Le démentellement des centrales nucléaires

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Bastien Vert
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Message non lu par Bastien Vert » 05 sept. 2009, 20:15:00

Alors pourquoi ne représente il que moins de 10% de l'électricité mondiale s'il est si incontournable que ça?

lancelot
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Message non lu par lancelot » 05 sept. 2009, 20:20:00

Et surtout, pourquoi un tas de pays peuvent s'en passer ? (parce qu'on leur vend de l'électricité)

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Bastien Vert
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Message non lu par Bastien Vert » 05 sept. 2009, 20:21:00

Plusieurs pays d'Europe sont exportateurs d'électricité sans nucléaire ni centrale thermique.

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mps
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Message non lu par mps » 05 sept. 2009, 21:19:00

Ach so ? Lesquels ?
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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Liberté
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Message non lu par Liberté » 06 sept. 2009, 08:52:00

Bastien Vert a écrit :Alors pourquoi ne représente il que moins de 10% de l'électricité mondiale s'il est si incontournable que ça?
D'abord, tu parles en puissance disponible, ou en production ?
Plusieurs pays d'Europe sont exportateurs d'électricité sans nucléaire ni centrale thermique.
Tu as une liste, précise, avec des données irréfutables ?

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Bastien Vert
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Message non lu par Bastien Vert » 09 sept. 2009, 11:11:00

- Je parle en production bien sur.

-Pour la deuxième question y'a au moins la Norvège et le Danemark (mais je vous pose la question ca sert à quoi 'être exportateur d'électricité quand on la vends à perte: ce qui est le cas de la France à cause du nucléaire).

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mps
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Message non lu par mps » 09 sept. 2009, 12:51:00

La France vend son nucléaire à perte ? Viens voir ce que coûte l'électricité en Belgique, grosse cliente du nucléaire français !
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

Georges
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Message non lu par Georges » 09 sept. 2009, 13:04:00

mps a écrit :La France vend son nucléaire à perte ? Viens voir ce que coûte l'électricité en Belgique, grosse cliente du nucléaire français !
Si c'est trop cher, pourquoi vous ne produisez pas votre propre électricté ou l'acheter vous pas à un autre pays voisin ?

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Liberté
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Message non lu par Liberté » 09 sept. 2009, 16:18:00

Bastien Vert a écrit :- Je parle en production bien sur. -Pour la deuxième question y'a au moins la Norvège et le Danemark (mais je vous pose la question ca sert à quoi 'être exportateur d'électricité quand on la vends à perte: ce qui est le cas de la France à cause du nucléaire).


Pour la producion, et bien, ce n'est pas suffisant.
Il suffit de voir le nombre de pays en voie de développement qui cherchent à s'équiper de centrales nucléaires.


Pour la norvège : [hide=Spoiler]Le secteur de l’électricité en  Norvège  Actualisation au 4 novembre 2008  © MINEIE – DGTPE Prestation réalisée sous système de management de la qualité certifié AFAQ ISO 9001La production  Essentiellement d’origine hydraulique, la production  est contrôlée par les opérateurs publics nationaux  [size=10][size=10]La Norvège est le plus gros  producteur d’hydroélectricité au  monde par tête d’habitant et le  septième en valeur absolue  La capacité installée en MW en  2007  Capacité  totale  30 213  Centrales  thermiques  890  Cogénération  chauffage  urbain  142  Cogénération  industrie  49  Turbines à  gaz  699  Centrales  hydrauliques  29043  Eoliennes 380  Source : Nordel   La production annuelle d’hydroélectricité représente en  moyenne 120 Th dans les années à pluviométrie normale, à  laquelle il convient d’ajouter une production éolienne et la  cogénération, soit une production d’électricité totale de 121TWh.   88% de la production est aujourd’hui contrôlée à parts égales par  l’Etat par le biais de Statkraft et les collectivités locales, à hauteur de  6% par deux sociétés qui possédaient des chutes d’eau avant 1909  (Hafslund et Hydro) et enfin à hauteur de 6% par deux sociétés ayant  obtenu une concession limitée dans le temps après 1909 (Hydro et  Elkem).  Du fait de la législation dite du « Hjemfall », aucun investisseur  étranger, fusse t’il originaire d’un pays membre de l’Espace  Economique Européen, n’est présent dans la production  hydroélectrique.  La construction de centrales hydroélectriques en Norvège a connu son  apogée au cours de la période 1970 à 1985 qui fut marquée par un  accroissement de l’ordre de 10 730 MW de la puissance installée.  Depuis les années 1990, les investissements portent principalement  sur la modernisation et l’augmentation de capacité des centrales  existantes.  L’opérateur historique Statkraft, propriété à 100% de l’Etat, produit 45  TWh par an, soit 40 % de la production hydroélectrique nationale et  occupe ainsi une position dominante. En 2007, la société a réalisé un  chiffre d’affaires de 17 Mds NOK et 8,7 Mds de bénéfices avant  impôt.– L e s e c t e u r d e l ’ é l e c t r i c i t é e n Nor vège - [size=10][size=10][size=10]4 / 1 1 / 2 0 0 8 © MINEIE – DGTPE  M I S S I O N E C O N O M I Q U E D ’ O S L O  - 2 -  [size=18][size=18]La consommation  La Norvège détient le record mondial de  consommation d’électricité par tête d’habitant  [size=10][size=10]La consommation en 2007  Industrie 42%  Ménages 34%  Commerce et  services  23%  Divers  (agriculture)  1%  Source : Nordel  [size=16][size=16]En 2007, la consommation d’électricité totale s’est élevée à [size=16][size=16]126 TWh  (+ 2,8% par rapport à 2006), soit une moyenne de 7954 KWh par  habitant, contre 4291 KWh pour la Finlande, 3991 KWh pour la Suède  et 1786 KWh pour le Danemark.  Ce phénomène s’explique outre par le climat, par la généralisation du  chauffage électrique dans les logements et enfin par la présence dans  le pays d’industries grosses consommatrices (aluminium, ferroalliages).  [color=#003365]Le réseau de  transport  Une activité sous monopole  [size=10][color=#0000ff][size=10][color=#0000ff][size=10][color=#0000ff]www.statnett.no  [size=16][size=16]Le réseau est constitué de 300 000 km de lignes aériennes ainsi que de  câbles sous-terrains et sous-marins répartis selon trois niveaux:  [size=16][size=16]• [size=16][size=16]Le réseau central HT (300 à 420 kv)  • [size=16][size=16]Le réseau régional, dans lequel un opérateur détient lemonopole (66 à 132 kv)   • [size=16][size=16]Les réseau locaux (jusqu’à 22 kv) chargés de founir le couranten 220 v aux abonnés  Le gestionnaire du réseau HT, la société d’Etat STATNETT, doit à  tout moment veiller à l’équilibre entre l’offre et la demande, heure  après heure et jour après jour, et à ce que le marché soit accessible à  tous les opérateurs.  Les coûts de transport ou d’accès au réseau sont fixés annuellement  par la Direction de l’énergie et des ressources hydrauliques (NVE)  pour chaque opérateur. Ils prennent en compte les coûts d’exploitation  dans la région où la compagnie exerce son monopole, la densité de la  population, la topographie, l’inflation, les taux d’intérêt, la valeur des  pertes d’énergie, le montant des investissements effectués, la fiabilité  des approvisionnements. Inversement des pénalités sont appliquées  pour toutes les interruptions d’approvisionnement.   [color=#003365][color=#003365]Le marché de gros Un marché régi par l’offre et la demande  Créée en 1993 à Oslo à partir d’une bourse d’échange de  l’électricité existante, Nordpool avait initialement pour vocation de  permettre aux producteurs de s’échanger de l’électricité afin  d’aplanir les difficultés liées à l’alternance de périodes sèches et  humides. La Suède a rejoint la bourse en 1996, la Finlande en 1998,  l’Ouest du Danemark en 1999 et la totalité de ce pays en 2000.[size=10][color=#23aa46][size=10][color=#23aa46][size=10][color=#23aa46]– L e s e c t e u r d e l ’ é l e c t r i c i t é e n Nor vège - [size=10][color=#33659b][size=10][color=#33659b][size=10][color=#33659b]4 / 1 1 / 2 0 0 8 © MINEIE – DGTPE  M I S S I O N E C O N O M I Q U E D ’ O S L O  - 3 -  [size=10][size=10]www.nordpool.com  [size=16][size=16]La bourse compte environ 300 membres : producteurs d’électricité,  transporteurs, distributeurs, industriels et courtiers. Principal outil  d’intégration des marchés nordiques, la bourse propose des produits  diversifiés :  [size=16][size=16]• [size=16][size=16]le marché Elspot : contrats de livraison physique à échéancejours, semaines, trimestres, semestre et années   • [size=16][size=16]le marché financier qui consiste dans le négoce de contrats àterme,   • [size=16][size=16]le marché d’ajustement Elbas commun à la Suède et laFinlande,   • [size=16][size=16]le marché de compensation.  [color=#003365][color=#003365]Le marché de détail Un marché entièrement libéralisé et transparent  Le conseil de la concurrence  publie les tarifs de l’ensemble  des fournisseurs sur son site  [size=10][color=#3365ff][size=10][color=#3365ff][size=10][color=#3365ff]www.konkurransetilsynet.no  [size=16][size=16]En Norvège, les consommateurs choisissent librement leur founisseur:  les particuliers s’adressent en général aux distributeurs tandis que les  gros consommateurs notamment industriels s’adressent au marché de  gros Nordpool.  La facture payée par les consommateurs comprend outre le prix de  l’électricité, le coût d’accès au réseau, la taxe sur l’électrictié, la tva et  une taxe parafiscale destinée à alimenter le Fonds pour l’énergie. En  fonction des prix du marché, les consommateurs peuvent opter pour  différents types de contrats (à tarif fixe, à tarif variable ou des  formules intermédiaires).  [color=#003365][color=#003365]Les créneaux  porteurs  [size=10][size=10]Fédération des sociétés  productrices d’électricité  [size=12][color=#0000ff][size=12][color=#0000ff][size=12][color=#0000ff]www.ebl.no  www.statnett.no  [size=16][size=16]La plupart des quelque 400 centrales hydroélectriques du pays, dont la  moyenne d’âge varie entre 40 et 50 ans, ont besoin d’être modernisées.  Par ailleurs, 40 000 transformateurs aériens, dont la moyenne  d’âge varie également entre 40 et 50 ans, devront être remplacés d’ici  2016 par des équipements posés à terre, soit un marché annuel de 3500  transformateurs.  Au cours des 10 prochaines années, le gestionnaire de réseau HT  Statnett a prévu d’investir [size=16][size=16]2 Mds € dans de nouvelles lignes hautetension.[size=10][color=#23aa46][size=10][color=#23aa46][size=10][color=#23aa46]– L e s e c t e u r d e l ’ é l e c t r i c i t é e n Nor vège - [size=10][color=#33659b][size=10][color=#33659b][size=10][color=#33659b]4 / 1 1 / 2 0 0 8 © MINEIE – DGTPE  [b]M I S S I O N E C O N O M I Q U E D ’ O S L O  - 4 -  [size=16]Comment prospecter le  marché ?  [size=10][size=10]Vos contacts à la ME d’Oslo :  [size=10][size=10][size=10]philippe.jolivel@missioneco.org  martin.hennum@missioneco.org  [b][size=10][size=10]Site internet  [size=10][color=#0000ff][size=10][color=#0000ff][size=10][color=#0000ff]www.missioneco.org/norvege  [size=16][size=16]La Mission Economique d’Oslo peut vous aider à identifier des  opérateurs locaux correspondants à vos besoins spécifiques grâce à  des prestations sur mesure :  [size=16][size=16]• [b][size=12][size=12]TEST SUR L’OFFRE : testez les réactions du marchéAprès sélection des prospects, la Mission Economique leur  présente votre offre commerciale et réalise une synthèse des  réactions générées pour vérifier l’adéquation de votre produit au  marché libyen et le potentiel décelé.   [size=12][size=12]MISSION DE PROSPECTION : passez à l’actionLa Mission Economique organise votre programme de rendez-vous  sur place et vous fournit toutes les informations nécessaires à la  bonne préparation de vos entretiens.  [/size][/size][/size][/size][/size][/size][/size][/size][/size][/size][/size][/size][/size][/size][/size]
[/size][/size] [/size][/size]
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[/size][/size][/size][/size][/size][/size][/color][/size][/color][/size][/color][/size][/size][/size][/b][/color][/size][/color][/size][/color][/size][/b]
[/size][/size][/size][/size][/size][/size][/color][/size][/color][/size][/color][/size][/b]
[/hide]

Quels sont les moyens hydrauliques de la norvège, pour electrifier 4.7 millions d'habitants, comparés à ceux de la France, et ses 63 millions d'habitants ?

Pour le Danemark : http://www.dissident-media.org/infonucl ... onnes.html

[hide=Spoiler]
Quelques données récentes
sur la production électrique
en Allemagne et au Danemark
I - LA STRUCTURE DE LA PRODUCTION ELECTRIQUE EN ALLEMAGNE :
EN 2002 LE NUCLEAIRE 29,6 %, LES COMBUSTIBLES FOSSILES 60,4 % (DONT 50,6 % DE CHARBON), L'EOLIEN 2,9 %.

Dans la préface de la réédition en 2001 de "Sortir du nucléaire c'est possible avant la catastrophe!" nous avions indiqué les dernières données disponibles du Ministère allemand de l'Energie pour la production électrique en l'an 2000. Nous avions souligné que l'accroissement énorme entre 1991 et 2000 de la production éolienne ne représentait qu'une part faible de la production électrique totale due majoritairement aux combustibles fossiles, essentiellement le charbon (houille et lignite). Les données les plus récentes ne changent pas cette analyse. Malgré la percée de l'éolien le nucléaire reste voisin de 30%, le charbon 50%. Le but de l'éolien vise à réduire l'émission de gaz carbonique des combustibles fossiles, il ne vise pas à diminuer la part de l'énergie nucléaire [1].

Evolution de la production électrique depuis 1993
Rappelons que la réunification de l'Allemagne a eu lieu en octobre 1990.
Production et consommation électriques suivent des évolutions voisines car d'une façon générale, chaque année, exportations et importations se compensent à peu de choses près. Le solde import-export varie entre un minimum de ­2,4 TWh (1997) et un maximum de +3,0 TWh (2000).
Après la réunification, production et consommation électriques ont diminué jusqu'en 1993 (527,9 TWh) pour remonter en 1996-1997 à la valeur initiale de 1990 soit 550 TWh. On note une forte croissance (3,1%) entre 1999 et 2000 suivie d'une croissance relativement faible ces dernières années, la production se stabilisant vers 581 TWh.
Par rapport à la production totale, la part de l'hydraulique est faible, voisine de 4,5%. La part du gaz augmente régulièrement (6,2% en 1993 et 9,5% en 2001), celle du fioul déjà faible (1,9% en 1993) tombe à 1%, quasiment négligeable. La part du charbon est passée de 55,7% en 1993 à un minimum de 50,1% en 1999 et remonte légèrement depuis. L'ensemble de tous les combustibles fossiles (charbon, fioul et gaz) passe ainsi de 63,8% en 1993 à 60,9% en 2001 et 2002.
L'évolution de la production d'électricité depuis 1993 montre la permanence du nucléaire (entre un minimum de 28,6% en 1994 et un maximum de 30,8% en 1997 et 30,6% en 1999, décroissant légèrement ensuite) et une production majoritaire par combustibles fossiles.

Bilan de la production électrique en 2000, 2001, 2002
[table cellpadding="3" cellspacing="1" border="1" width="504"][tr][td colspan="1" rowspan="2" valign="top" width="24%"]Production électrique[/td][td colspan="3" rowspan="1"]2000[/td][td colspan="3" rowspan="1"]2001*[/td][td colspan="2" rowspan="1"]2002*[/td][/tr][tr][td colspan="1" rowspan="1" valign="top" width="10%"]TWh[/td][td colspan="2" rowspan="1" valign="top"]%[/td][td colspan="1" rowspan="1" valign="top" width="15%"]TWh[/td][td colspan="2" rowspan="1" valign="top"]%[/td][td colspan="1" rowspan="1" valign="top" width="21%"]TWh[/td][td colspan="1" rowspan="1" valign="top" width="22%"]%[/td][/tr][tr][td colspan="1" rowspan="1" valign="top" width="24%"]Hydraulique
Nucléaire
Charbon (houille)
Charbon (lignite)
Gaz naturel
Fioul
Eolien
Déchets (ordures urbaines)
Autres (bois et tourbes de chauffage, boues, etc.)
Production brute totale
[/td][td colspan="1" rowspan="1" valign="top" width="10%"]27,7 169,6 143,1 148,3 49,2 5,2 9,5 3,7  17,1  573,4  [/td][td colspan="2" rowspan="1" valign="top"]4,8 29,6 25,0 25,9 8,6 0,9 1,7 0,6  3,0  100,0  [/td][td colspan="1" rowspan="1" valign="top" width="15%"]25,6 171,2 138,4 154,8 55,5 6,1 10,5 3,7  16,0  581,8  [/td][td colspan="2" rowspan="1" valign="top"]4,4 29,4 23,8 26,6 9,5 1,0 1,8 0,6  2,7  100,0  [/td][td colspan="1" rowspan="1" valign="top" width="21%"]26,0 164,8 135,0 159,0 54,0 6,0 16,8 3,7  15,7  581,0  [/td][td colspan="1" rowspan="1" valign="top" width="22%"]4,5 28,4 23,2 27,4 9,3 1,0 2,9 0,6  2,7  100,0  [/td][/tr][tr][td colspan="1" rowspan="1" valign="top" width="24%"]Import
Export
Solde =Import — Export
[/td][td colspan="3" rowspan="1" valign="top"]45,1
42,1
3,0
[/td][td colspan="3" rowspan="1" valign="top"]43,5
44,8
- 1,3
[/td][td colspan="2" rowspan="1" valign="top"]46,2
45,5
0,7
[/td][/tr][tr][td colspan="1" rowspan="1" valign="top" width="24%"]Consommation brute[/td][td colspan="3" rowspan="1" valign="top"]576,4[/td][td colspan="3" rowspan="1" valign="top"]580,5[/td][td colspan="2" rowspan="1" valign="top"]581,7[/td][/tr][/table]
Le tableau ci-contre donne le bilan de la production électrique brute en TWh ­y compris les pertes- et de ses composantes pour les années 2000 (données définitives), 2001 et 2002 (données provisoires*). Nous indiquons aussi les parts respectives des différentes productions par rapport à la production totale [2].
Rappelons que l'éolien représentait 0,1 TWh en 1991 contre 16,8 TWh en 2002. Le site international des énergies renouvelables www.iwr.de indique une production légèrement plus faible de 16,5 TWh au 31/12/2002 pour une puissance installée de 11,875 GW ce qui correspond à une efficacité moyenne de 16%. La production par le photovoltaïque ne représenterait que 0,05 TWh.
On remarquera que, par rapport à l'éolien, la production électrique par d'autres sources est du même ordre de grandeur (bois et tourbes de chauffage, résidus, gaz de cokeries etc) ce qui n'est pas à négliger. On peut penser que ce type d'utilisation pourrait encore augmenter à moins de frais que l'éolien.

La percée de l'éolien ne représente que 2,9% de la production électrique, celle par combustibles fossiles reste majoritaire, essentiellement le charbon (lignite et tourbe) suivi du gaz. Le fioul ne représente plus que 1% de la production.

II- L'ENERGIE ELECTRIQUE AU DANEMARK ET LA PART DE L'EOLIEN
Dans la revue Silence (n°285/286, été 2002), Michel Bernard a fait une critique de la réédition de "Sortir du nucléaire c'est possible avant la catastrophe" (Bella et Roger Belbéoch, Ed. L'Esprit Frappeur 2001). Il nous reprochait notamment d'avoir sous-estimé la production éolienne au Danemark : "Malheureusement la réactualisation datant de 1997 n'était pas à jour ce qui permet aux auteurs de maintenir que l'éolien n'est que marginal avec seulement 5% de l'électricité produite au Danemark en 1997. Or, et c'est là l'intérêt du Danemark, ce pays a atteint 20% de sa production électrique en éolien fin 2001. Ceci montre, a contrario, que l'éolien ça marche et que cela peut être très rapidement une alternative ()".
La citation se réfère probablement à un tableau (p. 28) où étaient indiquées, à l'aide de données publiées en 1999, les parts relatives des différentes sources d'énergie dans la production d'électricité pour 1996 de différents pays européens. Nous voulions montrer que la somme nucléaire + (charbon+fioul) avec beaucoup de nucléaire pour la France et beaucoup de charbon pour le Danemark, se tenait dans une fourchette relativement étroite, 72-85%, sauf pour la Suède (beaucoup d'hydraulique), la Norvège (beaucoup de gaz) et l'Italie. Notre préface à la troisième édition commençait par "Nous n'avons pas systématiquement mis à jour les données numériques que nous avions utilisées en 1998. Cela ne change guère les conclusions sauf pour certains points que nous allons préciser". C'est ainsi qu'il nous avait paru très important, et c'est toujours vrai, de comparer les dernières données disponibles tant françaises qu'allemandes où population et niveaux de vie sont voisins.
Même avec 20% de la production électrique par l'éolien, la part de la production par fossiles resterait élevée au Danemark. Michel Bernard ne donnait aucune référence nous permettant de vérifier la valeur avancée. Nous n'avions pas les résultats de fin 2001 à notre disposition et ce n'est que maintenant que nous pouvons le faire, avec les données les plus récentes disponibles. (Fin février 2003 les données 2002 n'étaient pas encore publiées). Les données que nous utilisons ici proviennent du Ministère de l'énergie danois, et de "Windpower" l'association des industriels de l'éolien danois.

Production et consommation.
Données du ministère de l'énergie
www.ens.dk[table cellpadding="0" cellspacing="2" border="1" width="408"][tr][td colspan="1" rowspan="1" width="51%"]Données en TWh[/td][td colspan="1" rowspan="1" width="17%"] 1999[/td][td colspan="1" rowspan="1" width="17%"] 2000[/td][td colspan="1" rowspan="1" width="15%"] 2001[/td][/tr][tr][td colspan="1" rowspan="1" width="51%"]
(1) Production nette*

(2) solde : Import ­ export

-Consommation intérieure brute
"Domestic supply" (1) + (2)

-Consommation nette finale, pertes déduites (distribution etc.)[/td][td colspan="1" rowspan="1" width="17%"]37,026

-2,313
34,723

32,231[/td][td colspan="1" rowspan="1" width="17%"]34,449

+0,665
35,184

32,432[/td][td colspan="1" rowspan="1" width="15%"]36,148

-0,575
35,573

33,019[/td][/tr][tr][td colspan="1" rowspan="1" width="51%"]Production éolienne (TWh)[/td][td colspan="1" rowspan="1" width="17%"]3,029[/td][td colspan="1" rowspan="1" width="17%"]4,242[/td][td colspan="1" rowspan="1" width="15%"]
4,299
[/td][/tr][tr][td colspan="1" rowspan="1" width="51%"]Part de l'éolien

Rapportée à la production nette

Rapportée à la consommation brute

Rapportée à la consommation nette[/td][td colspan="1" rowspan="1" width="17%"]

8,2%

8,7%

9,4%[/td][td colspan="1" rowspan="1" width="17%"]

12,3%

12,1%

13,1%[/td][td colspan="1" rowspan="1" width="15%"]

11,9%

12,1%

13,0%
[/td][/tr][/table]

Toutes les valeurs numériques des tableaux du ministère sont données en térajoules (TJ).
Nous les avons transformées en térawatt-heures (TWh) avec 1TWh=2,778 10-4 TJ
1 TWh=1 milliard de kWh.
* La production nette est la production totale diminuée de l'autoconsommation nécessaire pour la production.
Contrairement à ce qui a été affirmé dans Silence, l'éolien n'a pas atteint 20% de la production fin 2001. C'est d'ailleurs confirmé par "Windpower" qui indique bien "qu'en 2001 l'éolien a produit 4,3 TWh soit environ 13% de la consommation électrique danoise" comme ce que nous avons calculé à partir des données du ministère de l'énergie et qui figure dans le tableau.
www.windpower.org/news/stat2001.htm (mise à jour 15 août 2002).

Quelle est l'efficacité des éoliennes ?
A la fin de l'année 2000 il y avait 6200 éoliennes correspondant à une puissance installée de 2,417 GW. La production ayant été de 4242,28 GWh (4,24 TWh) cela représente une efficacité moyenne de 20% pour l'an 2000. (voir carte page suivante)
(www.ens.dk/graphics/ENS_Forsyning/Kort/windTurbinesDK 2000_15032002.pdf)
Il est clair que la production éolienne danoise va augmenter par la mise en route de 2 parcs offshore de 160 MW devant servir de prototypes, chacun étant situé à plus de 10 km des côtes danoises -en mer du Nord (Horns Rev) et dans la mer Baltique (Rødsand)- avec une efficacité meilleure que les éoliennes du continent lorsqu'elles seront opérationnelles. La dernière éolienne du parc de Horns Rev qui comporte 80 éoliennes de 2 MW, dont les distances à la côte varient de 14 à 20 km, a été mise en route le 11 décembre 2002. Les promoteurs espèrent fournir 0,6 TWh (environ 2% de la consommation). L'efficacité attendue serait ainsi d'environ 40% ce qui est élevé. Au Danemark il est aussi prévu que des vieilles éoliennes à faible puissance soient remplacées par de plus performantes. L'association des industriels de "Windpower" anticipe une production de 18% en 2002 et formule l'objectif "Vers les 21%" en 2003. On verra si ces prédictions se réalisent.

Autres énergies renouvelables.
www.ens.dk/graphics/publikationer/stati ... onvert.htm
On se polarise sur l'éolien mais qu'en est-il des autres énergies ?
L'hydraulique : la production est très faible, 0,08% de la consommation brute.
En plus de l'éolien représentant 12,1% de la consommation intérieure brute en 2001, les données du ministère de l'énergie indiquent une production d'électricité par biomasse et biogaz de près de 6% dont 3,5% provenant de la combustion des ordures. Au Danemark on considère qu'une partie seulement de l'incinération des ordures est une énergie renouvelable et le ministère précise qu'avec l'éolien la part des énergies renouvelables est de 14,4%. Nous serons moins puristes et admettrons la production totale de 6% par biomasse et biogaz conduisant à une contribution des énergies renouvelables de 18,1% (12,1%+6%) dans la production électrique.

[table cellpadding="0" cellspacing="2" border="1" width="387"][tr][td colspan="1" rowspan="1" width="100%"] Image
Les éoliennes au Danemark
au 31/12/2000 (mise à jour 15/3/2002)
Nombre d'éoliennes : 6200 (signe ° sur la carte)
Puissance installée : 2417 MW
Production : 4,24 TWh (12,3% de la production nette)

[/td][/tr][/table]

Quant au but politique du ministère de l'énergie, son objectif est qu'en 2003 la production par énergies renouvelables représente 20% de la consommation domestique en excluant la combustion des ordures, au lieu de 14,4 % en 2001 (soit une augmentation prévue de 5,6% en 2 ans).

La part des combustibles fossiles dans la production d'électricité
En soustrayant la part éolien + biomasse + biogaz, celle des combustibles fossiles dans la production électrique a été en 2001 de (100-18,1)% soit 81,9%, le Danemark reste un des premiers pays en Europe pour la part des fossiles.
Les contributions respectives des différentes sources (charbon, fioul, gaz naturel, éolien, autres sources -biogaz biomasse-) sont données sur des graphes par le ministère de l'énergie. Les parts respectives des combustibles fossiles ont été sensiblement les suivantes :
- En 2001 : charbon 46%, fioul 12%, gaz 24%.
- La part des fossiles a diminué régulièrement entre 1996 (96%) et 2000 (81%).
Entre ces deux dates le charbon a baissé de 74% à 46%, le fioul a peu varié ~11 à 12%, le gaz qui augmentait régulièrement stagne depuis 1999 à 24%.
Le Danemark a été un pays exportateur d'électricité grâce à sa production électrique par combustibles fossiles, essentiellement du charbon importé. En 1996 la part exportée (vers l'Allemagne, Norvège et Suède) s'est élevée à 30% de la production totale soit 43% de la consommation intérieure brute ! On doit en tenir compte dans la spectaculaire diminution de la contribution du charbon dans la production entre 1996 et 2001 car la part exportée diminue régulièrement depuis 1996. En l'an 2000, les importations ont même un peu dépassé les exportations puis en 2001 il y a eu un faible excès d'électricité exportée (environ 1,6% de la production). Les bilans 2002 et 2003 montreront si la tendance à une production équilibrée se maintient, avec compensation entre volumes faibles exportés et importés.

En conclusion
On remarque ainsi, que, malgré l'essor considérable de l'éolien qui sert de référence aux écologistes, la contribution à la production électrique danoise des combustibles fossiles (charbon, fioul, gaz) est élevée, supérieure à celle de l'Allemagne.
Le gaz naturel représente près du quart de la production d'électricité et sera privilégié dans la politique danoise par rapport au charbon (mais charbon et gaz sont restés inchangés en 2000 et 2001).
Il faut aussi noter que dans la production par énergies renouvelables, un tiers n'est pas d'origine éolienne et pourtant cette production serait probablement plus facile à développer même si elle est moins spectaculaire.
Notons qu'entre 2000 et 2001 la consommation nette d'électricité a augmenté de 1,8%.
La distribution de la consommation est la même en 2001 et 2000 : 37% pour l'industrie et l'agriculture, 31% pour les services, 31% pour la consommation domestique ("households") et 1% pour les transports. On voit que, comme en France, la consommation domestique représente un peu moins du tiers de la consommation totale.


B.Belbéoch,
La lettre d'information
du Comité Stop Nogent-sur-Seine
,
n° 96/97 janvier-avril 2003
 _______________[/hide]

Quant au Danemark, il produit de l'electricité nucléaire, cet exportateur.

Et plus de la moitié de l'electricité produite est à base de charbon.

Comment un grand militant comme toi ne sait il pas cela ?

Tu en as d'autres, des affirmations fantaisistes et mensongères du même style ?

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Bastien Vert
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Message non lu par Bastien Vert » 09 sept. 2009, 20:08:00

C'est tes affirmations qui sont fantaisistes. Le nucléaire ca s'arrete pas, on est d'accord la dessus, non? Donc y'a des périodes creuses, la nuit, par exemple, où on surproduit largement, c'est pas trop dur à comprendre? Donc on exporte à n'importe quel prix parce que cette électricité il faut bien la vendre. Mais comme les pays voisins produisent aussi assez 'énergie par leurs moyens propres on est obligé de la brader pour pouvoir la vendre donc oui la France vends à perte la plus grande partie de son électricité d'exportation, a fortiori si on consdère le coup réel de l'électricité nucléaire (y compris ce que l'etat paye à la place d'EDF et qui n'est pas donc pas pris en compte dans les couts de celui ci). 

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Liberté
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Message non lu par Liberté » 10 sept. 2009, 00:51:00

Tu dis n'importe quoi ! ! ! icon_cheesygrin

En France, en 2004, les centrales nucléaires à elles seules ont produit environ 78 % de l'elctricité.

Or, la puissance nucléaire disponible ne représente que 55 % environ du parc electrique français.

En période creuse, il n'y a pas surproduction, mais fonctionnement moyen, voire maximum des centrales nucléaires, avec appoint hydraulique, et enrgies renouvelables, et enfin, le gaz, le fioul lourd, le charbon.
Tu sais que cela se module, une centrale nucléaire ?

Tu t'engages sur une conversation technique, aveuglé par tes croyances et ton idéologie, sans savoir de quoi tu parles.

Et pour la norvège et le danemark, rien à démentir dans les absurdités que tu as proférées ? icon_cool

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lucifer
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Message non lu par lucifer » 10 sept. 2009, 11:51:00

EDF n'a jamais vendu à perte, c'est une ineptie totale
Maintenant que j'habite en province, je suis devenu peace and love. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ( surtout les descendants d'immigrés des cités que j'adore dorénavant )

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mps
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Message non lu par mps » 10 sept. 2009, 12:23:00

C'est tes affirmations qui sont fantaisistes. Le nucléaire ca s'arrete pas, on est d'accord la dessus, non? Donc y'a des périodes creuses, la nuit, par exemple, où on surproduit largement, c'est pas trop dur à comprendre? Donc on exporte à n'importe quel prix parce que cette électricité il faut bien la vendre. Mais comme les pays voisins produisent aussi assez 'énergie par leurs moyens propres on est obligé de la brader pour pouvoir la vendre donc oui la France vends à perte la plus grande partie de son électricité d'exportation, a fortiori si on consdère le coup réel de l'électricité nucléaire (y compris ce que l'etat paye à la place d'EDF et qui n'est pas donc pas pris en compte dans les couts de celui ci).
Non, Bastien ! La Belgique, suite aux exigences des écolos, est en sous-production chronique. Et l'Allemagne connait le même déficit permanent. La France fait donc son beurre (et c'est tant mieux).
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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Liberté
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Message non lu par Liberté » 10 sept. 2009, 14:42:00

lucifer a écrit :EDF n'a jamais vendu à perte, c'est une ineptie totale
Exactement, mais j'ai remarqué chez les verts et les écolos une certaine tendance à parler de ce qu'ils ignorent, en affabulant, et même en disant le contraire de la vérité.

Je ne parle pas des inepties techniques soutenues par bastien.

bastien, tu ferais mieux de lutter contre l'immigration et les sans papiers.

Eux, ils sont un vrai fléau en France.

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