Je suppose que les normes de sécurité sont devenues beaucoup plus drastiques avec le temps (raison pour laquelle je ne suis absolument pas choqué par la fermeture des vieux réacteurs).
Mais il semble apparaître un lobby (à l'image de Le Floch-Prigent) qui milite pour l'abandon des normes de sécurité françaises au profit de normes étrangères (forcément plus laxistes) afin d'ouvrir les nouvelles centrales plus rapidement.
Ce qu'il serait intéressant d'analyser un jour, c'est comment se comportent les concurrents de l'EPR européen.
D'après ce que j'ai pu lire, il y en a 3 :
- l'AP 1000 nippo-américain (Tohiba / Westinghouse), 1er réacteur mis en service en 2018 en Chine
- l'APR 1400 coréen, 1er réacteur mis en service fin 2016 en Corée
- l'AES-2006 russe
https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9n% ... ration_IIIWikipedia a écrit :En 2015, au moins 16 des 18 réacteurs de troisième génération en construction (quatre EPR, huit AP1000 de Westinghouse et six AES-2006 de Rosatom) subissent des retards de un à quatre ans par rapport à leur planning de construction (ce qui est, de façon plus générale, le cas des trois quarts des 67 réacteurs en construction), du fait de problèmes de conception, de pénurie de main d’œuvre qualifiée, de contrôles qualité insuffisants, ou encore de défauts de planification5.
Toshiba, dont la filiale nucléaire Westinghouse produit le réacteur AP1000, devrait enregistrer jusqu'à six milliards de dollars de dépréciation du fait de l'acquisition de CB&I Stone & Webster. Selon un bon connaisseur du dossier : « Comme Areva, Westinghouse a pris un boulot d'architecte-ensemblier pour fournir une centrale clefs en main. Or l'entreprise n'a pas ces compétences6. »