Nappes phréatiques : Un niveau toujours bas

[lyly]

Accessoirement, il faudrait aussi refaire toute la plomberie de l'immeuble. Un détail.

En fait, c'est très peu de chose ! Tu places un Y et une vanne quart de tour à l'entrée du circuit général, précédé d'une dérivation de l'eau froide "alimentaire".

Mais il faut aussi une double canalisation dans tout l'immeuble...

Lui réponds pas ... c'est une mytho ^^

[mps]

Lui réponds pas ... c'est une mytho ^^

Caractéristique d'une pathologie bien connue : nier tout ce qui dépasse, même si c'est aussi banal qu'un raccordement de plomberie.

[Nombrilist]

Alors, tu nous expliques comment tu doubles toute la canalisation d'un immeuble ?

[Golgoth]

Je ne pense pas qu'il y ait besoin de doubler tout. Tu récupères le réseau principal en le branchant sur l'eau de pluie et tu fais un deuxième réseau partant de l'arrivée d'eau eau potable qui fournit juste l'eau de la cuisine. Tu ne changes rien à l'évacuation.
Par contre il y a une forme de vol dans ce système, la dé-pollution en aval coute cher, or elle ne serait facturée que pour l'eau utilisée en cuisine, donc ceux qui ont ce système se font payer leur dé-pollution par les autres.

[Nombrilist]

"donc ceux qui ont ce système se font payer leur dé-pollution par les autres."

Et c'est précisément pour cela qu'actuellement, il est interdit d'utiliser autre chose que la distribution générale pour s'alimenter en eau.

[mps]

Je ne pense pas qu'il y ait besoin de doubler tout. Tu récupères le réseau principal en le branchant sur l'eau de pluie et tu fais un deuxième réseau partant de l'arrivée d'eau eau potable qui fournit juste l'eau de la cuisine. Tu ne changes rien à l'évacuation.
Par contre il y a une forme de vol dans ce système, la dé-pollution en aval coute cher, or elle ne serait facturée que pour l'eau utilisée en cuisine, donc ceux qui ont ce système se font payer leur dé-pollution par les autres.

Merci, Golgoth d'avoir compris que le branchement de la citerne se fait en amont, et qu'on ne touche rien à l'installation à l'intérieur de la maison.

Pour ce qui est du "vol", le problème a été gravement étudié en Belgique. Oui, tu ne paies pas la taxe de dépollution (si tu es raccordé aux égouts), mais tu paies un taxe d'égoûts ...

Le "vol" est donc largement compensé par l'économie d'eau potabilisée (qui coûte cher à la collectivité comme à l'utilisatreur puisqu'on est encore loin du "prix vérité', mais aussi par l'amortissement des fortes chutes de pluie qu'assurent ces énormes citernes .

Tout calculé, la Belgique a décidé de ne pas taxer cette récupération, mais de l'encourager.

J'ajoute encore que, matériellement, la récupération d'eau de pluie ne pourrait se mesurer que par différentiel entre la consommation d'eau de ville, et un compteur placé sur l'égoût

[Nombrilist]

"Merci, Golgoth d'avoir compris que le branchement de la citerne se fait en amont, et qu'on ne touche rien à l'installation à l'intérieur de la maison."

Sauf que l'on parle d'immeuble, pas de maison. Et comment on fait pour raccorder en amont sans mélanger eau propre et eau de pluie dans les tuyaux ?

[mps]

"Merci, Golgoth d'avoir compris que le branchement de la citerne se fait en amont, et qu'on ne touche rien à l'installation à l'intérieur de la maison."

Sauf que l'on parle d'immeuble, pas de maison. Et comment on fait pour raccorder en amont sans mélanger eau propre et eau de pluie dans les tuyaux ?

Qui parle d'immeubles ?

J'ai justre évoqué que les immeubles anciens, en ville, ont tous ou presque une citerne enterrée (et souvent colmatée par non entretien) à l'arrière. En fait, des "maisons de ville".

Pour les immeubles-clapiers, dits "grands ensembles", outre le problème de plomberie, il y aurait celui de la capacité des citernes, soit environ 10.000 litres par ménage. Assez peu réaliste.

[Vincendix]

Le stockage de l'eau n'est pas un problème dans les anciens bassins des mines de fer, les galeries sont actuellement ennoyées, des centaines de millions de m3 d'eau seront disponibles quand la teneur en sulfate qui diminue d'année en année sera arrivée à un taux où le traitement ne sera plus onéreux. La région parisienne devrait être alimentée en partie par ces réserves, naturellement, la Lorraine ne manquera pas d'eau.