L'Allemagne pense à sortir définitivement du nucléaire

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El Fredo
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Message non lu par El Fredo » 06 juin 2011, 23:01:00

C'est parce qu'ils ont pris un peu d'avance, les premières décisions datent d'il y a une dizaine d'années. Le gouvernement Merkel avait décidé d'y revenir il y a quelques mois avant de faire machine arrière. Mais même comme ça c'est vrai que c'est court.
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Burdigala
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Message non lu par Burdigala » 06 juin 2011, 23:03:00

Aucun de vous ne se pose la question des emploies, bizarre pour de sgens de gauche...

Quid des salariés du nucléaire? C'est sans doute vous qu'on verra à la sortie des usines à distriuber des tracts quand on annoncera aux salariés qui iront pointer à pole emploie, un conseil, faudra y aller avec un gilet pare balle, ce sera moins gentil qu'en 99.

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racaille
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Message non lu par racaille » 06 juin 2011, 23:23:00

La question de l'emploi local ne doit bien entendu pas primer sur un tel choix stratégique. D'autre part il n'y a aucune bonne raison de penser que le démantèlement de l'industrie du nucléaire se traduise en licenciements secs.
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M

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Message non lu par Burdigala » 06 juin 2011, 23:26:00

racaille a écrit :La question de l'emploi local ne doit bien entendu pas primer sur un tel choix stratégique. D'autre part il n'y a aucune bonne raison de penser que le démantèlement de l'industrie du nucléaire se traduise en licenciements secs.
Il n'y a aucune raison de penser que les démentèlement de l'industrie nucléaire se traduise par des licenciements secs, mais je constate que personne n'a pensé pour autant à une alternative concernant ces employés, les alternatives énergétiques ok mais quid des employés du nucléaire...

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Nombrilist
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Message non lu par Nombrilist » 06 juin 2011, 23:28:00

Si on sort du nucléaire d'ici 2040, ils auront tous le temps d'être partis en retraite.

Burdigala
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Message non lu par Burdigala » 06 juin 2011, 23:30:00

Oui et les nouveaux entre temps? Car il en faudra bien des employés jusqu'à la transition nucléaire/énergie renouvelable...

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Message non lu par Nombrilist » 06 juin 2011, 23:32:00

Si la sortie est progressive (et elle le sera nécessairement), le nombre de nouveaux employés devant se reconvertir devrait être faible. De plus, ils auront été prévenus bien à l'avance. Si il faut recaser 10 000 ou même 20 000 salariés ailleurs sur quelques années, c'est entièrement faisable.

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racaille
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Message non lu par racaille » 06 juin 2011, 23:41:00

Vu les enjeux dont nous discutons je trouve étrange que tu pinailles sur un détail pour objecter la faisabilité d'une sortie programmée du nucléaire civil. Je ne dis pas que l'emploi n'est pas important mais à mon avis il ne faut pas s'en servir comme d'une raison de ne pas agir et de continuer à tabler sur l'électricité issue du tout nucléaire. En caricaturant à outrance c'est comme si tu me disais qu'il en faudrait surtout pas abolir la torture dans le monde parce que ça mettrait les bourreaux au chômage :)

PS : J'ai vu un excellent documentaire sur une équipe chargée de l'entretient d'une tranche, entrecoupé d'un débat sur les conditions de travail dans le secteur du nucléaire civil. Présents, des salariés, des syndicalistes, des psychologues, des sociologues, des médecins du travail, etc. J'ai gardé le lien pour le partager parce que j'ai trouvé ça vraiment fascinant :

http://www.dailymotion.com/video/k156g2XMDslls8252zx
http://www.dailymotion.com/video/k5tVzUtQT83NQF252zW

Vu les corps de métiers impliqués dans un tel travail collectif, il n'y a pas de raison qu'ils ne puissent pas changer de filière facilement compte-tenu de leurs compétences.
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Message non lu par Nombrilist » 06 juin 2011, 23:43:00

"c'est comme si tu me disais qu'il en faudrait surtout pas abolir la torture dans le monde parce que ça mettrait les bourreaux au chômage"

Oui, ou autre exemple, qu'il ne faudrait imposer aucun moratoire sur la morue sous prétexte que ça ferait un manque à gagner pour les marins-pêcheurs.

Burdigala
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Message non lu par Burdigala » 06 juin 2011, 23:44:00

Nombrilist a écrit :Si la sortie est progressive (et elle le sera nécessairement), le nombre de nouveaux employés devant se reconvertir devrait être faible. De plus, ils auront été prévenus bien à l'avance. Si il faut recaser 10 000 ou même 20 000 salariés ailleurs sur quelques années, c'est entièrement faisable.
Oui recaser 10 000 ou 20 000 salariés (selon toi car selon moi il y en aura bien plus ne serait-ce que par rapport aux sous traitants), une formalité... :roll:

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Message non lu par Nombrilist » 06 juin 2011, 23:51:00

Oui. La suppression des emplois dans la fonction publique fait autrement plus de chômeurs sans que tu y trouves à y redire.

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Message non lu par Burdigala » 06 juin 2011, 23:58:00

Mais qu'est ce que tu viens me parler de ça? Tu n'as plus d'arguments pour détourner le sujet sur autre chose? Tu fesais pourtant partie de ceux qui me demandait de pas partir sur autre chose... icon_lol

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racaille
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Message non lu par racaille » 06 juin 2011, 23:59:00

La sous-traitance dans ce secteur de l'industrie a l'air effectivement considérable. C'est évoqué en profondeur dans le doc dont j'ai posté le lien.

On peut aussi imaginer des retraites anticipées, des sortes de primes 'golden parachute", dont le financement fera partie du coût global du démantèlement.

Burdigala je ne comprends pas ta position sur ce sujet, est-ce que tu penses que nous sommes condamnés à l'impuissance politique et qu'il faut que la société française dans son ensemble se résigne à rester dans le tout-nucléaire, sous prétexte que cela pourrait poser des problèmes d'emploi ?
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Message non lu par Nombrilist » 07 juin 2011, 00:01:00

Moi je raisonne global. Si tu es horrifié par la perte d'emplois dans le secteur du nucléaire, tu dois l'être quand il est question de pertes d'emplois par centaines de milliers dans d'autres secteurs ? Ou bien est-ce à géométrie variable ?

"est-ce que tu penses que nous sommes condamnés à l'impuissance politique et qu'il faut que la société française dans son ensemble se résigne à rester dans le tout-nucléaire, sous prétexte que cela pourrait poser des problèmes d'emploi ?"

Oui, c'est ce qu'il a l'air de dire. Burdi, à ce moment là, il ne faut plus toucher à rien et surtout dire me... au progrès.

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Message non lu par racaille » 07 juin 2011, 00:12:00

Dans l'histoire de l'informatique et du traitement des donnée, il y a eu une époque où les informations étaient stockées sur des cartes perforées et ce secteur professionnel employait un nombre considérable d'ouvriers pour trier les cartes, les dupliquer, les archiver, etc. Tous ces emplois ont été détruits en un laps de temps très court avec l'arrivée de nouvelles technologies permettant un stockage des données plus flexible et plus efficace.

C'est un exemple concret d'effets sociaux résultant d'un changement de paradigme technologique. Il semble, à ma connaissance, que malgré le malheur subi par tous ces ouvriers à la suite de la perte de leur emploi, la société se soit plutôt bien adaptée à ce changement et qu'elle ne l'a jamais remis en question depuis.
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