Ces retenus sont elles-mêmes hyper subventionnées.Papibilou a écrit : ↑03 déc. 2022, 19:04:22Nous ne les subventionnons que parce que nous pensons que nous trouvons notre compte dans le fait d'avoir une agriculture ou un élevage prospère. Et malgré les subventions il y a de moins en moins de gens tentés par ces métiers difficiles. Et ce sont eux qui bossent et plus que 35h par semaine. Donc nous pouvons les aider à un modèle conforme aux intérêts environnementaux mais ce sera donnant donnant. Et lorsqu'ils proposent de réaliser des retenues ayant pour but de moins pomper en été et qu'ils ont réduit la surface de maïs, j'estime que l'on est sur la bonne voie.Golgoth a écrit : ↑03 déc. 2022, 18:21:48Il n'y a aucune légitimité à laisser les agriculteurs "choisir" sans aucune contrainte. Car ils sont hyper-subventionnés. Tu prends mon pognon, tu tiens compte de mon avis, voilà une logique saine.Papibilou a écrit : ↑03 déc. 2022, 14:54:36Si je comprends bien:
- si on laisse les agriculteurs décider de leurs cultures, ce qui me paraît légitime, même si on peut en discuter, ils pourraient continuer à faire du maïs. Mais on nous dit que pour de nombreux hectares on ne fait plus de maïs :
https://www.reussir.fr/vrai-faux-sur-la ... eux-sevres
- si on laisse pomper l'eau l'été, comme actuellement, on assèche les nappes déjà basses. Le BRGM a mesuré que pomper l'eau l'été diminue le débit de 6% mais que pomper l'hiver pour utiliser l'été serait pomper 1% des nappes au moment ou elles sont les plus remplies. Je suppose que tout le monde sera d'accord pour reconnaître que c'est l'hiver qu'il y a le plus d'eau dans les nappes.
- une objection est qu'une retenue favorise l'évaporation. Mais outre que l'eau évaporée se retrouve bien un jour quelque part et ne se perd pas, on peut demander de bâcher la surface. Peut être idiot. Une idée déjà utilisée ailleurs: un plan d'eau recouvert de panneaux photovoltaïques. Evite l'évaporation et fabrique de l'électricité (ce n'est pas de trop en ce moment ).
Mais je n'ai sans doute pas tout compris.
La difficulté du métier provient essentiellement des masse énormes d’argent mise en jeu, du fait de ce modèle hyper compétitif et productiviste. Pour gagner peu de marge, il faut brasser des centaines de milliers d’euros d’investissement…