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Le ministre de l'Industrie Eric Besson a annoncé dimanche que Nicolas Sarkozy a décidé d'étendre la durée de vie des centrales nucléaires au-delà de 40 ans.
Nicolas Sarkozy a décidé de prolonger la durée de vie des centrales nucléaires françaises au-delà de 40 ans pour permettre à l'économie de disposer d'une énergie bon marché, a déclaré dimanche le ministre de l'Industrie Eric Besson. L'extension de la durée de vie des réacteurs est considérée comme l'option la moins chère dans le rapport sur les scénarios énergétiques à l'horizon 2050 commandé par Eric Besson et dont la version définitive doit être présentée lundi.
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Nicolas Sarkozy, qui a réuni mercredi dernier le comité de politique nucléaire, a déjà pris sa décision, a-t-il dit. « Le président a décidé de demander à tous les opérateurs de se mettre en situation de pouvoir prolonger la durée de vie de nos réacteurs au-delà de 40 ans », a expliqué Eric Besson, expliquant qu'aux Etats-Unis elle est de 60 ans. Cela se fera en poursuivant le développement des réacteurs de troisième génération EPR (1.600 mégawatts),
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Avantage compétitif
EDF estime que la prolongation de la durée de fonctionnement de ses centrales coûterait de 680 à 860 millions d'euros par réacteur alors que la construction d'un réacteur de nouvelle génération d'Areva coûterait par comparaison environ cinq milliards d'euros par réacteur. L'estimation d'EDF tient compte des mesures demandées par l'Autorité de sûreté nucléaire depuis la catastrophe de Fukushima au Japon. Des mesures dont l'électricien français a estimé début janvier qu'elles généreraient un surcoût de dix milliards d'euros. Quatre scénarios sont envisagés dans le rapport : la prolongation du parc nucléaire, l'accélération du passage à la troisième voire quatrième génération nucléaire, la réduction progressive du nucléaire, et la sortie totale du nucléaire. Dans sa version provisoire, le rapport souligne que, si la proportion du nucléaire dans la production d'électricité passait de 75 à 50% en France, la hausse des prix de l'électricité se traduirait en 2030 par une baisse de 0,6% du PIB et de 0,9% si elle passait à 20%.
L'UMP souhaite le maintien à 75% de la part du nucléaire dans la production d'électricité française. Nicolas Sarkozy s'est engagé jeudi à garder en activité la centrale de Fessenheim, la plus vieille du parc français, que le candidat socialiste a promis de fermer s'il est est élu en mai.
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