La France donne le coup d'envoi de l'éolien en mer

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politicien
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Message non lu par politicien » 11 juil. 2011, 18:26:00

Bonjour,

 Le gouvernement lance lundi un appel d'offres géant pour la construction de 3000 mégawatts de production. L'objectif est de créer une véritable filière industrielle.   
Image  Avec neuf mois de retard sur le calendrier qu'avait annoncé Jean-Louis Borloo, alors ministre de l'Écologie, la France se lance à son tour dans l'énergie éolienne en mer. C'est aujourd'hui en effet que le gouvernement officialise l'appel d'offres portant sur la construction et l'exploitation de cinq parcs de production d'électricité implantés au large des côtes. Un défi de taille, quatre mois jour pour jour après la catastrophe nucléaire de Fukushima, qui oblige à regarder encore plus attentivement tous les projets énergétiques d'envergure.

   Ce programme, moyennant un investissement de quelque 10 milliards d'euros, prévoit l'installation de 3000 mégawatts (MW) de puissance installée. Auxquels s'ajoutent 3000 MW supplémentaires dans le cadre d'un second volet de l'appel d'offres, fixé l'année prochaine. En tout, les pouvoirs publics misent sur la création de 10.000 emplois.   Pour la première étape, il est prévu que les événements s'enchaînent très vite. Le ministre de l'Industrie, Éric Besson, a demandé à ses services de réunir dès demain l'ensemble des industriels intéressés - tous les grands énergéticiens et équipementiers, plus une kyrielle de PME, plusieurs dizaines d'entreprises en tout - pour leur présenter le cahier des charges.

10.000 emplois     L'appel d'offres, un document de 70 pages très techniques, nourrit des visées à la fois stratégiques et politiques. Pour Éric Besson, le ­développement de l'énergie éolienne est tout simplement «l'une des priorités de notre politique énergétique. C'est, après l'hydroélectricité, la plus compétitive des énergies renouvelables». Il s'agit donc, selon lui, «de structurer une nouvelle filière industrielle française, qui puisse remporter des marchés en Europe et dans le monde, où plus de 40.000 MW vont être installés dans les prochaines années».    S'agissant de la France, et de manière très opérationnelle, les candidats devront déposer leurs offres avant le 11 janvier. Réponse de la Commission de régulation de l'énergie (CRE) en mars-avril, le gouvernement étant déterminé à ce que les lauréats soient connus avant l'élection présidentielle, comme l'a indiqué au Figaro Nathalie Kosciusko-Morizet, la ministre de l'Écologie. Ensuite, à l'issue d'une étape de «levée des risques» obligatoire, les entreprises concernées devront confirmer la faisabilité du projet en octobre 2013. Pour une construction progressive des installations à partir de 2015.

Favoriser les Français    Dans le cadre de la sélection, les candidats obtiendront une note décomposée comme suit: 40% pour l'offre industrielle, 40% pour le prix de l'électricité produite et revendue à EDF, 20% enfin pour l'environnement. Cette troisième composante jugera notamment des propositions faites aux pêcheurs ou aux plaisanciers, qui comptent parmi les opposants les plus déterminés aux parcs éoliens maritimes.   Les candidats peuvent concourir pour plusieurs zones simultanées, précise également Nathalie Kosciusko-Morizet, ce qui peut permettre de proposer des prix plus attractifs par le biais des économies d'échelle. En exigeant un «impact réduit en surface», c'est-à-dire une limitation du nombre d'éoliennes pour un parc, l'appel d'offres pourrait favoriser les constructeurs français, Areva et Alstom, qui proposent des turbines de 5 MW quand leurs concurrents étrangers proposent plutôt des modèles de 3 ou 4 MW.

   Aux yeux des observateurs, l'appel d'offres a été cousu main pour favoriser les prétendants français, sans enfreindre les règles de concurrence de Bruxelles. Pour les grands groupes, l'appel d'offres est sous-dimensionné, estime ainsi Frédéric Lanoë, représentant en France du groupe portugais EDP Renewables, troisième opérateur éolien au monde, qui réfléchit encore à l'idée de se porter candidat dans l'Hexagone.

   Très concrètement, pour installer et rentabiliser des usines, les industriels préfèrent des volumes supérieurs aux quelque 600 MW en moyenne par parc. En outre, poursuit Frédéric Lanoë, fort de l'expérience de son groupe en Grande-Bretagne notamment, une fois un opérateur confronté à la réalité du fonds marin, il y a en général un taux de chute, c'est-à-dire que la puissance réellement installée est moindre qu'annoncée. Ce sont d'ailleurs ces difficultés techniques, alliées au coût très élevé du MW d'origine éolienne, qui font dire à certains que la France se lance dans un chantier pharaonique aux perspectives incertaines. 
 Qu'en pensez vous ?
 
A plus tard,

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artragis
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Message non lu par artragis » 11 juil. 2011, 18:38:00

c'est quoi la différence entre le "total annuel" et le "cumul annuel".
http://zestedesavoir.com une association pour la beauté du zeste.

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Francis XV
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Message non lu par Francis XV » 14 juil. 2011, 03:20:00

Enfin une bonne nouvelle !

Vieux motard que jamais !

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