Encore du poison au menu
Encore du poison au menuCritiquePar LAURE NOUALHAT
Manger peut-il nuire à la santé ? d’Éric Guéret et Isabelle Saporta France 3, ce soir à 22 h 55.
Si vous n’avez toujours pas compris que votre fourchette était devenue la pelle qui creusait votre tombe, c’est que vous ne regardez pas assez la (bonne) télé. Depuis le milieu des années 2000, grand et petit écrans servent pourtant une ration régulière de documentaires traitant de notre nourriture, et, partant, de l’agriculture actuelle et de ses effets.
Pour rattraper ce retard, savourez le documentaire de France 3 sur le contenu de nos assiettes, Manger peut-il nuire à la santé ? élaboré par le réalisateur Eric Guéret et la journaliste Isabelle Saporta (1), qui collabore à Marianne et a travaillé par le passé pour Jean-Pierre Coffe. Avec un tel titre en forme de boutade pour fumeurs, on se doute que la réponse est «oui», surtout si l’on continue à ingurgiter ce que l’on nous sert sans questionner son origine, ni réclamer des comptes sur son mode de production.
Non-sens. Le duo décrypte les choix agro-industriels français, notamment ceux des filières de quatre aliments fétiches : le pain (140 g par jour et par personne), le saumon (2,5 kg par an et par personne), la pomme (20 kg par an) et la viande de porc (35 kg par an et par ménage). Produits selon un système agricole qui favorise quantité, apparence, coût ou efficacité, ces aliments perdent leurs avantages nutritionnels et organoleptiques. Ils nuisent à l’environnement, au bien-être animal et à la santé humaine.
On apprend que les kits de farine complète que reçoivent nos boulangers contiennent des biocides, que les fermes de poissons, concentrationnaires, ne peuvent fournir de la chair de qualité, que l’élevage de porcs est un non-sens environnemental et que la gentille pomme n’est plus si bonne à croquer... Bourrée d’adjuvants, vitamines de synthèse, colorants, pesticides, antibiotiques, etc. notre nourriture est devenue un cocktail chimique que l’on retrouve... dans nos veines. Un constat confirmé par une analyse de sang qui révèle qu’on a beau manger sainement, on n’échappe pas à l’infiltration dans nos corps de substances issues d’un système agricole productiviste en vogue depuis des décennies.
«Pesticides». Autour d’un panel savant composé d’un chimiste, d’un médecin, d’un sociologue ou d’une épidémiologiste, la journaliste interroge les alternatives possibles. Tracer les produits, manger local et bio permet à la fois de se faire du bien mais aussi de soutenir le tissu socio-économique d’une agriculture plus mal en point qu’on l’imagine. «Même si les gens n’ont pas toutes les cartes en main pour changer le monde, ils en ont quelques-unes, comme leurs choix alimentaires, explique Isabelle Saporta. Lâcher les pains industriels complets, les pommes bourrées de pesticides, changer ses habitudes, c’est à la portée de tous et ça peut faire la différence.» En attendant que la différence se fasse, et que les politiques cessent de privilégier une agriculture productrice de me..., on ne peut que suggérer à Eric Guéret un prochain film sur le système de santé français. Celui-ci sera-t-il en mesure de répondre valablement à l’épidémie de cancers que la malbouffe nous mitonne ?
Manger peut-il nuire à la santé ? d’Éric Guéret et Isabelle Saporta France 3, ce soir à 22 h 55.
Si vous n’avez toujours pas compris que votre fourchette était devenue la pelle qui creusait votre tombe, c’est que vous ne regardez pas assez la (bonne) télé. Depuis le milieu des années 2000, grand et petit écrans servent pourtant une ration régulière de documentaires traitant de notre nourriture, et, partant, de l’agriculture actuelle et de ses effets.
Pour rattraper ce retard, savourez le documentaire de France 3 sur le contenu de nos assiettes, Manger peut-il nuire à la santé ? élaboré par le réalisateur Eric Guéret et la journaliste Isabelle Saporta (1), qui collabore à Marianne et a travaillé par le passé pour Jean-Pierre Coffe. Avec un tel titre en forme de boutade pour fumeurs, on se doute que la réponse est «oui», surtout si l’on continue à ingurgiter ce que l’on nous sert sans questionner son origine, ni réclamer des comptes sur son mode de production.
Non-sens. Le duo décrypte les choix agro-industriels français, notamment ceux des filières de quatre aliments fétiches : le pain (140 g par jour et par personne), le saumon (2,5 kg par an et par personne), la pomme (20 kg par an) et la viande de porc (35 kg par an et par ménage). Produits selon un système agricole qui favorise quantité, apparence, coût ou efficacité, ces aliments perdent leurs avantages nutritionnels et organoleptiques. Ils nuisent à l’environnement, au bien-être animal et à la santé humaine.
On apprend que les kits de farine complète que reçoivent nos boulangers contiennent des biocides, que les fermes de poissons, concentrationnaires, ne peuvent fournir de la chair de qualité, que l’élevage de porcs est un non-sens environnemental et que la gentille pomme n’est plus si bonne à croquer... Bourrée d’adjuvants, vitamines de synthèse, colorants, pesticides, antibiotiques, etc. notre nourriture est devenue un cocktail chimique que l’on retrouve... dans nos veines. Un constat confirmé par une analyse de sang qui révèle qu’on a beau manger sainement, on n’échappe pas à l’infiltration dans nos corps de substances issues d’un système agricole productiviste en vogue depuis des décennies.
«Pesticides». Autour d’un panel savant composé d’un chimiste, d’un médecin, d’un sociologue ou d’une épidémiologiste, la journaliste interroge les alternatives possibles. Tracer les produits, manger local et bio permet à la fois de se faire du bien mais aussi de soutenir le tissu socio-économique d’une agriculture plus mal en point qu’on l’imagine. «Même si les gens n’ont pas toutes les cartes en main pour changer le monde, ils en ont quelques-unes, comme leurs choix alimentaires, explique Isabelle Saporta. Lâcher les pains industriels complets, les pommes bourrées de pesticides, changer ses habitudes, c’est à la portée de tous et ça peut faire la différence.» En attendant que la différence se fasse, et que les politiques cessent de privilégier une agriculture productrice de me..., on ne peut que suggérer à Eric Guéret un prochain film sur le système de santé français. Celui-ci sera-t-il en mesure de répondre valablement à l’épidémie de cancers que la malbouffe nous mitonne ?
- artragis
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je n'ai que ça à répondre :
Mangeons sain : mourons de faim.
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http://zestedesavoir.com une association pour la beauté du zeste.
- artragis
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c'est le titre d'un article... (que j'ai écrit)...
ça n'a rien d'idiot comme réponse, au contraire ça apporte un démenti à tous les poncifs du fumeux documentaire de fr3
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- artragis
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ne dévie pas le débat : entre manger mal et dire que les aliments sont tous mauvais, de basses qualité, avec trop de pesticides, il y a un gouffre.
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Nutrition: Du poison dans nos assiettes?
Le PS défend une proposition de loi pour rendre obligatoire l'étiquetage nutritionnel.
Regardez-vous les étiquettes quand vous achetez des denrées alimentaires?
Le PS défend une proposition de loi pour rendre obligatoire l'étiquetage nutritionnel.
Regardez-vous les étiquettes quand vous achetez des denrées alimentaires?
- [/list:u]
Obésité, augmentation constante des allergies à cause alimentaire, explosion du nombre de cancers dont un certain nombre seraient liés à notre mode de vie: l'alimentation est devenue un enjeu de santé publique à part entière.
Alors que le Parti socialiste défend une proposition de loi tendant à rendre obligatoire l'étiquetage nutritionnel, des études récentes pointent du doigt les aberrations de l'industrie agro-alimentaire. Conditions déplorables de l'élevage intensif, épandage de pesticides, additifs présents dans les produits industriels, sont autant de thématiques qui posent question. Notre santé est-elle menacée par ce que nous mangeons? Que mettent réellement les industriels dans nos assiettes? Quelles sont les conditions d'un régime alimentaire sain et bénéfique pour le métabolisme humain?
Et ça c'est du poulet !
Ma foi autour de moi 3 jeunes femmes de quanrante qui ont un cancer et une qui est perdue,alors ceux qui vivent vieux aujourd'hui ne se sont pas alimentés comme les nouvelles générations.
C'est une étude sérieuse qui a été faite,mais bon si ça ne vous dérange pas de bouffer des antibiotiques et autre saloperie dans vos viandes,poissons,fruits et légumes,moi si.
Cobalt
C'est une étude sérieuse qui a été faite,mais bon si ça ne vous dérange pas de bouffer des antibiotiques et autre saloperie dans vos viandes,poissons,fruits et légumes,moi si.
Cobalt
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"On mange peut être mal, mais on vit de plus en plus vieux!"
ça n'est pas garanti que ça dure. Et Artragis, c'est peut-être contrôlé en Europe (et encore, contrôle ne veut pas dire que c'est sain vu qu'on est assez laxiste sur les normes), mais les fruits et légumes que nous mangeons sont pour la plupart importés.
ça n'est pas garanti que ça dure. Et Artragis, c'est peut-être contrôlé en Europe (et encore, contrôle ne veut pas dire que c'est sain vu qu'on est assez laxiste sur les normes), mais les fruits et légumes que nous mangeons sont pour la plupart importés.
- artragis
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entre autre d'espagne nombrilist...
ensuite Cobalt tu ne prouves rien : augmentation des allergies et des cancer dus à la malbouffe. Cela directement lié à l'augmentation de l'obésité, qui est liée à la sur/mal bouffe.
La qualité nutritionnelle et sanitaire des aliments n'est pas mise en cause dans ton article
ensuite Cobalt tu ne prouves rien : augmentation des allergies et des cancer dus à la malbouffe. Cela directement lié à l'augmentation de l'obésité, qui est liée à la sur/mal bouffe.
La qualité nutritionnelle et sanitaire des aliments n'est pas mise en cause dans ton article
http://zestedesavoir.com une association pour la beauté du zeste.
Pièce à Conviction, l’émission mensuelle de France 3 a enquêté sur le contenu de nos assiettes en remontant aux sources. Pesticides pour nourrir les poissons, antibiotiques pour les poulets ou les porcs, conservateurs de tout poils dans les produits transformés, l’imagination est faible au regard des pratiques !
Pour évaluer, sur l’organisme humain le résultat de cette alimentation, trois journalistes se sont prêtés à un test. L’un d’eux s’est alimenté exclusivement de produits bio. Le résultat est sans commentaire : en moins de 12 jours, les conservateurs ont diminué de moitié, il a perdu 2 kg car en mangeant bio, il mange moins gras…
Pourtant, les enfants, les malades et l’ensemble de la population continuent d’être nourris très majoritairement avec des aliments dont on connait aujourd’hui la nocivité (hyperactivité, allergènes, voire cancers.)
Pour évaluer, sur l’organisme humain le résultat de cette alimentation, trois journalistes se sont prêtés à un test. L’un d’eux s’est alimenté exclusivement de produits bio. Le résultat est sans commentaire : en moins de 12 jours, les conservateurs ont diminué de moitié, il a perdu 2 kg car en mangeant bio, il mange moins gras…
Pourtant, les enfants, les malades et l’ensemble de la population continuent d’être nourris très majoritairement avec des aliments dont on connait aujourd’hui la nocivité (hyperactivité, allergènes, voire cancers.)
- Ilikeyourstyle
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