structures existent déjà, il suffit de les écouter.- quand je vois que les produits phytosanitaires sont interdits mais que l'on n'a pas de structure conseil pour leur dire ce qu'il convient de faire pour une agriculture moins polluante, ça m'ennuie.
Tu es mal informé. Des projets de méthaniseurs existent un peu partout en France, et souvent, ils sont portés par des agriculteurs. Mais le problème, c'est qu'ils coûtent cher (leur rentabilité n'est donc pas garantie) et qu'ils suscitent l'opposition des riverains. Ces opposants font perdre du temps (à tort ou à raison) aux porteurs de ces projets, et c'est pourquoi il y a probablement moins de méthaniseurs chez nous qu'en Allemagne.- quand je vois que l'Allemagne a développé le biogaz dans les fermes , afin d'utiliser le gaz dégagé par les déchets animaux, au lieu de le laisser partir dans l'atmosphère, et alors que ce biogaz est un revenu supplémentaire pour beaucoup de ces fermes, et que la France n'a rien fait, ça me consterne.